Depuis 1940, l'Angleterre considérait que Hong Kong était indéfendable. Ce port insulaire le long de la côte chinoise n'était qu'à 650 kilomètres des bases aériennes de Formose (Taïwan) alors qu'il était à 2 500 kilomètres de la base anglaise de Singapour. L'Etat-Major anglais préconisait le retrait de la garnison qui était alors de quatre bataillons (environ 8 000 hommes). Pourtant, en 1941, le gouvernement britannique accepta l'offre du gouvernement canadien qui proposait d'envoyer 2 bataillons canadiens (environ 4 000 hommes) en renfort à Hong-Kong. Ce changement d'attitude était dicté par l'optimisme du général Grasett (Canadien) qui était convaincu qu'un renfort substentiel permettrait de résister à une attaque pendant une longue période et sauver ainsi l'honneur.
Le 27 octobre 1941, les Canadiens partaient pour Hong-Kong.
Infanterie canadienne à Hong Kong
Les Japonais attaquèrent au matin du 8 décembre 1941. Cette attaque sur Hong-Kong fut lancée par 3 000 Japonais bénéficiant d'une bonne couverture aérienne et d'un soutien d'artillerie. Le 25 décembre, les Anglais capitulaient. Les pertes japonaises s'élevaient à 3 000 hommes alors que 12 000 soldats britanniques et canadiens étaient capturés. Malgré les renforts canadiens, Hong-Kong n'avait résisté que 18 jours alors que l'état-major britannique prévoyait une résistance d'au moins 3 mois.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Hong_Kong