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Stalingrad, ébauche chronologique

Après l'opération Barbarossa, les forces de l'Axe contraignent l'URSS au repli.
Après une série de succès, l'Allemagne s'enlisera progressivement puis cédera à Stalingrad et à Koursk.
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Stalingrad, ébauche chronologique

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Mikoyan  Nouveau message 21 Avr 2006, 13:26

Pour mieux comprendre le déroulement de la bataille, je m’évertue avec l’appui des sources soviétiques (Eremenko, Tchouïkov) et les infos données par Beevor dans son bouquin, de reconstituer une chronologie tres concise de la bataille.
Je le soumet à votre sagacité, pour m’apporter des précisons, des amendements. Toute remarque sera la bienvenue, surtout en ce qui concerne les troupes allemandes pour lesquelles je ne dispose d’aucune source.


Ebauche d’une chronologie de la bataille :

12 septembre : Pliant depuis le Don, en deux mois de très durs combats contre les puissantes troupes de Paulus, la 62e armée est acculées sur sa dernière ligne de replie : la ville même de Stalingrad. La situation est alarmante, les troupes allemandes ayant débouchée sur la Volga à Kouporosnoié et à Latachanka ont isolées dans leurs étaux la 62e armée, enfermée dans Stalingrad.
Lopatine s’étant ouvert à Eremenko que la 62e armée n’est pas en état de défendre Stalingrad, celui-ci le relève de ses fonctions sur le champ et le remplace par Tchouïkov, qui lui, déclare fermement qu’il défendra Stalingrad jusqu'à son sang.
Pour les troupes les consignes sont claires, la prikaze N° 227, intitulée « plus un pas en arrière » sera appliqué à la lettre. La ville ne doit pas tombée, la Volga ne doit pas être franchie, a ordonné Staline.
En signe fort, Tchouïkov installe d’emblée son PC au plus avant, sur le Mamaïev Kourgan, et exige que nul ne doit être en deçà de lui.
Les troupes allemandes n’étant tout au plus qu’à dix kilomètres de la Volga, Hitler ordonne à Paulus de prendre la ville immédiatement.
La 112e SD d’Ermolkine traverse à temps la Volga pour renforcer la position clé de la défense de Stalingrad, celui du Mamaïev Kourgan tenu par les fusiliers du NKVD.

13 septembre : A 6h.45, après une intense préparation d’artillerie, tandis que les 71e, 76e et 295e ID soutenues par une cinquantaine de panzers foncent droit sur le Mamaïev Kourgan et la gare centrale depuis Aviagorodok, la 94e ID encadrée par les 14e et 24e Pz Div se dirigent vers le sud, le silo à grain en ligne de mire. En diversion, un bataillon est lancé sur Orlovka et se fait rapidement haché par la 115e SBr.
Si au nord la diversion tourne au vinaigre, dans l’axe du Mamaïev Kourgan les allemands, efficacement appuyé par son aviation de bombardement, progressent vers leurs objectifs mais à fort prix. Dans l’après midi, après de très durs combats, soumises à de trop fortes pressions la 38e Brigade motorisée et la 6e Brigade blindée abandonnent l’hôpital et l’usine MTS et se replient sur la lisière des bourgs Krasny Oktiabr et Barrikady.
Sur l’axe du silo à grain, la 35e Gv SD et la 10e SBr opposent une résistance farouche et se maintiennent appuyées au bourg de la station Sadovaïa.
En réaction, Tchouïkov ordonne le soir même de contre attaquer pour le lendemain au petit matin, afin de casser l’élan adverse juste avant qu’il s’élance de nouveau à l’attaque.
Il décide également de transférer son PC dans la Tsaritsa, car depuis le Mamaïev Kourgan la direction des troupes est impossible, ses communications sont continuellement coupées par les bombardements.

14 septembre : A 3h30, malgré leur faiblesse numérique, les troupes soviétiques contre-attaquent par unités séparés. Au cœur du dispositif ennemi, à Aviagorodok, la 399e SD monte à l’attaque des positions de la 295e ID, soutenue par des fusiliers d’Ermolkine (112e SD) et ceux de la 9e Brigade motorisée avec les quelques blindés qui lui reste. En même temps, la 38e Brigade motorisée engage le combat avec la 76e ID vers Razgouliaïevka. La 42e SBr tente de reprendre l’hôpital et les fusiliers du NKVD de reprendre les cotes 126.3 et 144.3. L’incroyable culot des soviétiques surprend les allemands, et ils obtiennent quelques succès durant la nuit, mais dès le lever du jour l’intervention de la Luftwaffe porte un coup d’arrêt à toutes ces audacieuses tentatives. A midi, panzers et infanteries peuvent reprendre leur marche en avant en direction du Mamaïev Kourgan et de la gare centrale avec pour objectif de percer jusqu’à la Volga, au port central. En fait se sont les sept meilleures divisons de Paulus qui s’ébranlent sur tout le front de la ville et foncent.
Partout les soviétiques sont submergées, mais ne se débandent pas et taillent des croupières aux allemands qui se ruent tête baissée en avant, trop confiant pensant l’affaire entendue. Aux abords de la ville des mitrailleurs sont même témoin de scènes surréalistes, ils voient sauter des camions des soldats allemands totalement ivres qui s’engagent dans les rues vociférant et jouant même de l’harmonica ! Ils font un carnage sur ces malheureux.
Cependant, la déferlante adverse ne se tarie pas et chaque heure qui passe devient de plus en plus critique pour les soviétiques sur l’axe principal. En fin d’après midi, les fusiliers du NKVD et ceux d’Ermolkhine (112e SD) luttent déjà à mort pour conserver le sommet du Mamaïev Kourgan. Du côté opposé, dans le secteur de la Tsaritsa, les unités de Batrakov (42e SBr) trop faibles pour tenir une ligne continue, ses points de résistance sont contournées et les allemands prennent pied dans les maisons des « spécialistes », à portée de tir du port central qu’ils soumettent au feu nourri de leurs mitrailleuses. D’autres s’insinuant par les ravins, arrivent à 800m du PC de Tchouïkov et pour couronner le tout, le sort de la gare centrale est incertain. En milieu d’après midi, elle a déjà changé de mains trois fois mais demeure entre les mains allemandes. En fin d’après midi une contre attaque énergique des fusiliers du NKVD l’arrachent de nouveau à l’ennemi mais pour combien de temps encore ?
La situation est périlleuse, juste en face se rassemble la 13e Gv SD qui s’apprête à traverser la Volga en renfort et si rien n’est fait, il se peut qu’elle ne puisse même pas traverser.
Pour parer à ce mortel danger, Tchouïkov n’a plus d’autres ressources que d’envoyer la garde et les officiers d’état major avec sa toute dernière réserve, constituée de quelques blindés. Six chars sont envoyés sous le commandement du chef des opérations I.Zaliziouk barrer les rues donnant accès directement au port et trois autres sous le commandement de I. Vaïnroub sont dirigés sur les maisons « des spécialistes » afin qu’ils puissent couvrir de leur feu, le débarquement de la 13e Gv SD. Les dix chars restants on pour mission de contenir les allemands sur la Tsaritsa. Tchouïkov part lui-même sur place réceptionner les soldats de la Garde, si attendus et espérés. Là, Tchouïkov apprend par Khopko, comandant une brigade en position sur le croisement du chemin de fer, près de la gare, que celle-ci est de nouveau perdue et qu’il ne lui reste plus qu’un seul blindé endommagé avec une centaine de tankistes. Il lui ordonne, sur sa tête, de tenir sa position coûte que coûte et d’empêcher les allemands de descendre sur le port… Les allemands ne parviendront pas à franchir cet ultime obstacle.
Au crépuscule, en plein milieu des combats, les 34e et 42e Gv SP de Rodimtsev (13e Gv SD) traversent enfin la Volga sous le couvert de l’artillerie et de l’aviation. Les premières vagues, à peine sautées des bateaux, n’ont pas d’autre solution que de gravir la pente sablonneuse, droit devant elles, sous le feu des mitrailleuses adverses postées à moins de cent mètre et parviennent rapidement à sécuriser en tant soit peu le secteur pour les vagues suivantes.
Les fusiliers du 42e Gv SP sont immédiatement envoyés renforcer les troupes du NKVD qui luttent âprement pour la gare, avec pour mission de la reprendre et de la tenir. Ce qu’ils parviennent à faire en surprenant les allemands par leur soudaine et impétueuse attaque de nuit. Quant aux fusiliers du 34e Gv SP, ils s’emparent au corps à corps du moulin N°4 et prennent position jusqu’aux abords du ravin Kroutoï. L’alarme a été chaude pour les soviétiques !

