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La Slovaquie

Après l'opération Barbarossa, les forces de l'Axe contraignent l'URSS au repli.
Après une série de succès, l'Allemagne s'enlisera progressivement puis cédera à Stalingrad et à Koursk.
MODÉRATEURS: alfa1965

La Slovaquie

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Slovak  Nouveau message 17 Aoû 2006, 16:55

Etant d origines slovaque j aimerais savoir si vous aviez des informations sur ce qui ce passat dans ce pays pendant la guerre. J ai appris il y a environ 1 an que la résistance en 1944 avait bloqué plusieurs division allemandes dont une SS blindée dans les Carpates et cela avait permis aux russes de prendre Budapest beaucoup plus facilement. Il a mème été ajouté dans le texte que cette résistance qui fut réprimée dans le sang aurait racourci la fin de la guerre d au moins 6 mois dut faites des unités allemandes bloqués qui ne pure défendre les grandes villes qui tombèrent donc beaucoup plus vites sous l emprise des soviétiques. Merci d avance pour vos réponses


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 18 Aoû 2006, 05:58

Première information que tu connais sûrement déjà, c'est que la Tchécoslovaquie était un pays et que les accords de Munich céderont à l'Allemagne les Sudètes pour tenter d'éviter la guerre. Seulement, Adolf Hitler violera cet accord et fera passer la Bohème et la Moravie sous protectorat Allemand en laissant la Slovaquie devenir un État indépendant mais étroitement lié à l'Allemagne. Ce n'est que lorsque les Allemands seront en déroute que la Slovaquie changera son fusil d'épaule, mais pas avant d'avoir collaboré étroitement avec le Reich au sujet de la Solution Finale.


 

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Réponse

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Slovak  Nouveau message 18 Aoû 2006, 16:50

Je ne veux surtout pas donnés l impression d éssayer de redoré le blason de la Slovaquie mais la situation du pays pendant la guerre est quelque peu comparable celle de la France a la mème époque. Il y a effectivement le gouvernement de Mgr Tiso qui a effectivement étroitement collaboré avec les allemands.
Mais je voudrait retenir un point: Lorsque la résistance a vraiment secoué le pays les russes venait seulement de passé la frontières a l est du pays et le pays étant montagneux ils leur a fallut un long moment pour arriver jusque Bratislava, la capitale, qui se trouve a l autre bout du pays. Les résistants n ont donc pas attendut le dernier moment pour "retourner leur veste"(Cette expression ne me plait pas je préfère dire:révolter)
Autre point:Après l invasion de la partie ouest du pays,la Bohème-Moravie et que le reste du pays, la Slovaquie, passat sous un régime politique de collaboration, une partie de l armée partit au Royaume-Uni pour continuer le combat, installat un gouvernement provisoire et portat le nom de,Armée de libération tchécoslovaque comparable a la france libre, a plus petite échelle,bien entendu mais qui participa néanmoins au débarquement de normandie.
Il y eu aussi un autre gouvernement provisoire Tchécoslovaque en URSS qui se battut aux cotés des russes et les aidat a libérer une partie du pays.C est d ailleurs ce gouvernement qui devint le gouvernement tchecoslovaque d après guerre.


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de aetius753  Nouveau message 18 Aoû 2006, 23:12

il me semblerai que au déclenchement de barbarossa; il y avait une division slovaque pret a "combattre le bolchevisme"; et d'après ce que j'ai lu; c'est elle qui se comporta le mieux au front (sans prendre en compte les finlandais) comparé aux roumains; italiens et hongrois. Par la suite je ne sais pas si il y en a eu d'autres mais j'espere vous avoir ouvert une piste qui est un peu écarté du sujet; mais qui parle de la slovaquie dans la guerre quand meme :D
bonnes recherches quand meme :wink: :wink:

ps: raccourcir la guerre de 6 mois me parait trop; si les russes aurait été retardés par ces divisions; les allemands auraient attendu que les américains prennent Berlin pour les proteger des soviétiques; et par conséquence la guerre se serait fini avant fin 1945 a mon opinion


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 19 Aoû 2006, 04:05

Bonjour Slovak. Je ne cherchais pas à minimiser le rôle de la Slovaquie quand ils ont rejoint le camp allié. Je ne voulais pas non plus juger de ce qu'ils ont fait quand ils ont subi la pression allemande. Je tentais seulement d'énoncer quelques faits, notamment que la Slovaquie était partie intégrante de la Tchécoslovaquie avant qu'Hitler et les accords de Munich n'interviennent dans les affaires de ce pays.


