Les Néo-Zélandais dans la guerre du Pacifique.

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour,

Des milliers de Néo-Zélandais ont combattu pendant la guerre du Pacifique dans les années 1940. Il y a une certaine ironie dans l'expression "la guerre du Pacifique". L'océan qui portait le nom de paix est devenu une arène de bataille entre le Japon d'un côté, et les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et leurs alliés de l'autre. C'était un conflit mené à grande échelle sur d'immenses distances : de Darwin à Midway, des Salomon à Iwo Jima. Pour les Néo-Zélandais, c'était une guerre menée près de chez eux.
La Nouvelle-Zélande a combattu dans trois zones principales : à Singapour, dans les mers autour du Japon et dans les îles Salomon. Il y avait des combats désespérés dans de petits avant-postes insulaires où l'on se souciait peu des règles de la guerre . Dans les îles, la pluie, la chaleur et l'humidité semblaient interminables. Le climat et les conditions ont fait des ravages innombrables
La guerre du Pacifique a eu de profondes conséquences pour la Nouvelle-Zélande. Elle a changé la politique internationale de la région d'une manière qui a perduré. Les liens de la Nouvelle-Zélande avec les États-Unis se sont renforcés après les efforts conjoints dans la région pendant la guerre. Les conséquences mondiales du conflit ont été énormes. L'utilisation d'armes atomiques au Japon, une semaine avant la capitulation japonaise, a mis fin à la guerre du Pacifique, mais a inauguré une nouvelle et horrible ère dans la guerre moderne.
La suite en anglais ici :
https://nzhistory.govt.nz/war/war-in-the-pacific

[alfa1965]

Merci Prosper pour le lien.
Effectivement, on pense aux Néo-zélandais pour les combats en Crète, en Afrique du Nord puis à Cassino avec le fameux bataillon maori.

[Prosper Vandenbroucke]

Un petit complément peut-être ?

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie du Pacifique occidental et central a été le théâtre de sanglants combats entre forces japonaises et alliées. Alors que l'effort de guerre de la Nouvelle-Zélande était à nouveau principalement concentrés sur l'Europe et le Moyen-Orient, des dizaines de milliers de militaires ont servi et combattu dans
le Pacifique.
L'objectif principal de l'effort de guerre dans le Pacifique de la Nouvelle-Zélande se situait les îles Salomon, où les trois armes ont menés une action considérable. Les navires de la Royal New Zealand Navy ont servi aux côtés des forces américaines, et dès fin 1942, des escadrons de chasseurs et de bombardiers de la Royal New Zealand Air Force (RNZAF)
L'année suivante, Guadalcanal était un point d'arrêt pour les hommes de l'armée néo-zélandaise de la 3° division, qui occupait Vella Lavella et l'île de Mono


Des troupes Néo-Zélandaises arrivent à Vella Lavella dans les îles Salomon.

Il ne faut pas perdre de vue non plus que dès 1944, la 3e Division a attaqué l'île de Nissan occupée par les Japonais, qui fait maintenant partie de la Papouasie Nouvelle Guinée.
Des aviateurs néo-zélandais ont contribués aux attaques contre les forces japonaises sur Rabaul et l'île de Bougainville. Des marins marchands civils néo-zélandais ont également servi dans le Pacifique, et qu'une poignée de navires marchands néo-zélandais ont été coulés par des raiders et des sous-marins allemands et japonais.

Au début de la guerre, la Nouvelle-Zélande disposait d'un réseau de plus de 50 stations d'observation côtière réparties entre Samoa, Tonga, les îles Cook, Fidji, les îles Gilbert et Ellice, Tokélaou et Fanning Island. Ceux-ci étaient occupés par un mélange de soldats et de civils néo-zélandais, et les observateurs côtiers indigènes. En 1942, 17 garde-côtes néo-zélandais capturés ont été exécutés parles Japonais à Tarawa.
Pendant la guerre, des troupes néo-zélandaises et des unités de la RNZAF étaient stationnées aux Fidji, aux Samoa occidentales et Tonga, où ils ont reçu un soutien précieux de la part des populations locales. Les troupes fidjiennes (rejointes par un petit nombre de Tongiens) a servi aux côtés des Néo-Zélandais dans les îles Salomon. Un nombre de
Samoans, Tongans et Cook Islanders se sont enrôlés dans les forces armées néo-zélandaises, en particulier le 28 Bataillon Maori.

De 1942 à 1944, des Néo-Zélandais étaient stationnés en Nouvelle-Calédonie, qui abrite le U.S. South Pacific Command, au sein duquel les forces néo-zélandaises opéraient.
La Nouvelle-Zélande a également soutenu Tahiti lorsque celle-ci rallia la France libre en 1940, en y envoyant le croiseur HMS Achilles.

[alfa1965]

En effet, la 3rd Division du Major-General Sir Harold Eric Barrowclough a joué un rôle important durant la campagne des îles Salomon et de Nouvelle Géorgie en chassant les Japonais de Vella Lavella entre juin et octobre 1943.