15 septembre : Au matin, alors que les fusiliers de Rodimtsev ont eu à peine le temps de prendre position, les 71e, 76e et 295e ID reprennent leurs attaques dans le centre de la ville en vue de déboucher sur le port central et de prendre le Mamaïev Kourgan. Parallèlement, les fusiliers du 34e Gv SP (13e Gv SD) appuyés par quelques chars, passent à l’assaut des maisons des spécialistes, en vue d’en chasser ses occupants incommodants. L’attaque échoue mais elle interdit à l’ennemi toute progression supplémentaire.
A la gare, furieux, les allemands l’écrasent sous les bombes et ne cessent d’attaquer pour la reprendre. Durant la journée la gare passe quatre fois de mains en mains, mais à la nuit tombée l’ennemi est refoulé de l’autre coté de la voie ferrée.
Dans le faubourg Minine de violents combats ont lieu, durement engagés par les 14e et 24e ID, les fusiliers de la 35e Gv SD se replient sur la Tsaritsa. De même les fusiliers du NKVD et de la 42e SBr, mis à mal, sont refoulés sur Lessopossadotchnaïa. Quant au Mamaïev Kourgan, les combats sont si acharnés et inextricables que nul ne sait qui tient le sommet.
Pendant la nuit, le 39e SP de Rodimtsev débarque dans Stalingrad et il est dirigé immédiatement vers le Mamaïev Kourgan pour sa reconquête.

16 septembre : A peine débarqué les fusiliers du 39e Gv SP de Rodimtsev (13e Gv SD) appuient la contre attaque des fusiliers du 416e SP d’Ermolkine (112e SD) pour le Mamaïev Kourgan, sur un morceau duquel s’accroche toujours les fusiliers du NKVD. Ensemble, ils montent à l’assaut du sommet et engagent un terrible corps à corps sur les pentes. Sans faiblir ils gravissent mètre par mètre, et quand le soldat de la Garde Kentia arrache le drapeau à croix gammée hissée par les soldats de la 295e ID, le sommet était nettoyé de toute présence ennemie.
En direction du port central, Paulus augmente la pression en injectant des troupes fraîches qui attaquent sans discontinuer. Dans le secteur de la gare, les fusiliers de Rodimtsev (13e Gv SD) défendent chaque maison, chaque rue avec un acharnement sans égal. Ils bloquent aussi les soldats allemands qui tentent de déboucher par les maisons des spécialistes. En ces dernières 24h le 13e Gv SD a perdue 3000 hommes, mais elle a sécurisée tout le centre ville.
Pendant la nuit, Tchouïkov perçoit de nouvelles unités : une brigade blindé dotée de chars légers et la 92e brigade de fusiliers marins. La première est dirigée vers le Mamaïev Kourgan, la seconde dans le secteur du silo à grain.

17 septembre : Tout en soutenant de durs combats dans le centre de la ville et pour le Mamaïev Kourgan, pour lequel la 295e ID lance attaque sur attaque ; les soviétiques doivent faire front à une offensive massive, quatre divisions dont deux blindés, sur son aile gauche.
Les restes durement étrillés de la 35e Gv SD qui n’a pas cessée de combattre depuis le Don, opposent une résistance pugnace, mais en fin de journée la situation est toutefois critique pour les défenseurs du silo à grain, il ne reste plus qu’une trentaine de fusiliers valides à l’intérieur. Dépêchée en renfort, une section de 18 fusiliers marins de la 92e MPBr, sous le commandement du lieutenant de vaisseau Khozianov, parvient à pénétrer sans le silo à demi encerclé à faveur de la nuit.
Le PC de Tchouïkov creusé dans le flanc de la rive de la Tsaritsa est directement menacé par la progression ennemie, ses mitrailleuses lourdes battent sa porte d’entrée. L’état-major n’a pas d’autre choix que de reprendre sa pérégrination pour se déplacer une nouvelle fois. Comme il n’y a pas d’emplacement préparé à l’avance, l’état major s’installe comme il peut en plein air dans le secteur du port de Krasny Oktiabr pendant que les sapeurs creusent un nouveau PC de toute urgence sous les réservoirs à pétrole et un bassin à mazout, supposés vide.