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Mikoyan  Nouveau message 20 Aoû 2006, 10:23

Oui les combats en janvier 1944 de l’Arme Rouge en Tchécoslovaquie furent en effet décisifs. Parmi cette Armée Rouge (4e Front d’Ukraine) : 1er Armée de la Garde, 18e et 38e Armée, couvert par la 8e Armée aérienne, comptait le 1er Corps d’Armée tchécoslovaque (général L. Svoboda). Un de ses détachements baptisé « Jan Jijki » comptait 498 slovaques, 115 Tchèques, 149 soviétiques, 10 français, 8 hongrois, 2 anglais, 2 allemands et 1 américain ! En sus il y avait bien évidement les remarquables partisans tchécoslovaques combattant à l’intérieur même du dispositif ennemi.
Ils faisaient face au groupe d’armée A, comprenant des unités de la XVIIe armée, la 1er PzA et la Ier armée hongroise.
Dans un premier temps le 1er CA tchécoslovaque à combattu dans le secteur de Liouboutine avec la 1er Armée de la Garde, dans le but de déboucher dans les vallées de l’Oder et de la Vistule. Puis il fut reversé à la 18e armée pour combattre dans le secteur de Ruzomberok, sur le Vàh.

En quelques jours et malgré un terrain et une météo désavantageuse, le 4e Front d’Ukraine va progresser de 200 klm tout en infligeant de lourdes pertes : 25. 000 hommes mis or de combat et s’emparent de 600 canons et mortiers et de 25 chars.

Le 26 avril, l’offensive du 4e front défait totalement la défense allemande, Brno est libérée. Le 18e Armée et le 1e CA tchécoslovaque s’emparent de Zilina. Le corps est maintenant aux ordres de K. Klapatchek, Svoboda devient ministre de la guerre au sein du nouveau gouvernement tchécoslovaque (formé le 5 avril à Kosice). Il faut aussi noté que le 1er CA tchécoslovaque est également appuyé à partir de ce moment par une division aérienne tchécoslovaque.

Le 1er mai, c’est l’insurrection à Prague, un combat intense s’engage autour de la ville entre allemand et partisans. Une des divisions de Vlassov, fait faux bond aux allemands et engage le combat du côté des partisans. Le 6 mai, le 1er CA tchécoslovaque, reprend sa marche en avant et progresse de 20 klm dans la journée. Ce qui a beaucoup épaté les soviétiques.
La ville tombe aux mains des soviétiques le 9 mai avec l’entrée de la 1ère brigade blindée tchécoslovaque (Major V.Janko).
À Prague le 1er CA tchécoslovaque est transformée en 1er Armée tchécoslovaque. Ce qu’il advint de cette unité par la suite, je ne sais pas, il faudrait que je cherche, probablement envoyée combattre en Allemagne.


 

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Re: La Slovaquie

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de tietie007  Nouveau message 04 Fév 2007, 22:30

Slovak a écrit:Etant d origines slovaque j aimerais savoir si vous aviez des informations sur ce qui ce passat dans ce pays pendant la guerre. J ai appris il y a environ 1 an que la résistance en 1944 avait bloqué plusieurs division allemandes dont une SS blindée dans les Carpates et cela avait permis aux russes de prendre Budapest beaucoup plus facilement. Il a mème été ajouté dans le texte que cette résistance qui fut réprimée dans le sang aurait racourci la fin de la guerre d au moins 6 mois dut faites des unités allemandes bloqués qui ne pure défendre les grandes villes qui tombèrent donc beaucoup plus vites sous l emprise des soviétiques. Merci d avance pour vos réponses


Voici une petite synthèse que j'ai faite par rapport à un article de François de Lannoy, dans 39-45 Magazine, n°136, octobre 1997.



Naissance de la Slovaquie.

a) Le démantèlement de la Tchécoslovaquie.

Le 7 octobre 1938, au moment où les allemands occupent les Sudètes, Mgr Tiso, chef du parti populiste qui pendant 20 ans s’est battu pour le respect des droits slovaques contre le centralisme tchèque, déclare l’autonomie de la Slovaquie. Puis le 14 mars 1939, sous la pression d’Hitler, il proclame l’indépendance. Deux jours plus tard, avec la création du Protectorat de Bohême-Moravie, la Tchécoslovaquie a cessé d’exister.

b) Nature de l’Etat slovaque.

