Forum Le Monde en Guerre

brehon a écrit:Bonjour,
Tu parles de quelle décision? Celle d'envoyer le Bismarck en mission dans l'Atlantique, ou bien celle de tenter de rejoindre les côtes de France après le combat contre le Hood?

Celle de faire rentrer le Bismarck seul, apres son combat contre le Hood ét le Prince of Wales...

Cela a au moins permis au Prinz Eugen de rentrer. Le désastre eut peut-être été encore plus grand si les deux bâtiments étaient restés ensemble.

Sans aucun doute, Brehon, je relevais juste que cette décision de revenir seul et endommagé était surprenante, d'autant qu'au moment du départ les deux navires étaient accompagnés de trois destroyers...

Ils pensaient surement avoir le temps de rentrer se mettre à l'abri...

jmh a écrit:d'autant qu'au moment du départ les deux navires étaient accompagnés de trois destroyers...

Ça dépend au départ d'où. Car au départ de l'Allemagne il y avait également des dragueurs de mines dans l'escorte.
Les destroyers n'étaient pas prévus pour accompagner le Bismarck et le Prinz Eugen dans l'Atlantique, ils n'en avaient pas l'autonomie.

Merci à Roger pour ses précisions.

brehon a écrit:

jmh a écrit:d'autant qu'au moment du départ les deux navires étaient accompagnés de trois destroyers...

Ça dépend au départ d'où. Car au départ de l'Allemagne il y avait également des dragueurs de mines dans l'escorte.
Les destroyers n'étaient pas prévus pour accompagner le Bismarck et le Prinz Eugen dans l'Atlantique, ils n'en avaient pas l'autonomie.

...Une escorte aurait été une charge pour ces "raiders" dont la mission nécessitait une grande mobilité. Le seul soutien est celui des "nourrices" (navires camouflés) nécessaires au ravitaillement en carburant, vivres et munitions.

Tri martolod a écrit:...Une escorte aurait été une charge pour ces "raiders" dont la mission nécessitait une grande mobilité. Le seul soutien est celui des "nourrices" (navires camouflés) nécessaires au ravitaillement en carburant, vivres et munitions.

Sans aucun doute, mais dans le cas present, il s'agissait de revenir escorter un navire touche ét donc plus vulnérable...

Bonjour,

jmh a écrit:Sans aucun doute, mais dans le cas present, il s'agissait de revenir escorter un navire touche ét donc plus vulnérable...

Revenir d'où? En passant par où? En étant ravitaillé de quelle façon?

Pouvons nous en déduire que c'est une opération mal planifiée, presque improvisée, et que les chances de réussite étaient faibles.

brehon a écrit:Bonjour,
Revenir d'où? En passant par où? En étant ravitaillé de quelle façon?

Bonjour,
Pour pouvoir répondre à ces questions, il faudrait savoir où sont passés les destroyers qui accompagnaient les navires le 20 mai, soit 4 jours avant, ét durant combien de jours, ces destroyers les ont accompagné...

Ét si on suppose que le Bismarck pouvait rejoindre, à vitesse réduite, les ports de France, relativement vite, ( on suppose que la marine allemande ne va pas laisser un tel navire endommagé durant des semaines en mer), on peut se demander si d'autres navires ne pouvaient pas partir des ports français pour le rejoindre rapidement et assurer sa protection...

C'est juste des questions...

dynamo a écrit:Pouvons nous en déduire que c'est une opération mal planifiée, presque improvisée, et que les chances de réussite étaient faibles.

C'est l'impression que cela me donne...