18 septembre : Dès le lever du jour, l’aviation adverse par ses bombardements s’évertue à réduire les points d’appui soviétiques, tout particulièrement sur la gare centrale et le Mamaïev Kourgan. Mais comme peu après, les troupes soviétiques au nord de la ville contre attaquent pour tenter de rétablir la jonction avec les défenseurs, l’aviation tout entière se déplace dans ce secteur, laissant le ciel au dessus de Stalingrad totalement déserté. Les défenseurs profitant de l’aubaine, attaquent vigoureusement pour améliorer leurs positions. Les fusiliers du NKVD reprennent la côte 135.4, tandis que les fusiliers de Gorokhov (124e SBr) s’emparent du point 30,5. Les fusiliers de la 38e Brigade motorisée confortent leur retranchement dans le verger au sud-ouest de Krasny Oktiabr.
Dans le secteur du Mamaïev Kourgan les fusiliers d’Ermolkine (112e SD) et de Rodimtsev (13e Gv SD) progressent encore de 150m en bousculant la 295e ID, qui, décimée par ses contres attaques successives infructueuses, ne peut même plus maintenir ses positions.
Dans le secteur de la gare, les fusiliers de Rodimtsev malgré leur faiblesse numérique tiennent la dragée haute à l’ennemi qui n’arrive toujours pas à percer dans son secteur, cependant le bâtiment de la gare, après avoir passé de mains en mains une quinzaine de fois en cinq jours de lutte acharnée, tombe définitivement aux mains de l’adversaire.
Les défenseurs du silo à grain cernés de toute part et tirés à bout portant par des panzers, rejettent une proposition de reddition et continuent d’opposer une résistance farouche, infligeant des pertes à l’ennemi qui tente de pénétrer dans le silo.
Tchouïkov manquant cruellement d’effectif pour tenir ses lignes, Eremenko lui affecte la 95e SD de Gorichny. Durand la nuit deux de ses régiments traversent la Volga par le passage « Skoudra », le passage du port central, cible de tous les tirs de jour comme de nuit, est devenue trop dangereux.

19 septembre : A midi les troupes soviétiques puissamment soutenus par son aviation, entreprennent des contre attaques dans tous les secteurs sensibles. En dépit de leur effort, ils arrivent seulement à reprendre la côte 126.3. Dès 17h le retour en force de la Luftwaffe, oblige les soviétiques à cesser leurs opérations offensives.
De leur côté, les allemands tentent furieusement de percer vers le port central et de reprendre le Mamaïev Kourgan. Dans ce secteur les attaques soviétiques des 112e et 95e SD s’entrechoquent violemment sur les assauts allemands.
A la fin de la journée les troupes soviétiques se sont tout de même établies le long du chemin de fer et les ravins Dolgui et Kroutoï, sécurisant ainsi les approches immédiat du Mamaïev Kourgan.
Dans le silo à grain, la situation des défenseurs empire, cernés de toute part et matraqués par les panzers, les céréales ont fini par prendre feu, asphyxiant les défenseurs et les assoiffant terriblement.
Pour contrecarrer le pilonnage de ses voies de passages sur la Volga qui affecte dramatiquement la capacité de ravitaillement de la 62e Armée, les soviétiques mobilisent tout types d’embarcations et subdivisent ses voies de passages pour chacune de leurs divisions.
Tchouïkov perçoit en renfort les fusiliers sibériens de Batiouk (284e SD).

20 septembre : Dans le centre, les fusiliers de Rodimtsev s’accrochent avec rage et contiennent tant bien que mal la progression en force ennemie en direction du port central et de la Tsaritsa. Sur le Mamaïev Kourgan, la 95e et 112e SD entreprennent des combats de fixation pour soulager la pression sur leurs camarades et continuent de grignoter du terrain à la 295e ID.
Dans le secteur de Dar-Gora, les fusiliers du NKVD aux coudes à coudes avec les fusiliers marins des 42e SBr et 92e MPBr, soutiennent des combats intenses. Cependant une percée est opérée par les allemands et ils débouchent sur la Volga. L’artillerie soviétique déclenche immédiatement un feu d’enfer sur la position et la contre attaque des fusiliers de la 42e SBr qui suit, les en déloge. Mais dans le Silo à grain, rien ne va plus, les défenseurs luttent maintenant au-dedans même du bâtiment dans des conditions effroyables. À la nuit tombée, complètement à bout de munition et fou de soif, les derniers défenseurs valides décident d’évacuer le bâtiment et parviennent à s’échapper en se glissant entre les lignes ennemies.

21 septembre : Deux sections de mitrailleurs allemands, parviennent en se faufilant par la rue Moskovskaïa, à mettre le port central sous le feu nourri de leurs mitrailleuses. Pris sous deux feu croisés, les soviétiques ne peuvent plus utiliser le bac.
Dans le secteur de la gare, toute une partie du 42e Gv SP de Rodimtsev (13e Gv SD) encerclé et isolé par les panzers qui les prennent sous leur tir directs, vendent chèrement leur peau dans leur dernier réduit du magasin Univermag. Ils sont éliminés après un terrible corps à corps dans le bâtiment. Dans le secteur du Mamaiev Kourgan, la situation est plus heureuse pour les soviétiques, la 95e SD poursuivant ses assauts à ses abords, parvient à faire jonction avec les blindés retranchés à l’issue nord du ravin Dolgui.
Dans le secteur de Dar-Gora, les allemands retentent une nouvelle percée, mais ils buttent sur une section extrêmement résolue de 17 fusiliers marins de Batrakov (42e SBr). Cers derniers leur brûlent huit panzers tout en infligeant des pertes sévères à l’infanterie, sans céder un pouce de terrain.

22 septembre : Les combats dans le centre de la ville atteignent leur paroxysme. La 76e ID soutenue par une centaine de panzers, entreprends une série d’attaques violentes sur les postions des 34e et les restes du 42e Gv SP. Dans la seule matinée, les fusiliers de Rodimtsev repoussent 12 attaques successives, accompagnée à chaque fois de puissant bombardement. Mais dans l’après midi une quinzaine de panzers accompagnée par deux cent landsers, éperonne le flanc droit du 34e Gv SP sur le ravin Dolgui, tandis qu’un autre groupement débouche sur la Place-du-9-janvier sur son flanc gauche. Rodimtsev, fait immédiatement donné sa réserve qui refoule d’un élan les allemand de la Place. Si le danger est temporairement écarté de ce côté-ci, il est de nouveau menacé de l’autre. Par les rues Kievskaïa et Kourskaïa, les allemands se répandent dans le quartier des maisons « des spécialistes ».
La 95e SD de Gorichny, elle aussi durement attaquée sur le ravin Dolgui, est rejetée, et prend une position défensive sur les pentes sud-ouest du Mamaïev Kourgan.
Plus au sud, les allemands progressant en force par la rue Kimskaïa, s’enfoncent en coin et isolent les 42e SBr et 92 MPBr de la 13e Gv SD.

