De septembre 1939 à 1942 inclus, les unités "régulières" historiques de la Waffen-SS - en gros LSSAH, DR, TK, Polizei & Germania-Wiking - étaient, effectivement, sous l'autorité opérationnelle de la Heer, mais le Heinrich prétendait, alors, s'occuper, aussi, des matériels ; pour ce faire, il s'était constitué un joli département, dont il n'était rien sorti de valable mais dont les initiatives étaient venues , inutilement, embouteiller les programmes de fabrication - j'ai, sous le coude, deux ou trois rolls US NARA, où on retrouve ses "pontes"- ; apparemment, il n'avait, fort heureusement, pas résisté à la "main mise" d'Albert Speer. A dater de l'été 1942, il existe, encore, quelques tables d'organisations (K.St.N.) spécifiques, mais toutes ces unités "mangent dans la même gamelle" que la Heer. Par contre, il y a une chose qu'il faut leur laisser - HH n'y était pas pour grand-chose ! -, au fil des combats à l'Est, et des lourdes pertes qu'elles y avaient enregistrées, elles étaient parvenues à se tailler, aux yeux de l'état-major de la Heer, une réputation d'unités coriaces - même si elles n'étaient pas les seules -.
Ci-après, la récapitulation des postes de commandement (militaires) les plus élevés, confiés à la Waffen-SS. Cà ne dépasse pas le corps d'armée, si on excepte HH dans le rôle "usurpé" de Befehlshaber Oberrhein, en 1944, avec récidive en janvier 45, en tant que Oberbefehlshaber H.Gr. Weichsel, Sepp Dietrich, à la tête de 6.Armee - qu'il aurait voulu voir renommer 6. (SS)-Armee -, lors de Wacht am Rhein, et Paul Hausser, Befehlshaber H.Gr. G de janvier à avril 1945 - les deux derniers cités étant des militaires de carrière, anciens de la WW1 -.
Effectivement, HH récupère le poste de Chef H.Rüst. u. BdE, le 20 juillet 1944 - V. Stauffenberg appartenait à l'état-major de "l'Ersatzheer" - mais il s'était empressé de refiler le bébé , dès le 21, à l'Obergruppenfüher Hans Jütner, auquel succédera Curt von Gottberg , de même grade, à dater du 02.12.44. "Notre" binoclard aimait bien les titres ronflants, mais, comme il n'y connaissait rien en affaires militaires, il avait la délégation facile.
S'il y a bien un qui ne mérite pas le moindre centimètre de pellicule, c'est bien lui!