Forum Le Monde en Guerre

Fanacyr, attention à ce que tu écris: ces femmes n'étaient nullement consentantes mais plutôt des esclaves sexuelles razziées dans des pays occupés comme la Chine, la Corée (colonie japonaise en fait) ou les Philippines. Que les soldats se "reposent", c'est un fait et si ce sont des professionnelles c'est leur affaire, mais ici c'est tout à fait autre chose.
Cordialement.

Quand aux propos du maire d'Osaka ils n'engagent que lui et ne sont pas représentatifs de l'ensemble des Japonais bien sûr.

Shiro a écrit:

fredhongrie a écrit:J'ai vu cela dans un journal gratuit, ce matin

Sans vouloir te déranger quel journal gratuit?

Cordialement

Je ne sais pas, j'ai parcouru "20 heures", "direct demain" et "train urbain", comme chaque jour ...ce n'est pas un sujet qui me passionne mais ne faudrait il pas cesser l'hypocrisie, toutes les armées ont utilisé ce " soutien logistique", de gré ou de force !!!

Il est quand même plus que temps de faire cesser ces pratiques barbares ! Ce n'est pas parce qu'on a toujours été abrutis qu'il faille continuer à l'être !

Le Parisien.fr

20-05-2013

Une majorité de Japonais n'accepte pas qu'on justifie les ``femmes de réconfort``.

``Une grande majorité de Japonais se disent opposés aux récentes déclarations du bouillant maire de la ville d'Osaka qui a justifié les ``femmes de réconfort``, ces Asiatiques enrôlées de force dans les bordels de l'armée japonaise durant la dernière guerre, révèlent deux sondages publiés lundi``.

suite de l'article sur: www.leparisien.fr/flash-actualite-mondi ... 818627.php

La Libre Belgique.be

27-05-2013

AFP

Le maire d'Osaka s'explique sur les "femmes de réconfort".


"D'un point de vue historique, il n'est pas établi que le Japon ait fait une politique nationale des enlèvements ou du trafic humain."

Le maire de la ville japonaise d'Osaka s'est livré lundi à une séance d'auto-justification devant la presse internationale, après le tollé provoqué par ses propos sur les "femmes de réconfort" de l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Toru Hashimoto avait qualifié à la mi-mai de "nécessité" l'enrôlement de femmes dans les maisons de prostitution de l'armée impériale nippone, suscitant l'indignation en Corée du Sud et en Chine, ainsi que des commentaires très critiques aux États-Unis.

Vendredi, il s'est excusé pour ce propos mais lundi, il a souligné que les soldats japonais étaient loin d'avoir été les seuls à abuser des femmes, lors d'une intense séance de question-réponse devant de nombreux journalistes au club des correspondants étrangers du Japon.

Les agressions sexuelles et viols "ont existé sous le joug des forces armées américaine, britannique, française, allemande et ex-soviétique, entre autres, pendant la Seconde Guerre mondiale", a martelé celui qui est aussi co-dirigeant d'un parti nationaliste représenté au Parlement.

Le maire de la principale métropole de l'ouest japonais a affirmé que des armées autres que japonaises ont eu recours à des proxénètes, afin de permettre à leurs soldats d'obtenir des faveurs sexuelles dans des maisons de prostitutions.

"Je pense qu'il y a eu des formes de trafic d'êtres humains dans ce type d'établissements privés utilisés par les armées américaine et britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, a ajouté M. Hashimoto.

Ce trublion de la vie politique japonaise n'a apporté aucune preuve de ses dires et il n'existe pas d'éléments historique probant sur l'existance d'un système d'esclavage sexuel du même type que celui instauré pour l'armée japonaise.

Comme de nombreux nationalistes de droite japonais, M. Hashimoto s'est interrogé sur la réalité de l'implication de l'État nippon ou de l'armée impériale sur la gestion de ces maisons closes, ou les soldats profitaient des "femmes de réconfort".

"D'un point de vue historique, il n'est pas établi que le Japon ait fait une politique nationale des enlèvements ou du trafic humain", a-t-il assuré, tout en reconnaissant que la finalité de ces lieux restait "mauvaise", qu'ils soient géré par l'État, l'armée ou des proxénètes.

La plupart des historiens estiment à environ 200.000 le nombre de Coréennes, Chinoises et Philippines, notamment, obligées de travailler dans des bordels militaires de campagne japonais pendant la Seconde Guerre mondiale."

www.lalibre.be/international/article/81 ... nfort.html

Trop tard, le mal est fait ... Même s'il dansait la danse de la vahinée sur une table .....

Un seul réconfort, la France a affiché, clairement son choix, avec les bmc ..

Tout le monde se voile la face alors que toutes les armées du monde ont utilisé ce support "humain", sous une forme ou une autre !

fbonnus a écrit:Trop tard, le mal est fait ... Même s'il dansait la danse de la vahinée sur une table .....

C'est vrai car pas mal de Partis se désolidarisent de lui.

Si je puis me permettre, le maire d'Osaka est pour ma part nationaliste. Son attitude n'engendre que de la haine vis à vis du Japon. Pour moi, il n'est nullement patriote.

fredhongrie a écrit:Tout le monde se voile la face alors que toutes les armées du monde ont utilisé ce support "humain", sous une forme ou une autre !

Ces femmes ont été prises de force. C'est cela qui fait la grande différence.

Shiro a écrit:Ces femmes ont été prises de force. C'est cela qui fait la grande différence.

Absolument chère Chantal, et c'est là tout le scandale et l'horreur !

Bises