Post Numéro: 22 de Loïc Charpentier 21 Nov 2022, 21:44
Honnêtement, j'aurais été convié à l'élaboration de la première phase du débarquement et de ses premières sections d'assaut, j'aurais proposé ce tir de fumigènes, "en aval" de la plage, pour tenter de limiter les pertes de la première vague. Une fois que cet écran de fumigènes aurait permis aux troupes d'assaut d'accéder aux "premières" protections, plus ou moins , naturelles, sa dissipation, avec le vent, ne devait pas excéder 10-15 minutes - le temps de "souffler"! -, permettant, dès lors, aux chefs d'unité d'identifier les "repères remarquables".
Si je me réfère à "tes " trois clichés précédents, les dimensions et la forme du nuage de fumée "sur la plage" n'a strictement rien à voir avec un supposé "
feu de broussailles". On était, alors, début juin et la "broussaille inflammable", même, à la fin de l'été, était inexistante en Normandie... dans le coin, ton "sillon fessier" te sert plus facilement de gouttière qu'autre chose!
De surcroit, l'Occupant évitait très soigneusement que ces ouvrages fortifiés soient entourés de friches broussailleuses facilement inflammables - hormis les champs de mine, derrière ses ouvrages -; le front de fumée visible sur tes clichés N°2 et N°3, sur la plage, n'a strictement rien à voir, ne serait-ce que par le volume de fumées et son étendue, avec une supposée inflammation de broussailles, c'est un nuage de fumées de couverture.