-23 septembre : La division de Batiouk est enfin toute entière sur la rive droite, Tchouïkov lui fixe pour mission de reprendre le port central et de barrer solidement la Tsaritsa.
Alors que les troupes de Paulus entreprennent de remonter le long de la Volga à partir des deux rives de la Tsaritsa, les troupes de Batiouk (284e SD) et de Rodimtsev (13e Gv SD) montent à l’assaut de leur objectif. Les deux forces s’entrechoquent dans des combats sans concessions. Le port redevient l’enjeu de combats acharnés.

24 septembre : Sur la rive nord de la Tsaritsa la progression des deux troupes ennemis se sont auto annulées, aucune n’est parvenue à battre l’autre, les allemands essoufflés marquent le pas. Du côté de la rive sud, les troupes allemandes progressent difficilement et sont finalement stoppées sur le ravin Kouporosnaïa, par la résistance coriace des fusiliers de la 42e SBr, 92e MPBr et du 272e SP du NKVD.
Si du côté soviétique, c’est le soulagement d’avoir contenu et stoppé l’offensive allemande, côté allemand, c’est la crise. Hitler exaspéré d’apprendre qu’en dépit des lourdes pertes consenties la prise de Stalingrad est une nouvelle fois mise en échec, en rétorsion, il relève Halder de ses fonctions. Aiguillonné, Paulus ordonne à ses troupes de ce concentrer au devant du Mamaïev Kourgane et des usines en vue d’une nouvelle offensive.

25 septembre : Les observateurs soviétiques repèrent les mouvements de regroupement des troupes allemandes. Et bien renseignée par leurs équipes d’éclaireurs infiltrées dans le dispositif ennemi qui transmettent leur information par radio, l’artillerie ouvre un feu nourri sur leurs points de concentrations. Dans cette action s’y distinguent les atypiques T-60 d’Erokhine, sur lesquels les ouvriers des usines ont montés et adaptés des rampes de Katiouchas. Le commandement allemand est atterré, il sait que ses plans sont éventés et que leurs troupes ne disposeront pas d’un effet de surprise.
Dans la ville les combats de rue ne faiblissent pas d’intensité. Dans le centre, les troupes de Rodimtsev (13e Gv SD) renforcées par 2000 hommes, continuent à tenir la dragée haute à l’ennemi. Les combats font rage pour le contrôle de la place rouge et du port. Un groupe de fusiliers du NKVD encerclés dans un jardin près de la gare se bat âprement.
Au sud de la Tsaritsa, les 42e SBr et 92e MPBr, saignées à blanc sont relevées et rapatriées sur la rive gauche pour se recompléter. Elles seront très vite de retour.
Parallèlement, anticipant l’offensive, Tchouïkov ordonne à ses troupes de procéder à la mise en défense de leur secteur. Les sapeurs minent abondamment les voies de passages.

-26 septembre : Dans le centre de la ville, un retour offensif des allemands s’empare définitivement du port central. Ils contrôlent maintenant toute la rive de la Volga sur un front de 6 klm, entre le ravin Kouporosnaïa et le port central avec pour colonne vertébrale la Tsaritsa. En face, les soviétiques pour parer à l’éventualité d’une traversée allemande, n’ont pas d’autres moyens que de mettre en rideau, leurs troupes misent au recomplètement sur la rive gauche.
Alors que l’offensive allemande s’annonce imminente, les premières unités de Smekhotvorov (193e SD) traversent à point nommées la Volga pour renforcer les blindés du 23e TK en position sur le ravin Dolgui. Tchouikov conscient qu’un attentisme passif serait fatal, décide, malgré la faiblesse numérique de ces unités déjà fortement sollicitées de partout, d’attaquer immédiatement afin d’entamer les forces vives des troupes ennemies avant qu’elles ne soient au plein de leur capacité. A 19h45, débarrassés des bombardiers allemands qui ne peuvent opérer de nuit, les groupes d’assaut de la 112e SD appuyés par des blindés passent à l’attaque.
Sur le Mamaïev Kourgan la situation est critique pour les soviétiques, la 95e SD a été peu à peu refoulée jusqu’au sommet, sur lequel cependant elle s’accroche. Sur les versant sud et sud-ouest les allemands ne sont plus qu’à une centaine de mètres à peine du sommet.

-27 septembre : Si durant la nuit les fusiliers d’Ermolkine (102e SD) combattent vaillamment avec succès, dès le lever du jour la Luftwaffe arrivée à la rescousse les cloue au sol. A 10h30, les 100e et 389e ID renforcées par la 24e Pz Div se mettent en branle. En même temps, la Luftwaffe continue ses bombardements massifs toute la journée, sur toute la profondeur, jusqu’à la Volga. Sous ses coups, les réservoirs de pétrole explosent et s’enflamment. Ils brûleront sur plusieurs jours durant, aggravant l’aspect sinistre de la ville. Le sommet du Mamaïev Kourgan est si massivement pilonné que les retranchements des soviétiques sont rasés, les fusiliers de Gorichny (95e SD) se font littéralement hachés et enterrés vivant. En fin de journée l’aviation ennemie a si massivement bombardée, qu’elle a épuisée son stock de bombes et se met à lâcher sur la tête des soviétiques tout ce qu’elle peut bazarder, socs de charrue et autres ferrailles diverses !
Dans le secteur de la gare depuis cinq jour et cinq nuits, les survivants du 42e SP de Rodimtsev (13e Gv SD) menés par le starchiy leitenant Dragane, opposent une résistance phénoménale dans une maison de deux étages à l’angle des rues Krasnopiterskaïa et Konsomolskaïa. A l’issu du combat, seul lui et cinq de ses hommes parviendront en s’en extraire et à rejoindre leur ligne.
Sur la place rouge, trois hommes menés par le serzhant Pavlov s’emparent d’une grosse bâtisse de quatre étages qui domine toute une place stratégique. Personne ne sait alors que cette bâtisse clé restera entre les mains soviétiques pour tout le restant de la bataille, en dépit des assauts répétés des allemands pour la reconquérir.
A la fin de la journée, les allemands sont parvenus à progresser de 2 à 3 klm, ils ne se trouvent plus qu’à 2,5 klm de la Cité Barrikady et ont atteint les faubourgs de l’usine Krasny Oktiabr. Ils occupent également le sommet du Mamaïev Kourgan, mais ce qui reste encore des fusiliers de la 95e SD, s’agrippe sur ses pentes nord-est.
S’attendant à une lutte décisive le lendemain, Tchouïkov demande à tous les officiers et politrouks de se porter en première ligne et dispose les troupes de barrages du NKVD en second échelon, afin que la troupe ait bien à l’esprit qu’aucune reculade n’est à l’ordre du jour.

