hada a écrit:merci beaucoup
on peut déja voir la différence entre les propos de la fille de ishii
et celle de tôjô.
St Ex a écrit:Merci Romuald, c'est tjrs intéressant.
St Ex
romualdtaillon a écrit:"Je crois que ces recrues enrôlées dans les écoles supérieures par les unités ont aussi été victimes. Ils étaient naïfs. Ce n’était certainement pas de leur propre chef qu’ils ont commis des choses si horribles à d’autres humains. Ils n’avaient pas d’autre choix que d’obéir aux ordres. »
« Autant que j’en sache, c’est exact qu’un pacte a été conclu. Mais ce sont les américains qui ont approché mon père, pas l’inverse. Ce sur quoi je voudrais insister est ceci : n’est-il pas important que pas un seul homme sous le commandement de mon père n’ait jamais été accusé comme criminel de guerre ? Je suis vraiment désolée pour ceux qui ont eu à vivre en réclusion forcée afin d’échapper à d’éventuelles poursuites mais n’eut été du courage de mon père en concluant ce pacte avec les occupants…vous savez ce que je veux dire.
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Merci Romuald.
Et aller la vieille antienne des pauvres bourreaux obliges d'obeir aux ordres....
Pauvres criminels obliges de se cacher ! J'en ai les larmes au yeux.
Je suppose que les autorites americaines n'ont toujours pas reconnu la realite des "pactes" passes par Mac Arthur ?
Un débat récurrent : la question des armes biologiques américaines
Dans une note datée du 21 décembre 1951, le secrétaire d'État américain à la Défense, Robert Lovett, demanda aux chefs d'état-major interarmes (Joint Chiefs of Staff) de fournir des directives « pour l'emploi d'armes chimiques et bactériologiques. [27] » ; confrontés au même problème de l'énorme supériorité numérique chinoise, les Japonais avaient, avant 1945, déjà songé aux mêmes moyens et les Américains avaient soigneusement récupéré les résultats de leurs travaux. Selon la Chine et la Corée du Nord, ces armes auraient été utilisées sur une grande échelle dès le début de l'année 1952 [28].
L'utilisation de l'arme biologique fut mise en cause, à tort, le 22 février 1952 lorsque le ministre des Affaires étrangères nord-coréen, Pak Hon-Yong, accusa officiellement les Américains d’avoir répandu en Corée du Nord des « insectes-vecteurs » diffusant la peste, le choléra et « d’autres maladies ». Deux jours plus tard, Zhou Enlai porta la même accusation et, le 8 mars, il affirma qu’entre le 29 février et le 5 mars des avions américains avaient répandu à soixante-huit reprises des insectes porteurs de germes pathogènes sur la Mandchourie.
Le 12 mars 1952, le secrétaire d’État américain Dean Acheson sollicita officiellement le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de mener une enquête dans les régions signalées par les Nord-Coréens et les Chinois. Le CICR présenta sa requête le même jour à la Corée du Nord et à la Chine, puis de nouveau le 28 mars, le 31 mars et le 10 avril. Ses démarches ne reçurent jamais de réponse de la part des autorités chinoises et nord-coréennes. [29]
Les États-Unis soumirent alors au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution en vertu de laquelle le CICR serait invité à mener des investigations en Chine et en Corée du Nord. Malgré dix voix sur onze en faveur de la motion américaine, le projet de résolution ne put être adopté, l'URSS y mettant son veto. Après une nouvelle initiative américaine à l’ONU, en avril 1953, elle se déclara prête à retirer ses accusations, à condition que les États-Unis, de leur côté, renoncent à demander une investigation.
Dès lors, il paraissait clair que les allégations de la Corée du Nord reposaient sur des preuves forgées de toutes pièces. Ce fut effectivement le cas. En effet, des documents soviétiques publiés en 1998 évoquent une mise en scène macabre organisée par les Nord-Coréens et leurs conseillers soviétiques.
Ainsi, le 18 avril 1953, le lieutenant-général V. N. Razuvaev, ambassadeur soviétique en Corée du Nord, informa Beria, membre du Politburo et chef de la Sécurité d'État, le futur KGB, qu’en février/mars 1952, « en collaboration avec des conseillers soviétiques, un plan d’action avait été imaginé par le ministère de la Santé nord-coréen) » et que, par la suite, les mesures suivantes furent prises : mise en quarantaine de régions qu’on prétendait infectées de la peste ; enfouissement de cadavres dans des fosses communes, puis révélation de ces charniers à la presse internationale ; envoi à Pékin de « matériel » en vue de son exhibition, avant l’arrivée prévue des deux commissions internationales [30] autorisées à l'examiner. [31]
Le 2 mai 1953, le Kremlin chargea l’ambassadeur soviétique à Pékin, V. N. Kuznetsov, de transmettre le message suivant à Mao :
« Le gouvernement soviétique et le Comité central du PCUS furent induits en erreur. La diffusion par la presse d’informations concernant l’utilisation par les Américains d’armes bactériologiques en Corée était basée sur des informations fallacieuses. Les accusations contre les Américains étaient fausses. [32] »
Et, à l’intention du chargé d’affaires soviétique en Corée du Nord :
« Nous recommandons que la question d’une guerre bactériologique (…) ne soit plus abordée au sein d’organisations internationales et d’organes de l’ONU. (…) Les ouvriers (sic) soviétiques impliqués dans la fabrication de la soi-disant preuve d’un emploi d’armes bactériologiques seront sévèrement punis. [33] »
La thèse chinoise et nord-coréenne fut reprise en 1988 par deux historiens canadiens, Stephen Endicott et Edward Hagerman, professeurs à l'université de York (Toronto) et auteurs de The United States and Biological Warfare. Secrets from the Early Cold War and Korea (Indiana University Press, Bloomington et Indianapolis, 1988), puis de nouveau dans un article publié dans la collection Manières de voir du Monde Diplomatique (août-septembre 2003). Dans cet article, MM. Endicott et Hagerman disent s'être appuyés sur des archives américaines « dévoilées parcimonieusement » (sic) (cf. plus bas le commentaire du professeur Ed Regis) et sur des documents provenant des archives gouvernementales et militaires de Pékin. [34] Ils citent par ailleurs un extrait d’une lettre du 12 avril 1977 envoyée à M. Endicott par M. John Burton, chef démissionnaire du Département australien des Affaires étrangères en 1952 et membre de la International Scientific Commission ayant examiné le « matériel » bactériologique fourni par les Chinois (cf. plus haut le rapport de Razuvaev à Beria).
