Alarm! Les Allemands face au débarquement des Alliés

Horrible! Mais ce n'est pas du tout le même texte. Il y a des chapitres thématiques (Atlantikwall utile ou non; le haut-commandement allemand dans la bataille; la mobilisation des renforts) avec des infos non utilisées ou discutées dans Invasion (mais parfois dans des articles). Mais, en effet, c'est dur de se limiter en signes! Chaque chapitre est introduit par des témoignages. Il y a des encadrés attendus (guerre dans le bocage, Panzer, ...). Je me concentre sur ces thèmes ainsi que sur la première semaine (et notamment les deux premiers jours). Le reste de la campagne est abordé vraiment plus rapidement, mais il y a l'icono.

[Dog Red]

Je me concentre sur ces thèmes ainsi que sur la première semaine (et notamment les deux premiers jours).

Les heures les plus cruciales en somme.

[dynamo]

par rapport à Hans Speidel, qu'apprenons nous de nouveau ?

Il ne s'agit pas d'apprendre du nouveau, ce qui n'empêche pas la réflexion (sur le mur de l'Atlantique, sur les généraux). Speidel c'est 1)le mythe Rommel à outrance; 2)son point de vue n'est pas celui de tous les officiers supérieurs (pour ne pas parler des autres plus bas dans la hiérarchie); 3) récit des combats peu réussi, biaisé, voire erroné. Je n'aime pas son livre (c'est peut-être une des rares lectures sur le sujet qui m'a été pénible), contrairement à celui de Ruge. Il y a certes des choses intéressantes à découvrir, mais ce n'est certainement pas ce qu'il faut lire pour avoir un récit objectif et distancié des événements vécus par les Allemands (et je ne parle pas de Paul Carrell)...

[dynamo]

merci Benoit.
j'achèterai ton ouvrage.

[Dog Red]

Comme les mémoires de ses paires, le livre de SPEIDEL est à prendre avec le recul de circonstance.
Notre connaissance du point de vue allemand a bien évolué depuis cette version.

EDIT : Patrick, ne manque pas de lire "Invasion" de Benoît, pour le cas où ce ne serait déjà fait.

merci Benoit.
j'achèterai ton ouvrage.

[dynamo]

Comme les mémoires de ses paires, le livre de SPEIDEL est à prendre avec le recul de circonstance.
Notre connaissance du point de vue allemand a bien évolué depuis cette version.

EDIT : Patrick, ne manque pas de lire "Invasion" de Benoît, pour le cas où ce ne serait déjà fait.

oui, Daniel, mais à mon âge cannonique et avec l'avance que j'ai pu prendre sur vous (les quadras), j'ai des références (pas les meilleures)
et Benoit Rondeau représente tout ce que j'aime ; des nouveaux auteurs ayant l'audace de bousculer les vérités établies et donner un nouvel éclairage.

L'analyse subjective des renseignements allemands m'a toujours laissé pantois...
Bien sûr il ne s'agit pas des mêmes analystes à l'Est et à l'Ouest mais quand même : du printemps 1941 jusqu'à Koursk, le renseignement allemand a (presque?) toujours sous-estimé les moyens de l'Armée rouge. A contrario, au printemps 1944, ils surestiment, frisant la caricature, les moyens déployés en Angleterre.

Préjugés racistes ???

Pas sûr que ce soit tant l'analyse qui pèche... la recherche d'informations brutes est sérieusement handicapée dans ces deux pays : en URSS l'information ne circule pas, le renseignement allemand est aveugle au-delà du niveau tactique, tandis qu'en Angleterre les sources de l'Abwehr sont contrôlées par les Britanniques à partir du début de la guerre. Sans décryptage de codes importants, avec une reconnaissance aérienne stratégique faiblarde, ils sont aveugles avant même de commencer à réfléchir.

Tiens d'ailleurs en écrivant cela, je réalise que les Anglais ont eu un coup de bol que les Allemands n'avaient aucun décryptage susceptible de montrer que les infos de leurs agents étaient bidon : au début de la guerre, chaque pays a des réussites raisonnables et les Anglais ne pouvaient pas le savoir...

[Dog Red]

D'accord Rob.

Mais pourquoi justement considérablement sous-estimer un géant continental comme l'URSS et à contrario exagérer les forces terrestres des 2 puissances navales par ailleurs engagées sur plusieurs fronts ?