Forum Le Monde en Guerre

Pendant civil de la sinistre Kempetai, la Tokkō était l'équivalent de l'Ovra en Italie ou la Gestapo, cette unité avait été créée en 1911 avec pour mission de traquer les opposants politiques contraires au Showa comme le parti communiste japonais, interdit et dont le responsable Sanzō Nosaka, agent du Komintern s'était exilé aux États-unis.

Bonjour,

alfa1965 a écrit:cette unité avait été créée en 1911 avec pour mission de traquer les opposants politiques contraires au Showa comme le parti communiste japonais,

Je ne comprends pas la référence à Showa en 1911. Showa étant le nom posthume de l'empereur Hiro-Hito et l'ère a commencé en 1926.

Au plaisir de te lire.

Amicalement.

alfa1965 a écrit:Pendant civil de la sinistre Kempetai, la Tokkō était l'équivalent de l'Ovra en Italie ou la Gestapo...

Sa hiérarchie, sa répartition géographique et son organisation sont très peu documentées et il est difficile d'avoir des informations détaillées sur son fonctionnement.
Si tu as des informations, elles sont les bienvenues.

Je vais essayer de trouver un ouvrage sur le système répressif japonais et ferai un sujet dès que possible.

alfa1965 a écrit:Je vais essayer de trouver un ouvrage sur le système répressif japonais et ferai un sujet dès que possible.

Bonne initiative, c'est un sujet très intéressant, d'autant plus qu'il n'a jamais été abordé.

Genki Abe dirigeait cette police politique.

En 1932, Abe est nommé chef du bureau de la police politique Tokkō, l'équivalent japonais du FBI américain, combinant les fonctions d'investigation criminelle et de contre-espionnage. En vertu des lois de préservation de la paix, la Tokkō est spécialement chargée d'enquêter et de contrôler les groupes et idéologies politiques qui pourraient être une menace pour l'ordre public[1]. Abe se fait rapidement un nom à travers une vigoureuse campagne contre le parti communiste japonais et ses sympathisants suspectés de 1932 à 1933, période durant laquelle 19 personnes arrêtées pour « crimes politiques » meurent durant l'interrogatoire dans les locaux de la police, dont le célèbre écrivain prolétarien Takiji Kobayashi.

Après l'incident du 26 février 1936, Abe devient membre du conseil de l'application de la loi martiale de Tokyo. En 1937, il monte jusqu'au poste de surintendant-général de la police, le plus haut rang de l'administration policière. Il est renommé au même poste en 1940. En 1941, il devient vice-directeur du conseil de planification du cabinet.

En 1945, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Abe est ministre de l'Intérieur dans le cabinet de Kantarō Suzuki et président du conseil de planification du cabinet.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Genki_Abe

Signal Corps a écrit:

alfa1965 a écrit:Je vais essayer de trouver un ouvrage sur le système répressif japonais et ferai un sujet dès que possible.

Bonne initiative, c'est un sujet très intéressant, d'autant plus qu'il n'a jamais été abordé.

Il y a cet ouvrage, un peu cher cependant
https://www.amazon.com/Japanese-Police- ... 1780939728

Shiro a écrit:Bonjour,

alfa1965 a écrit:cette unité avait été créée en 1911 avec pour mission de traquer les opposants politiques contraires au Showa comme le parti communiste japonais,

Je ne comprends pas la référence à Showa en 1911. Showa étant le nom posthume de l'empereur Hiro-Hito et l'ère a commencé en 1926.

Au plaisir de te lire.

Amicalement.

Merci d'avoir rectifié, je me suis un peu mélangé les doigts sur le clavier qui n'est pourtant pas nippon.

alfa1965 a écrit:Genki Abe dirigeait cette police politique.

En 1932, Abe est nommé chef du bureau de la police politique Tokkō, l'équivalent japonais du FBI américain, combinant les fonctions d'investigation criminelle et de contre-espionnage. En vertu des lois de préservation de la paix, la Tokkō est spécialement chargée d'enquêter et de contrôler les groupes et idéologies politiques qui pourraient être une menace pour l'ordre public[1]. Abe se fait rapidement un nom à travers une vigoureuse campagne contre le parti communiste japonais et ses sympathisants suspectés de 1932 à 1933, période durant laquelle 19 personnes arrêtées pour « crimes politiques » meurent durant l'interrogatoire dans les locaux de la police, dont le célèbre écrivain prolétarien Takiji Kobayashi.

Après l'incident du 26 février 1936, Abe devient membre du conseil de l'application de la loi martiale de Tokyo. En 1937, il monte jusqu'au poste de surintendant-général de la police, le plus haut rang de l'administration policière. Il est renommé au même poste en 1940. En 1941, il devient vice-directeur du conseil de planification du cabinet.

En 1945, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Abe est ministre de l'Intérieur dans le cabinet de Kantarō Suzuki et président du conseil de planification du cabinet.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Genki_Abe

Les informations sur Genki Abe sont, certes, extrèmement intéressantes, mais malheureusement elles ne concernent que l'individu qui dirigeait cette organisation et non l'organisation elle-même.
il est très difficile de trouver et de rassembler des informations détaillées sur cette police secrète japonaise et très peu de travaux sembleraient avoir été publiés à son sujet.