« Je suis allé en Chine en 1952, écrit John Burton, pour évaluer les affirmations sur la guerre bactériologique. Sans détailler les preuves, je suis revenu convaincu que les officiels chinois croyaient que celles-ci étaient concluantes. À mon retour, Alan Watt, mon successeur comme chef du département australien des affaires étrangères, m'a informé que, à la lumière de mes déclarations, il avait cherché des réponses à Washington et qu'il avait été informé que les Américains avaient utilisé des armes biologiques en Corée, mais uniquement à titre expérimental. [35] »
Les documents d'archives américains et les témoignages recueillis par les professeurs Endicott et Hagerman font état d'un programme complet d'armes biologiques : « bombes à plumes », porteuses de spores du charbon céréalier, aérosols provoquant l'infection des voies respiratoires, « insectes vecteurs » pouvant diffuser le choléra, la dysenterie, la typhoïde et le botulisme. Ces armes devaient être opérationnelles pour le 1er juillet 1954, «avec des capacités (…) susceptibles d’être mises en œuvre dès le mois de mars 1952 ».
Est-ce que les Américains se sont livrés en Corée à des expériences destinées à tester l’efficacité de ces armes ? se demandent MM. Endicott et Hagerman. La réponse est positive, disent-ils, « selon des documents conservés dans les archives gouvernementales et militaires chinoises » et selon le rapport d’un expert canadien qui concluait que, « malgré quelques anomalies (sic), les indices chinois étaient fiables. » MM. Endicott et Hagerman admettent cependant que « parmi les réfutations les mieux connues » des accusations chinoises et nord-coréennes figure « un rapport rédigé par trois savants canadiens à la demande du gouvernement américain. [36] »
Dans un article paru le 27 juin 1999 dans le New York Times, Ed Regis, professeur à la Rutgers University et auteur de The Biology of Doom: The History of America's Secret Germ Warfare Project (New York: Henry Holt and Company, 1999), souligne que, dans leurs travaux, Endicott et Hagerman reconnaissent implicitement que 20 années de recherches ne leur ont pas permis de découvrir un seul document d’archives américain qui prouverait une utilisation quelconque de l'arme bactériologique en Corée et en Chine. Ils acceptent les documents de circonstance fournis par les Chinois et les Nord-Coréens sans la moindre analyse quant à leur fiabilité, dit le professeur Regis, alors qu'on sait pertinemment que les Chinois et les Nord-Coréens récrivaient l’histoire dans un but propagandiste, et qu’ils avaient les moyens, les motifs et l’occasion de forger des preuves. Par conséquent, conclut-il, l’allégation extrêmement contestable d’Endicott/Hagerman (« their extraordinary dubious claim ») équivaut en fait à une disculpation de l’accusé.
Les historiens ont mis en évidence que la guerre bactériologique américaine n'a jamais existé et qu'elle a été montée de toutes pièces par le journaliste australien Wilfred Burchett, qui était un agent d'influence travaillant pour le compte de l'URSS[37]. Le journaliste français Pierre Daix a démontré dès 1976 dans son ouvrage J'ai cru au matin comment l'Australien avait construit cette affaire.
Igor a écrit:Bonsoir
Concernant l'usage d'armes bactériologiques par les Etats-Unis en Corée, voici ce qu'on peut lire sur wikipedia:Dans une note datée du 21 décembre 1951, le secrétaire d'État américain à la Défense, Robert Lovett, demanda aux chefs d'état-major interarmes (Joint Chiefs of Staff) de fournir des directives « pour l'emploi d'armes chimiques et bactériologiques. [27] » ; confrontés au même problème de l'énorme supériorité numérique chinoise, les Japonais avaient, avant 1945, déjà songé aux mêmes moyens et les Américains avaient soigneusement récupéré les résultats de leurs travaux. Selon la Chine et la Corée du Nord, ces armes auraient été utilisées sur une grande échelle dès le début de l'année 1952 [28].
Les historiens ont mis en évidence que la guerre bactériologique américaine n'a jamais existé et qu'elle a été montée de toutes pièces par le journaliste australien Wilfred Burchett, qui était un agent d'influence travaillant pour le compte de l'URSS[37]. Le journaliste français Pierre Daix a démontré dès 1976 dans son ouvrage J'ai cru au matin comment l'Australien avait construit cette affaire.
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