-28 septembre : Au matin, les allemands cherchant à transformer leur succès de la veille, panzers et infanteries s’élancent de nouveau puissamment à l’attaque. Arrivé aux lisières des faubourgs de Krasny Oktiabr et de Barrikady, les 36 T-34 et 20 T-60 du 23e TK appuyées par les 416e et 524e SP d’Ermolkhine (112e SD) qui y sont retranchés, infligent des pertes considérables à l’attaquant qui perd une trentaine de panzers et l’effectif d’un régiment entier sans pouvoir les en déloger. Ailleurs, les vagues successives des assauts allemands fragmentées dans le pierrier du réseau défensif urbain, qui tient bon, sont réduites une à une et les troupes soviétiques finissent par enrayer toute progression. Ils contre attaquent même sur le Mamaïev Kourgan, où les sibériens de la 284e SD dépêchés d’urgence soutenir ce qui reste de la 95e SD reprennent le point trigonométrique, sans pouvoir toutefois s’établir aux réservoirs, ceux-ci étant sous un pilonnage constant.
Pendant toute la journée, la Luftwaffe, fait tout ce qui est possible pour soutenir les troupes au sols et s’acharne tout particulièrement sur les bateaux de transports, cherchant à paralysé le ravitaillement de la 62e Armée. Pressés de toutes part, les soviétiques font appel à leur aviation, qui malgré sa faiblesse s’engage à fond contre un ennemi autrement plus puissant qu’elle. Le ciel se remplit également de la fureur des combats.
En fin de soirée, l’incroyable a été réalisée, au prix de mille héroïsmes, partout l’offensive allemande a été contenue, les allemands n’ont put entamer les lignes soviétiques nulle part. Cependant, rien n’est acquis, le lendemain s’annonce tout aussi terrible. En conséquence, Tchouïkov mobilise toutes les énergies et ordonne de mettre à profit la nuit pour fortifier et miner abondamment la nouvelle ligne de défense. Les milices ouvrières ont en charge la mise en défense de leurs propres usines.

-29 Septembre : Alors que Paulus donne directive à ses troupes de continuer leur progression en direction des usines, il sort un atout de sa botte pour surprendre et déstabiliser les soviétiques. Il fait pivoter en direction d’Orlovka, les unités de la 16e Pz Div et de la 60e ID (mot) en tenaille avec celles des 100e et 389e ID. Son objectif est de trancher le saillant qui menace potentiellement ses troupes sur Latachanka et d’y capturer les troupes soviétiques en position dans ce secteur. En fait seul 2500 hommes y sont retranchés.
Les maigres unités de la 115e SBr d’Andrioussenko qui se trouvent sur les axes d’attaques, se sacrifient sur place avec une telle rage qu’en fin de journée, les panzers ne peuvent atteindre complètement leur objectif.
Sur l’axe d’attaque principal entre les cités Krasny Oktiabr et cité Barricady, la 112e SD saignée à blanc par les combats de la veille, ne peut cette fois-ci contenir les coups de boutoirs de l’adversaire et se fait refouler, mais continue la lutte en se retranchant dans l’usine Silikatny. Quant à la 193e SD, elle combat fort courageusement mais elle non plus ne peut empêcher la percée ennemie dans son secteur. Sur le Mamaïev Kourgan, attaques et contre attaques se succèdent sans emporter la décision pour l’un des deux camps.
A la fin de la journée, le 23e TK qui défend la cité Barricady n’est plus que l’ombre de lui-même, il ne lui reste plus que 150 combattants avec 17 chars, la plupart son endommagés mais sont encore utilisables en appui feu fixe. Ce qui reste de l’unité est dissoute au profit des unités voisines et l’état major est renvoyé de l’autre côté de la Volga pour reformer l’unité.

-30 septembre : Après une préparation d’aviation et d’artillerie de deux heures, les allemands reprennent leur attaque sur Orlovka dans lequel se sont retranchés les restes de la 115e SBr. Au grand dam des troupes allemandes, les fusiliers d’Andrioussenko (115e SBr) se maintiennent dans la partie nord et sud de la cité opposant une résistance aussi féroce que désespérée.
Parallèlement les soviétiques repèrent le transfert de la 14e Pz Div et de la 94e ID au voisinage de la cité Krasny Oktiabr, devinant une nouvelle attaque imminente en direction des usines Traktorny et Barricady. Tchouïkov fait de nouveau renforcer toute la ligne de front, les soviétiques se retranchent fort habilement dans le ravin Vichniovaïa et celui de la Mokraïa Métcheka.
Dans la nuit, c’est au tour à la 39e Gv SD de Gouriev de traverser la Volga. Durement éprouvée par les combats sur le Don, la division ne compte plus que 3800 hommes, mais leur ardeur combative est très haute, ce sont des desantniki sibériens dont la quasi-totalité sont membre du Komsomol. Elle reçoit pour mission de se mettre en second échelon derrière les unités de la 193e SD de Smékhotvorov, le long de la voie ferrée à l’ouest de l’usine Barricady et de transformer l’usine en puissant point d’appui.
Dernière édition par Mikoyan le 23 Avr 2006, 15:45, édité 9 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 21 Avr 2006, 14:15

Pour mieux comprendre le déroulement de la bataille, je m’évertue avec l’appui des sources soviétiques (Eremenko, Tchouïkov) et les infos données par Beevor dans son bouquin, de reconstituer une chronologie tres concise de la bataille.


Tout d'abord, félicitations pour le travail accompli, j'apprécie en connaisseur (lol). Mais ton écrit est tout sauf concis, ce qui est loin d'être un défaut, cependant ! . Une petite remarque : à défaut de photos illustrant l'article, je pense qu'une carte détaillée de la ville de Stalingrad elle-même, avec toutes les positions dont tu parles, serait utile. Ainsi qu'un petit lexique concernant les abréviations russes (divisions d'infanterie, etc, j'arrive à te suivre car je connais un peu mais pour les néophytes...).


