Forum Le Monde en Guerre

En 45 Roosevelt est clairement opposé au maintien de la France en Indochine. Il estime que la France a eu suffisamment de temps pour traire (milked) l'Indochine. C'est ainsi qu'on verra l'OSS fournir une aide matérielle et financière à Ho Chi Minh.
(Non, non, vous ne rêvez pas !)

Mais non nous ne rêvons pas:
http://www.livresdeguerre.net/forum/con ... index=5316
Mis à par que "milked" est plutôt traduit par le terme "pillée"

Prosper Vandenbroucke a écrit:Mais non nous ne rêvons pas:
http://www.livresdeguerre.net/forum/con ... index=5316
Mis à par que "milked" est plutôt traduit par le terme "pillée"

Oui, mais, en l'occurrence, le verbe to milk est , volontairement, à prendre dans son sens "primaire", traire, qui comporte, ici, une connotation péjorative évidente, qui va au-delà du "pillage".

... and the people are worse off than they were at te beginning.

La méconnaissance crasse, par les Ricains, de l'histoire de la présence française en Indo-Chine, est stupéfiante! Nos missions chrétiennes étaient, déjà, sur place, dans la décennie 1750-1760, alors que les États-Unis n'étaient qu'une simple colonie britannique. Dans le genre "exploiteur-pilleur", la France était très loin du compte.
Le bourre-pif qu'ils se prendront, après nous, dans le coin, était largement mérité!

Loïc Charpentier a écrit:

Prosper Vandenbroucke a écrit:Mais non nous ne rêvons pas:
http://www.livresdeguerre.net/forum/con ... index=5316
Mis à par que "milked" est plutôt traduit par le terme "pillée"

Oui, mais, en l'occurrence, le verbe to milk est , volontairement, à prendre dans son sens "primaire", traire, qui comporte, ici, une connotation péjorative évidente, qui va au-delà du "pillage".

... and the people are worse off than they were at te beginning.

La méconnaissance crasse, par les Ricains, de l'histoire de la présence française en Indo-Chine, est stupéfiante! Nos missions chrétiennes étaient, déjà, sur place, dans la décennie 1750-1760, alors que les États-Unis n'étaient qu'une simple colonie britannique. Dans le genre "exploiteur-pilleur", la France était très loin du compte.
Le bourre-pif qu'ils se prendront, après nous, dans le coin, était largement mérité!

Ah mais loin de moi de prétendre le contraire Loïc
Il y une méconnaissance de la part des Américains concernant l'Histoire tout court. Tout ce qui ne touche pas aux "Boys" est largement méconnu!!!!

Loïc Charpentier a écrit:Le bourre-pif qu'ils se prendront, après nous, dans le coin, était largement mérité!

J'ai toujours été choqué par le mépris affiché pour l'armée française d'Indochine. Dans "nous étions soldats", la scène d'ouverture, où la légion tombe dans une embuscade, est ridicule.
Hé bien, à leur tour, ils ont vu !

Encore un joli site qui décortique bien les évènements survenus après la reddition du Japon et aussi les mésententes d'egos entre français, Leclerc, D'Argenlieu, Juin...

http://www.anai-asso.org/NET/document/le_temps_de_la_guerre/la_guerre_dindochine/leclerc_en_indochine/index.htm

Nota, un de mes oncles, ramassé parmi les réfractaires des monts d'Auvergne, par les recruteurs de Leclerc s'est retrouvé embarqué dans la 2ème DB et reviendra d'Indo 5 ans plus tard se faire démobiliser à Marseille. Il nous disait :" l'Indo c'est foutu, il y a eu trop de conneries de faites par nos politiciens. Il aurait fallu traiter tout de suite avec Hô Chi Minh !" Prémonitoire quand on voit que finalement Mendès-France ratifie les accord de Genève en juillet 1954 puis Kissinger en 1973 à la conférence dite de Paris. Un beau gâchis !

Pour l'anecdote, les accords de Paris se négociaient, à l'époque, à deux pas de chez moi à Verrières le Buisson et il m'est arrivé de croiser nuitamment la voiture diplomatique de Kissinger qui avait pour toute compagnie que son chauffeur et un seul accompagnateur.

Bonjour,

alberto a écrit:Il aurait fallu traiter tout de suite avec Hô Chi Minh !

Ce que Jean Sainteny avait entrepris, avant de se faire torpiller par le moine-marin.

brehon a écrit:Bonjour,

alberto a écrit:Il aurait fallu traiter tout de suite avec Hô Chi Minh !

Ce que Jean Sainteny avait entrepris, avant de se faire torpiller par le moine-marin.

Un épisode lamentable.

Leclerc était également pour une négociation.

J'ai photographié la plaque sur les morts d' Indochine près des Tuileries