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Re: La fin du Bismarck

Nouveau messagePosté: 12 Oct 2015, 05:34
de Tri martolod
Angus a écrit:[J'ai peine à imaginer ( par incompétence dans ce domaine ) que le Bismarck est si discret au milieu de l'océan .....


la Terre est ronde et la visibilité horizontale est de l'ordre d'une quinzaine de milles. La météo est mauvaise. Le Bismarck est ridiculement petit au milieu de l'immensité de l'océan mais il marche vite. Autant de facteurs qui font qu'il a fallu une forte mobilisation de moyens et un peu de chance pour débusquer le navire.
La suite, si le Bismarck avait pu s'échapper, ne lui aurait pas forcément été favorable. Le Bomber Command a déjà immobilisé le Scharnhorst et le Gneisenau malgré des moyens encore limités.

Re: La fin du Bismarck

Nouveau messagePosté: 12 Oct 2015, 07:27
de Angus
Merci pour ces éclaircissements !

Re: La fin du Bismarck

Nouveau messagePosté: 12 Oct 2015, 15:36
de norodom
Tri martolod a écrit:........ La suite, si le Bismarck avait pu s'échapper, ne lui aurait pas forcément été favorable. Le Bomber Command a déjà immobilisé le Scharnhorst et le Gneisenau malgré des moyens encore limités.

Cela reste une probabilité pour le Bismarck...

Le cas des "Scharnhorst" et "Gneisenau" qui avaient l'habitude d'opérer ensemble est à mettre à part puisqu'ils ne faisaient pas partie de l'escorte du Bismarck en mai 1941.

Bien que nous ne soyons pas au coeur du sujet présent, il n'est pas interdit d'ajouter quelques lignes sur ces deux croiseurs de bataille...

Ces deux navires avaient été jugés un peu tendres par le grand-amiral Reader, lors de la tentative d'interception en 1940, d'un convoi défendu par le cuirassé britannique "Ramillies".
Ayant subi des avaries, ils étaient rentrés tous les deux à Brest.

En mai 1941, les réparations de la machinerie du "Scharnhorst" s'était avérées plus longues que prévues.
Quant au "Gneisenau" il fut très endommagé une première fois le 6 avril 1941 par une torpille lancée par un avion de la "RAF Coastal Command". Puis quatre jours plus tard il fut atteint pas quatre bombes au cours d'un bombardement de nuit sur le port de Brest.

Roger

Re: La fin du Bismarck

Nouveau messagePosté: 14 Oct 2015, 15:42
de Tri martolod
Lusi a écrit:Bonjour,

Le fait que le commandant du navire ait à bord un supérieur et se retrouvant de ce fait subordonné, cela n'a-t-il pas joué contre le Bismarck ?
Le commandant seul maitre à bord n'aurait peut-être pas prit telle ou telle décision?

A+
JP


Situation classique lorsque plusieurs navires évoluent ensemble (escadre) il y a un patron (Amiral d'escadre) qui coordonne l'évolution de chaque unité et de l'ensemble. Le commandant d'unité à la charge de mettre tous ses moyens à la disposition du patron qui doit, lui aussi, rendre des comptes à l'Amirauté...etc...
Autre exemple dans une division de torpilleurs ou de contre-torpilleurs, il y a un chef de division qui est en même temps le commandant du bâtiment "chef de division" identifé par son numéro de coque.

Re: La fin du Bismarck

Nouveau messagePosté: 14 Oct 2015, 16:51
de Tomcat
Tri martolod a écrit:
Angus a écrit:[

La suite, si le Bismarck avait pu s'échapper, ne lui aurait pas forcément été favorable. Le Bomber Command a déjà immobilisé le Scharnhorst et le Gneisenau malgré des moyens encore limités.


Oui je suis d'accord, la seconde guerre mondiale sonnera le glas des cuirassés à cause de leur grande vulnérabilité face à une aviation de plus en plus puissante (l'exemple le plus frappant fut le coulage du Yamato le plus puissant cuirassé de la guerre pour le prix de seulement 10 avions américains).
Le Bismarck sans porte-avion pour lui assurer une protection aérienne (les allemands abandonneront leur projet de porte-avion) est très vulnérable face à l'attaque de l'aviation anglaise qui n'aurait eu de cesse d'essayer de le couler, du coup il y a de forte chance qu'il aurait fini par tenir le même rôle que le Tirpitz se contentant du rôle d'épouvantail dressé face aux convois de l'Arctique, protégé au fond d'un fjord, en bloquant à Scapa Flow une bonne partie de la flotte anglaise...