Je le soumet à votre sagacité, pour m’apporter des précisons, des amendements. Toute remarque sera la bienvenue, surtout en ce qui concerne les troupes allemandes pour lesquelles je ne dispose d’aucune source.


Tu m'as donné envie de me replonger dans la bataille, je regarderai donc mes bouquins si j'ai le temps (sic).

Encore bravo ! .

Amicalement,

:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Tyrex  Nouveau message 22 Avr 2006, 06:57

Alors

SD: Strelkoviye Divizia -> division de fusilliers soit division d'infanterie
Gv SD: Gvardii Strelkoviye Divizia -> division de fusilliers de la Garde
SBr: Strelkoviye Brigada -> brigade de fusilliers
SP: Strelkoviye Polk -> Regiment de fusiliers
MPBr: là je sais pas mais cela doit faire reference aux fusiliers de la Marine. Br c'est le symbole de la brigade
TK: Tankiye Korpyous. Corps Blindé l'equivalent de la PzD chez les sovietique (attention cela n'a rien à voir cependant question effectif)

ID: Infanterie Division... cela parle de lui meme
PzD: Panzer Division
I. DIv. Mot : Division d'infanterie motorisé (mais là il y a une erreur d'appelation. Il devrait plutot y avoir ID (mot).

Voilà cela devrait eclairer ceux qui n'ont pas compris les terminologies je pense. Il est vrai que les termes en russe sont assez peu connus


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 22 Avr 2006, 12:30

Merci Tyrex pour le topo sur les abréviations soviétiques ! . :wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Mikoyan  Nouveau message 22 Avr 2006, 13:12

Kelilean a écrit: Tout d'abord, félicitations pour le travail accompli, j'apprécie en connaisseur

Merci, bon puisque vous ne tenez pas rigueur de mon écriture maladroite, je posterai la suite. J’en ai la trame mais je dois encore faire tout un travail de croisement de source et l’air de rien ça prend du temps. En fait rien que pour le mois de septembre, j’ai pas mal galéré pour classer chronologiquement des récits qui sont souvent entremêlées et divergents selon les sources. J’ai encore retravaillé le texte, hier soir, j’ai modifiée mon premier post.
Par contre j’ai un gros soucis pour la période après la contre attaque soviétique du 19 novembre. Tous les témoignages se focalisent sur les combats de la contre-offensive et délaissent les combats dans la ville. Je suis totalement coincé, je ne possède que quelques infos fragmentaires et parcellaires. Pourtant les combats dans la ville ont continué à faire rage pendant près de deux mois ! Peut-être en puisant aux sources allemandes, mais là je n’ai rien.

Pour un plan de la ville, là c’est un probleme, j’ai moi même pas mal recherché mais je n’ai trouver aucun croquis qui soit complet ! Pour situaliser les rues, il faudrait carrément retrouver un guide de l’époque… Mais bon perso je sais à peu près.
Un croquis que je trouve pas si mal ici : http://www.stalingradbattle.nl/allerlei ... ingrad.jpg

Sinon, oui la 92e MPBr = Morskoi Pekhoty Brigada. C’est la brigade de fusiliers marins de la Flottille de la Volga.
Dernière édition par Mikoyan le 22 Avr 2006, 13:45, édité 1 fois.


 

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Kelilean  Nouveau message 22 Avr 2006, 13:44

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Petite recherche rapide, voici deux cartes parmi d'autres... bien noté concernant vos problèmes de sources, je regarderai dans ce que j'ai.

Amicalement,

:wink:


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Tyrex  Nouveau message 23 Avr 2006, 07:21

Sinon, oui la 92e MPBr = Morskoi Pekhoty Brigada. C’est la brigade de fusiliers marins de la Flottille de la Volga.


AH oui exact. J'avais oublié que les troupes de marine utilisaient le terme de "pekhoty" (litteralement fantassin) qui etait tombé en desuetude chez l'Armee de Terre au profit de "strelkov" (litteralement fusilier).
En fait il faut plutot dire Brigade d'infanterie de marine et non Brigade d'infanterie de fusiliers de marine


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Mikoyan  Nouveau message 23 Avr 2006, 13:52

Encore que, je crois qu’il faille distinguer les Mosrkoi Pekhoty des Morskoi Strelkovy.
Les Morskoi Strelkovy c’était les fusiliers marins « réguliers » des différentes Flottes de la Marine. Les Morskoi pekhoty, c’était des unités d’infanterie de marine, comme tu le remarques si justement, qui avaient été formées à partir d’éléments disparates de la marine. C’était le cas je crois de la 92e Brigade qui combattit à Stalingrad. Son noyau avait été formé à partir des deux bataillons de marine dont disposait la Flottille de la Volga + l’appoint probablement d’un bataillon de fusiliers marins de la Flotte du Nord. Par la suite, la brigade fut recomplétée avec des fusiliers marins de la Flotte du Pacifique.
En fait, toutes les brigades de Stalingrad avaient été renforcées par des fusiliers marins.
Si ma mémoire est bonne, Eremenko rapporte le chiffre de 100.000 fusiliers marins pour le front de Stalingrad. C’est énorme, il faut die que les fusiliers marins avaient une excellente réputation, c’était une arme d’élite parce que garant de la révolution pour les soviétiques. Les allemands les avaient baptisés la mort noire.


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Mikoyan  Nouveau message 23 Avr 2006, 15:42

La suite, mais j'y travaille encore desssus :

-1er octobre : Apres de durs combats retardateurs dans la cité, les fusiliers de la 115e SBr décrochent d’Orlovka et se replient à la faveur de la nuit, plus à l’est. Les allemands sont ainsi parvenus à leur fin, le saillant est coupé mais ils n’ont réussit à encerclés que 500 hommes environ. Ces derniers ne se rendront pas et vont se battre à mort, jusqu’à épuisement des munitions, puis tenteront de s’extraire des griffes ennemies.
Pour venir à la rescousse des encerclés, Tchouïkov, totalement privé de réserve, prélève un régiment d’artillerie antichars avec deux compagnies grattées à la 124e SBr, afin que jointe a ce qui reste de la 115e SBr, ils puissent effectuer une contre attaque le lendemain matin sur Orlovka.
Sur le Secteur entre Krasny Oktiabr et Barrikady, la 193e SD est de nouveau enfoncée par les coups de butoirs ennemis et recule en combattant pied à pied.
Dans le centre, une audacieuse attaque ennemie à travers les ravins parvient à s’infiltrer dans les flancs du dispositif soviétiques, les fusiliers de Rodimtsev tentent de s’y opposer, engageant de pénibles combats rapprochés dans les ravines. Mais à la nuit tombée, profitant de leur avantage un fort groupement ennemi débouchant sur la Volga, surprennent et menacent les soviétiques sur leurs arrières. L’intervention de la réserve Batiouk (284e SD) précisément stationné tout près du secteur menacé, permet de sauver la situation in extremis.

