Post Numéro: 27 de romualdtaillon 08 Mar 2007, 17:43
Shinzo Abe démontre qu'il est le digne petit-fils du criminel et ancien premier ministre Nobusuke Kishi.
Selon AP et Kyodo news, il aurait déclaré hier en réponse à une question posée en chambre par l'un des (rares) députés de l'opposition, qu'il rejettait du revers de la main la parole des femmes qui ont témoigné au congrès américain et qu' "aucun des témoignages présentés ne reposait sur une preuve quelconque. En conséquence, même s'il y avait une résolution (américaine) nous ne nous excuserons pas."
Toshio Ogawa, le député du parti démocrate qui avait posé la question a répliqué : "À moins que le Japon n'offre ses excuses, Je crains que la communauté internationale ne conclue que le Japon n'a appris aucune leçon sur les droits humains à parir de cette guerre, inititiée par le Japon."
Cette rebuffade d'Abe n'a pas semblé décourager Yong-soo Lee, une coréenne de 78 ans qui se dit victime d'enlèvement à 14 ans en 1944.
"Le gouvernement japonais ne doit pas fuir ses responsabilités. Je veux qu'ils s'excusent et qu'ils admettent qu'ils m'ont enlevé quand j'étais une jeune fille, pour me forcer à être une esclave sexuelle. J'étais si jeune. Je ne comprenais pas ce qu'il me faisaient. Parfois, mes pleurs et mes cris retentissent encore à mes oreilles. Encore aujourd'hui j'ai de la difficulté à trouver le sommeil."
Japan PM : No more WWII Brothels apologies , New York Times, No sex slaves apology : Abe, Japan times