Overlord Press - Panther (tome 1)

En ce qui concerne la qualité des carburants et lubrifiants, il est fort possible qu'elle pose plus de problèmes, de nos jours, à des mécanos habitués à utiliser des essences, huiles et graisses de qualité bien supérieure, qu'aux anciens mécanos allemands.
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Salut Loïc
Oui et non... aujourd'hui avec les graisses, lubrifiants et carburant moderne, la fiabilité des boîtes/moteurs ont été grandement améliorés et fiabilisés ! Les rendements sont bien meilleurs.
Bien plus qu'à l'époque.
Que ce soit les Tiger de la 502 ou 503 les conducteurs et les mécaniciens se plaignent très tôt de la médiocre qualité d'étonnantes et énergétique de l'essence.
Maybach qui fournit les hl230 (Tiger.panther) et 120 pour pzIv ont des rapports des werkstaat ou non seulement il n'est pas possible d'obtenir la pleine puissance des moteurs et il y a aussi beaucoup problèmes de carburation, de bougies , de mauvaises combustions, de rendements. ( le syndrome de la bougie froide qui n'arrivent pas enflammer le carburant comme il faut) est un problème récurrent qui fini par percer un cylindre si c'est n'est pas détecter.
L'essence de synthèse ( octane 50/60) était assez corrosive car justement très proche de l'alcool. Son pouvoir lubrifiant sur les membranes des carburateurs et gicleurs était médiocres, et rendait les portés de soupapes poreuses.
Ces informations étaient remontées par les conducteurs allemand, au werkstaat, puis ... rien de plus. La lw rencontrait les mêmes problèmes sur les avions en pire.
Pour les lubrifiants de synthese même combat " l'huile noire" comme la surnommée les allemands était médiocre et ne permettait pas un rendements des boîtes optimum.
Sur les Tiger de la 503 , lors des remontées de rapport, il leur était quasi impossible de sortir 700cv à 3000 tours, avec leur carburant ersatz à octane 50/60/70.
Lorsqu'il était possible, comme en Normandie d'utiliser des carburants, graisses alliés, c'était bien plus bénéfique pour les rendements.
Les rapports français d'après guerre de Satory ou Tours/Gien ne mentionnent pas ou peu les problématiques rencontrés par les allemands ( surtout 1944/1945) puisque les essences et lubrifiants étaient déjà soient US, soit de production française.
Actuellement les Maybach qui tournent au sp95 et huiles moderne rencontrent bien moins de problèmes que ceux de l'époque. Idem pour les boîtes.
A l'inverse les ricains qui se sont retrouves parfois avec des carburant de synthèse pris aux teutons en Afrique, Italie ou Ardennes rencontraient les pires difficultés à obtenir la pleine puissance de leur moteur en étoile sur les sherman.
Une connaissance qui épluche tous les rapports moteurs allemand du PzIv, vont dans la même direction. Les engins motorisés allemand n'avaient plus à partir de 1943, et surtout 1944 des essences et lubrifiants de qualités permanent une fiabilité/rendements maximal.
Je passe également sur le Buna, ou il était également coutume en Normandie de récupérer du vrai caoutchouc pour refaire des joints.
Coupler les témoignages des vétérans sur le front, et les fonctionnements modernes des musées permettent d'avoir un angle différent sur une problématique que les allemands avaient en 1944, et qui ne figurent pas forcément sur les rapports d'après guerre.
Dans le secteur automobile/avions ces problèmes de carburant lubrifiants sont suivies de très très près comme tu le sais.

Je ne prétendrais pas le contraire, mais, comme, de toute manière, les équipages et les mécanos allemands étaient contraints de faire avec, ils avaient été amenés à devoir prendre en compte, au quotidien, les effets mécaniques qui résultaient de l'emploi de carburant et d'huile de moindre qualité.

Dans le domaine de la compétence technique, l'Allemagne bénéficiait, de longue date, par le biais de son industrialisation, d'un apprentissage pratique scolaire de qualité. Même les "Ricains" étaient restés, littéralement, "babas" devant les plannings d'entretien qu'étaient sensés se cogner, sur les Panzerounets de tous types et le terrain, les mécanos de base allemands, sans parler de certaines interventions majeures, auxquels ils procédaient de leur propre chef, sans devoir établir, préalablement, des demandes interminables auprès de leurs hiérarchies, comme il était très souvent la règle dans les autres armées.

De manière générale, le conducteur allemand de blindé disposait, lui-aussi, d'une base correcte de connaissances mécaniques. La boite de vitesses du Panther, contrairement à celle, plus sophistiquée, qui équipait les Tiger I & II, exigeait un maniement adapté, sinon, sollicitée sans égards, elle pouvait rendre l'âme en moins de cent bornes!

Sauf que, au fil de ses pertes humaines, à dater de 1944, l'armée allemande s'était retrouvée à manquer de subordonnés expérimentés.