-2 octobre : Les 1e et 2e bataillons renforcés de la 115e SBr tentent courageusement de percer jusqu'aux assiégés, mais échouent dès le matin et se font encerclés à leur tour par une nouvelle manœuvre d’enveloppement des allemands qui piégent également dans la nase une partie du 282e SP du NKVD, postée en défensive.
Parallèlement, Tchouïkov, demande aux deux régiments de la 308e SD qui viennent de traverser durant la nuit, de déloger l’ennemi de la cité Barrikady et de s’y maintenir. Devant cette mission difficile, on leur donne l’appui de toute l’artillerie. Si la contre attaque des fusiliers de Gourtiev (308e SD) est stoppée au milieu de la journée, ils ont pu quand même nettoyer une partie de l’usine Silikatny et se rendre maître de la lisière ouest de la cité Barrikady.
Quant à la 193e SD, tout en soutenant un combat inégal contre les panzers grenadiers qui progressent le long des rues, ordre lui est donnée de nettoyer la partie ouest de la cité Krasny Oktiabr et de s’emparer de la côte 107,5.
Dans le centre ville, les allemands retentent de s’infiltrer via le ravin Kroutoï vers la Volga, mais cette fois-ci déguisés en soldats de l’Armée Rouge. Sur leur garde, les fusiliers de Batiouk (284e SD), s’aperçoivent très vite du manège, et éliminent tous ceux qui tombe entre leur main sans pitié aucune.
Dans le même temps, les allemands ayant certainement repérés où se trouve le PC de Tchouïkov, pilonnent massivement tout le secteur. Les citernes de pétroles que l’on croyait vides, explosent et vomissent des torrents de feu vers la Volga, enserrant et léchant de ses flammes le PC de Tchouïkov établi imprudemment juste en dessous. Pendants plusieurs jours cette situation d’apocalypse va perdurer, fort inquiet le comandant du Front, Eremenko, appelle par radio et demande où ils sont pour s’assurer qu’ils sont toujours en vie. Imperturbable, Tchouïkov lui répond malicieusement qu’il est toujours là où il y a le plus de feu et de fumée.

-3 octobre : Un régiment de landsers soutenu par un vingtaine de panzers renouvelle ses attaques en direction de Barrikady sur la 112e SD qui, ayant été dépêchée en urgence dans ce secteur, n’a même pas eu le temps de se retrancher sur ses nouvelles positions. Cependant, elle résiste fermement mais en fin de journée, débordée sur ses deux flancs, elle décroche derrière la voie ferrée, dans les rues Nijnéoudinskaïa et Vinnitskaïa.
La 193e SD qui ne compte pas plus maintenant de 100 à 150 combattants par régiments, engage des combats extrêmement opiniâtres dans la cité Krasny Oktiabr pour les bains et la cantine qui changent de mains, tour à tour, au cours de la journée. Quant à la 308e SD, elle continue à tenir fermement les accès à l’usine Krasny Oktiabr.
Dans le centre, les divisions de Gorichny (95e SD), Batiouk (284e SD) et Rodimtsev (13 Gv SD) renforcent leur position en repoussant les attaques allemandes.

-4 octobre : Les pénibles combats de rues de grignotages continuent sur tout le secteur du front des usines. Dans le secteur de la 112e SD, les allemands débouchant dans la rue Chtchelkovskaïa, s’empare d’un point d’appui stratégique pour poursuivre vers la Volga.
De son côté, Gourtiev (308e S.D.) engage ses réserves pour reprendre l’usine Silikatny mais elles se font refouler jusqu’au rues Mytichtchi, Aviatornaïa et Petrozavodskaïa.
Devant le péril qui menace le secteur des usines, les bateliers de la Volga font l’exploit de faire traverser durant la nuit les 10.000 hommes de la 37e Gv SD qui sont, au fur et à mesure de leur traversés, dirigés immédiatement en renfort sur Traktorny, tenue par les troupes extrêmement affaiblies de la 112e SD. En effet de ce côté-ci les soviétiques ont repéré la concentration de cinq divisions ennemies, dont deux blindés. Tchouïkov devine sans peine qu’elles vont tenter de déboucher sur la Volga, à Traktorny, avec toujours la même obsession de remonter le long de la Volga pour couper la 62e Armée de sa source de ravitaillement.
En prévision, Tchouïkov engage tous ses moyens sur le front des usines, il demande aux milices ouvrières de monter en ligne et d’activer les retranchements défensifs de leurs usines.

-5 Octobre : Dans le secteur des usines les troupes soviétiques ont atteint leur extrême limite, elles sont extenuées et décimées, pire leur réserve de munitions tire à sa fin. Cependant au petit matin, les unités de la 37e Gv SD sont toutes sur place mais sans son artillerie antichar qui n’a pas pu encore traverser. De plus, à la nuit tombée, la 84e TBr parée sur la rive ouest, commence à son tour la traversée pour relever les restes dissous du 23e TK.
Durant la journée, si les troupes allemandes font une pause, c’est pour laisser la Luftwaffe préparer le terrain. Celle-ci procède à des bombardements massifs sur toutes les usines avec des bombes extrêmement puissantes, d’une tonne. Les soviétiques compteront plus de duex mille sorties au-dessus de leur tête.
Le PC de Tchouïkov est de nouveau pris pour cible et à la nuit tombée, prudemment l’état-major déménage dans le PC bien aménagé de Saraïev derrière l‘usine Tractorny. En effet la décision a été prise de transférer sur la rive gauche, au recomplètement, les unités de la 10e SD du NKVD qui ont été saignées à blanc par les combats. Elles sont relayées, par de nouvelles unités menées par V.T. Rogatine.

- 6 octobre : Au profit de la nuit, les fusiliers d’Andrioussenko (115e SBr) et les fusiliers du NKVD de Saraïev, qui avaient été encerclé le 2 octobre dans la seconde poche d’Orlovka, parviennent à rompre l’encerclement et à rejoindre au petit matin leur camarades tenant la ligne au nord de l’usine Tractorny.
Au même moment les allemands, reprennent leurs offensives et se cassent les dents sur les desantniky de la 37e Gv SD de Joloudev, désagréable surprise, ils ne s’attendaient pas à cela. Alors ils vont appeler à la rescousse de nouveau leur aviation qui va faire 700 raids rien que surs eux, mais en vain, les allemands ne progresseront pas d’un seul pas dans leur secteur cette journée là.

