Re: L'ombre d'un doute...
Posté: 02 Déc 2014, 22:26
Le but annoncé de cet excellent document est de se soustraire au jugement, en essayant seulement de comprendre et d'éclairer cette période cruciale de notre Histoire que sont les années d'occupation, à travers les itinéraires personnels de toutes sortes de célébrités.
Il y a tout de même une forme d'hypocrisie car, outre l'incitation au jugement et en en faisant état pour certains cas, on enfreint cette résolution.
Le cas de Coco Chanel est bien mis en évidence... Sur ce fil aussi !
Bruno Roy Henry qui la juge justement coupable, fait aussi justement remarquer quelle a été moins inquiétée que Sacha Guitry et Arletty.
Il faut noter qu'elle a bénéficié de la protection personnelle de Winston Churchill, ce qui lui évita un sort déplaisant en 1944. Elle se rendit en Suisse d'où elle rentra dix ans plus tard.
Bruno remarque l'absence d'artistes, y compris Fernandel. Certes il en manque beaucoup.
Il semble que la priorité et l'importance dans la citation des cas, se soient surtout focalisées en majorité sur les femmes, en raison de leur vie "rapprochée" avec l'occupant...
Mais, faut-il taire le nom des personnalités masculines qui, à des degrés différents, se sont montré germanophiles ?
Parmi les plus connus, on pourrait citer :
Louis Aragon qui pendant l'occupation, collabora à des publications avec l'aval de la censure allemande.
Alphonse de Châteaubriant, fondateur des groupes "Collaboration" inspiré par son rêve d'une Brocéliande Celto-Germanique.
Sans oublier Lucien Rebatet...
On voit donc que si, en s'en tenant uniquement aux personnages cités, on veut se livrer à des commentaires au cas par cas, il y aurait du grain à moudre.
Je ne pense pas que ce soit le sujet sur ce fil et pour ma part je me limite au jugement de ce document dont il faut souhaiter que la Télévision Française nous en diffuse d'autres de cette qualité.
Roger
Il y a tout de même une forme d'hypocrisie car, outre l'incitation au jugement et en en faisant état pour certains cas, on enfreint cette résolution.
Le cas de Coco Chanel est bien mis en évidence... Sur ce fil aussi !
Bruno Roy Henry qui la juge justement coupable, fait aussi justement remarquer quelle a été moins inquiétée que Sacha Guitry et Arletty.
Il faut noter qu'elle a bénéficié de la protection personnelle de Winston Churchill, ce qui lui évita un sort déplaisant en 1944. Elle se rendit en Suisse d'où elle rentra dix ans plus tard.
Bruno remarque l'absence d'artistes, y compris Fernandel. Certes il en manque beaucoup.
Il semble que la priorité et l'importance dans la citation des cas, se soient surtout focalisées en majorité sur les femmes, en raison de leur vie "rapprochée" avec l'occupant...
Mais, faut-il taire le nom des personnalités masculines qui, à des degrés différents, se sont montré germanophiles ?
Parmi les plus connus, on pourrait citer :
Louis Aragon qui pendant l'occupation, collabora à des publications avec l'aval de la censure allemande.
Alphonse de Châteaubriant, fondateur des groupes "Collaboration" inspiré par son rêve d'une Brocéliande Celto-Germanique.
Sans oublier Lucien Rebatet...
On voit donc que si, en s'en tenant uniquement aux personnages cités, on veut se livrer à des commentaires au cas par cas, il y aurait du grain à moudre.
Je ne pense pas que ce soit le sujet sur ce fil et pour ma part je me limite au jugement de ce document dont il faut souhaiter que la Télévision Française nous en diffuse d'autres de cette qualité.
Roger