betacam a écrit:Revoir le film. « l’Aveu «
Que sont devenus les volontaires des brigades internationales
Le temps n’est plus à la révolution......
Mouais, bon, dans les films de Costa-Gavras, dans les années 70, il y avait à "boire et à manger" et ils faisaient surtout pâmer de plaisir notre belle jeunesse estudiantine (peu nombreuse, alors!), déjà, entièrement, biberonnée & équipée pour devenir notre future génération de seniors bobo- gaucho-écolo bourgeois. C'était le bel âge pour "forger" les "idées". Dans les films de Costa-Gavras, le fonctionnement était assez simple... Un coup, c'était la "pureté" de la pensée socialiste confrontée à la dureté du pouvoir communiste... Coucou, le Kremlin!... Un autre coup, la même, mais, cette fois, aux prises avec une dictature militaire... Coucou, Washington!
A l'époque, ces films étaient diffusés dans les seules salles de "cinéma d'art et d'essais", comme on les désignait, alors, avec, dans le meilleur des cas, moins de 100 spectateurs (le dimanche!) dans une petite salle qui , elle, aurait pu en accueillir, au grand maximum, le triple !... Je sais, j'ai donné!
Il convient d’arrêter de rêver, car, notamment, dans "
L'Aveu", il s'agissait , avant tout, d'un règlement de compte entre "courants de pensées" internes, alors que tous les intervenants, à leur mise en place, avaient reçu, au préalable, la "bénédiction" du Kremlin. Au final... Hop! Une baignoire! ... Et, si çà ne passait pas trop mal, un séjour en cul-de-basse-fosse, sauf que le
vulgum pecus tchèque ou grec, lui, n'avait strictement rien à secouer de ces conflits intestins! En 1958, en Hongrie, il en avait pris plein la tronche pour que dalle, et, lors du "Printemps de Prague", en 1969, çà n'avait pas été beaucoup mieux.
Début 1972, j'avais, ainsi, pris en charge (pour la bonne cause!), du côté de Phalsbourg (57), une étudiante auto-stoppeuse tchèque, qui souhaitait, par ce moyen, rallier Paris. Le long du trajet, jusqu'à Nancy, j'avais, bien évidemment, eu droit au long couplet "sur la main de fer russe" et ses "misères"... sauf qu'elle se baladait, tranquillement, en France, avec un visa officiel en règle! Je suis presque sûr, que, une fois rendue à Paris, certains de ces camarades français, en fac, lui avaient expliqué, que, ici, en France, c'était "carrément" l'enfer! A la même époque, les cars de CRS campaient par paquets, le long du Boulevard Saint-Michel et des grandes rues adjacentes! C'est bien connu, la France est une dictature implacable!