Le nouvel Etat, avec 3 millions d’habitants qui a pour capitale Bratislava, est dirigé par un prélat et compte, parmi son personnel politique de nombreux ecclésiastiques. Il n’est ni démocratique, ni autoritaire et encore moins fasciste, mais cas unique à cette époque en Europe, fondé sur la doctrine sociale chrétienne. Cela ne l’empêche pas, par la force des choses, d’être étroitement soumis au Reich.
Dès la proclamation de l’indépendance, Mgr Tiso est contraint de placer la Slovaquie sous la « protection » du Reich. Les modalités de ce protectorat sont définies et signées dès le 17 mars 1939. Cet accord valable 25 ans prévoit :
la prise en charge par l’Allemagne de la défense, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la Slovaquie.
Le droit pour l’Allemagne d’établir des installations militaires sur les frontières slovaques quand bon lui semblera.
La possibilité pour le gouvernement slovaque d’organiser ses propres forces militaires à condition que cela se fasse en étroit accord avec la Wehrmacht.
L’obligation pour la Slovaquie d’aligner sa politique étrangère sur celle du Reich.

Quelques jours après la signature de ce traité, la première clause n’est pas respectée par la nation protectrice. Le 24 mars 1939, trois colonnes motorisées hongroises pénètrent en territoire slovaque. Quelques avions slovaques décollent du terrain de Spisska Nova Vès, mais en riposte, les Hongrois bombardent le terrain, et le 25 mars, devant l’absence de réaction des allemands, Mgr Tiso est obligé de signer un cessez-le-feu. Le 30 mars, la Slovaquie est contrainte de céder à la Hongrie 1 700 km2 de territoire peuplé par 70 000 habitants dont une bonne partie hongroise.
Aussi, pour éviter que son Etat soit dépecer par ses voisins, Mgr Tiso multiplie les gestes d’allégeance envers Berlin. Parmi ses gestes, l’engagement de la petite armée slovaque aux côtés de la Wehrmacht en Pologne et en Russie.

L’armée slovaque.

c) L’armée de terre.

Dès la déclaration d’autonomie, en octobre 1938, les dirigeants slovaques mettent en place une armée. Les unités slovaques, conformément au 4eme point du Traité avec l’Allemagne, vont participer à l’invasion de la Pologne. Mgr Tiso, en septembre 1939, décrète la mobilisation de l’armée et de la garde Hlinka, formation paramilitaire du parti populiste slovaque. 115 000 réservistes sont appelés sous les drapeaux. 3 divisions d’infanterie et une division d’infanterie légère motorisée sont constitués. Ces forces sont intégrées dans la 14.Armee du Général List, alors stationnée en Slovaquie, le long de la frontière polonaise. Outre cette participation directe aux opérations, la Slovaquie met à la disposition de la Luftwaffe son terrain de Spisska Nova Vés.

Lors de l’invasion de la Russie par l’Allemagne, le 22 juin 1941, Mgr Tiso se range aux côtés du Reich. 2 divisions et un groupe rapide sont formés. Ces 3 unités regroupent 1 346 officiers et 40 393 sous-officiers et soldats. Les forces slovaques sont engagées à partir du mois d’août au sein de la 17.Armee, une des composantes du GA.Sud, sous la direction du Général Catlos, à la fois chef d’état-major général et Ministre de la Défense. Mais en fait, seuls 18 000 soldats iront au front, constitués en 2 divisions :
une division rapide (Ryhchla Division).
Une division de sécurité (Zaistna divizia).

