Elle appartient aux jeunes volontaires féminines, à peine sorties du lycée, aux commandes de batteries anti-aériennes, qui avaient cessé de tirer sur les bombardiers et mirent la hausse à zéro pour tirer sur les chars allemands dans la région de Goumrak qui avançaient en leur direction.
Des Stukas ne tardèrent pas à intervenir et chaque fois que les canons anti-aériens se taisaient, les Allemands se disaient que leurs opposants avaient tous été exterminées. Mais toujours après un moment de silence, les tirs reprenaient.
Source : Stalingrad d'Antony Beevor