Coupée de la métropole, l'Indochine se retrouve isolée, les Britanniques empêchant le ravitaillement de la colonie et l'acheminement de renforts.
Les Japonais envoient un ultimatum à Vichy exigeant le passage des troupes nippones, l'occupation de bases terrestres et maritimes dans le Tonkin. L'amiral Decoux, qui a succédé au général Bridoux fait traîner en longueurs les pourparlers sur les modalités de l'accord passé à Tokyo le 30 août 1940. Un premier coup de force survient lorsque la 5e division japonaise se dirige vers le Tonkin, l'intervention diplomatique française fait retomber la tension.
La 5e division du général Nakamura franchit la frontière à Dong-Dang le 22 septembre, malgré les tentatives d'un cessez-le feu, le 24, Langson est investi par les Japonais. Supérieurs numériquement, disposant d'artillerie, les Japonais utilisent l'aviation pour bombarder les 5000 français dont une grande partie sont les légionnaires du II/5 REI doivent abandonner leurs positions, faute de munitions. Le 25, le général Mennerat fait hisser le drapeau blanc à 10 heures. Le 27, un cessez-le-feu est signé.
Les Japonais s'installent en Indochine, sans l'occuper mais utilisent les bases navales, les aéroports et font transiter leurs troupes.
Les prisonniers capturés à Lagnson (2500 hommes) sont libérés le 5 octobre 1940.
Durant cette courte campagne, les Français déplorent 800 tués.
ALEX