La division rapide est formée de deux régiments d’infanterie, d’un régiment d’artillerie et d’un bataillon de chars. Elle participe à la conquête de la Crimée, mais elle perdra tout son équipement lourd lors de l’évacuation de la tête de pont du Kouban, en 1943. Elle est alors reformée sous l’appellation de la 1re division d’infanterie slovaque. A la tête de la division rapide se succèderont les généraux Josef Turanec et Augustin Malar.
La division de sécurité comprend 3 bataillons engagés sur les arrières du GA.Sud dans la lutte anti-partisans. Dès l’année 1942, elle connaît de nombreux cas de désertion, 800 soldats slovaques rejoignent les partisans ukrainiens. En juillet 1942, à l’occasion d’une réunion de la commission de Défense Nationale de la diète de Bratislava, le général Catlos constate que le défaitisme gagne tant la troupe que les officiers et que l’influence de Londres et de la propagande communiste se fait sentir.
La situation empire en 1943. Ainsi, à la 1re division d’infanterie, un régiment entier et son encadrement, soit 2 000 hommes, passe à l’ennemi. Un peu plus tard, en Crimée, 140 soldats rejoignent les partisans soviétiques à Odessa.
En septembre 1943, le général Catlos intervient auprès de l’OKW pour que ses forces soient retirées du front de l’Est. Hitler refuse et demande au contraire que la Slovaquie augmente son contingent. Catlos obtint finalement que ses unités soient placées sur un front plus calme.
Les deux divisions sont alors retirées du front russe et amalgamée en une nouvelle unité baptisée « brigade technique ». Cette brigade devint une division et fut envoyée en Italie du Nord.

d) L’armée de l’air.

En 1940, l’armée de l’air slovaque comprend trois groupes de chasse, trois groupes de reconnaissance et une unité technique. Ces forces interviennent pendant la campagne de Pologne puis en Russie. En URSS ne sont envoyés que deux des trois groupes de chasse, équipés d’avions tchèques Avia B-534 et un groupe de reconnaissance équipé de Letov S-328 biplans, matériel, alors complètement démodés.
Aussi, dès octobre 1941, les unités aériennes slovaques sont retirées du front de l’Est et envoyées en Allemagne pour être rééquipées. Au cours de l’été 1942, ces forces, réduites à un groupe de chasse (n°14) équipé de Me-109E et à un groupe de reconnaissance reviennent sur le front et sont intégrées à la Luftflotte 4 qui assure l’appui aérien du GA.Sud. Les aviateurs slovaques du groupe de chasse subissent de lourdes pertes au cours de l’automne 1943 et sont rééquipées de Me 109G, ceux du groupe de reconnaissance reçoivent des bombardiers He 111.
L’armée de l’air slovaque qui comprenait environ 4 000 hommes, n’a jamais eu plus de 80 appareils en état de combattre.

L’armée slovaque à la fin de la guerre.

En décembre 1943, un groupe d’opposants slovaques au régime de Mgr Tiso fondent un Conseil National Slovaque, où siègent les anciens partisans de la Tchécoslovaquie ainsi que des communistes, et se met sous la protection des soviétiques. Il organise des maquis avec des déserteurs, des agents tchèques, des prisonniers évadés, et des partisans soviétiques. Il obtient le ralliement de certains militaires comme le lieutnant-colonel Jan Golian, commandant les troupes du district de Banska-Bystrica. Au cours de l’été 1944, le Conseil engage des pourparlers avec le général Catlos et le général Malar, commandant les troupes de Slovaquie orientale, pour faire passer l’armée slovaque dans le camp allié.
Le 25 août, la garnison de Turciansky et son chef, le colonel Perko, se rallient au maquis après avoir assassiné un général allemand. Le 26 août, Mgr Tiso est sommé de se débarrasser du général Catlos jugé peu sûr par les allemands. Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, les insurgés capturent le général Turanec, pro-allemand. Le 29 août, les troupes allemandes rentrent en action, arrêtant le général Malar. Catlos s’enfuit à Bratislava. Il rejoint le maquis le 3 septembre. Mais les insurgés, inquiets de son double-jeu, le livrent aux soviétiques qui le fusillent.
En septembre-octobre 1944, 4 divisions allemandes dont deux SS, épaulés par les 15 000 membres de la garde Hlinka, matent la rebellion, 2 000 slovaques vont trouver la mort. Comme à Varsovie, l’armée rouge ne bougea pas, laissant les insurgés se faire massacrer. Une vaste répression tombe sur le pays. 19 000 personnes sont arrêtées, 2 250 sont fusillées. Toujours en place, Mgr Tiso refusera de changer de camp, et au moment de l’arrivée des troupes soviétiques, il se replie, avec son gouvernement en Autriche et se met sous la protection des troupes américaines.
En octobre 1945, il est livré aux nouvelles autorités tchécoslovaques. Son procès commence le 3 septembre 1946, il sera condamné à mort et pendu le 19 avril 1947.


 

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