-7 octobre : Alors que la 37e Gv SD se prépare activement, à midi les allemands attaque à découvert avec deux ID soutenues par une cinquantaine de chars. Bien retranchés et camouflés, les desantniki de Joloudev rejettent les premières attaques en leur infligeant de lourdes pertes, seize panzers de la 14e Pz Div brûlent. A la fin de la journée, en jetant leur réserve dans la mêlée, les allemands parviennent à mordre dans le front défensif en s’emparant d’un quartier de la cité Traktrony et percent jusqu’au voisinage du stade, mais tout un bataillon de la 60e ID avançant à l’ouest du pont de chemin de fer de la Metchetka, est quasiment décimé par une salve opportune de Katiouchas.

-8 octobre : Par un heureux coup de main de nuit, 220 hommes qui n’avaient cessés de combattre depuis le début du mois dans la poche du premier encerclement d’Orlovka, réussissent à traverser la Mokraïa Metchetka et à rejoindre leurs camarades retranchés dans l’usine Tractorny, totalement à bout de munitions et terriblement affamée.
L’artillerie soviétique, toujours très bien renseignée, concentre tous ses efforts sur les concentrations ennemis qui se regroupe devant la cité Barricady et du ravin Vichniovaïa.
Au devant des usines, les allemands ne sont plus qu’à 3 klm, usés par les combats précédents, ils ne sont plus à même de poursuivre les attaques massives et se lancent dans tous le secteurs des usines à des séries de petites attaques ciblées, engageant un duel de combats de rues féroces avec les troupes soviétiques pour plusieurs jours.

-9 octobre : Le groupe nord composé des 115e, 124e et 149e Sbr, se retranchent solidement dans le secteur Rynok/Spartanovka/Metchetka, avec pour seule réserve un régiment de fusiliers du NKVD en voie de recomplètement sur la rive gauche.
Combats de rues acharnés dans toute la ville, les allemands progressent inexorablement vers les usines. Les tireurs d’élites soviétiques, au nombre de 400, donnent à plein rendement maintenant les allemands en tension perpétuelle et sapent leur moral.

10-11 octobre : Poursuite des combats de rues, on se bat pour chaque rue, chaque pâtée de maisons, qui changent de mains plusieurs fois dans la journée. Les usines sont activement mises en défense, minage et construction d’ouvrages de génie avec l’aide active des milices ouvrières.

12 octobre : Les 37e Gv SD et la 95e SD ayant été renforcées les jours précèdent en effectifs et en matériel, contre attaquent au petit matin pour saper une nouvelle attaque ennemie en préparation. Les allemands surpris se défendent courageusement, mais ne peuvent contenir les soviétiques. A la fin de la journée, les desantniki de Joloudev (37 Gv SD) ont grignotés 300 m à l’ennemi et poursuivent le combat dans les faubourgs de Tractorny, au environ du stade, tandis que les fusiliers de Gorichny (95e SD) progressent également de 200 m.
En préparation de la grande contre offensive sur les ailes, les rations en munitions de l’artillerie de la 62e Armée sont sévèrement rationnées.

13 octobre : Tandis que les soviétiques poursuivent leur contre attaque et tentent de rejeter l’ennemi au-delà du ravin de Mytichtchi, des forces ennemies considérables se massent pour une puissante offensive, que Paulus espère décisive. Celui-ci exaspéré par le piétinement de ses troupes, a décidé de frapper un coup de massue pour le lendemain. L’objectif qu’il assigne à ses troupes est toujours le même, percer jusqu’à la Volga afin de couper la 62e Armée en tronçons et de l’anéantir par partie séparée. Il a fait venir par avion d’Allemagne cinq bataillons de pionniers pour étoffer ce qui lui reste de force vive.
Trois ID et deux Pz Div sont prête à se jeter sur un front de 5 klm, à l’assaut des usines Traktorny et Barrikady, contre les positions des 95e, 112e, 308e SD exsangue et de la 37e Gv SD déjà fortement élimées par les combats précédents.

14 octobre : À 8h du matin, les combats les plus durs et les plus violent de toute la bataille, commencent. Appuyées par un ouragan de feu, l‘infanterie et les panzers attaquent les positions soviétiques. La première vague est repoussée, dix chars flambent devant les premières lignes mais une heure et demie après, l’adversaire renouvelle l’attaque avec des forces supérieures, en intensifiant son tir d’artillerie. Empêchant les défenseurs ne serait ce que de lever la tête.
A 10h, le 109e Gv SP de Joloudev est écrasé par les panzers et l’infanterie. Les fusiliers de ce régiment retranchés dans les sous-sols et les pièces des maisons combattent dans l’encerclement, on y dirige contre eux les pionniers avec leurs lances flammes.
A 11 heures, le flanc gauche tenu par les fusiliers d’Ermolkine (112e SD) est aussi écrasé. Une cinquantaine de panzers nivèlent ses positions. Les survivants continuent héroïquement le combat par groupes isolés, dans quelques bâtiments : dans les ateliers de l’usine Traktorny, dans le faubourg Nijni et sur la berge même de la Volga.
A 11h.50, l’ennemi s’empare du stade de l’usine Traktorny, à moins d’un kilomètre de l’usine. Les fusiliers du 109e SP de Joloudev, fortement appuyé sur les grands bâtiments de l’hexaèdre, tiennent tête et ne cessent de contre attaquer pour chaque maison perdue.
A 12h.30, une grosse bombe frappe le PC de la 37e Gv SD qui sous l’onde de choc, ensevelis Joloudev dans son abri. Cependant, ses hommes parviendront à le déterrer vivant peu de temps après.
A 15 heures, des panzers finissent par déboucher sur la place Dzerjinski, mais dans les rues qui mènent à l’usine, le feu acharné des points d’appui soviétiques parvient à couper les panzer de leur soutien d’infanterie et se voient contraint de faire halte. Ceux-ci deviennent immédiatement la proie des chasseurs de chars. En ce secteur, les fusiliers des 112e et 37e Gv SD, anéantissent tout cet élément avancé.
Dans les rues aboutissants à l’usine Barricady, les tankistes de Biélov (84 TBr) appuyés par les fusiliers des 95e et 308e SD, infligent des pertes sévères à l’adversaire qui tente de les traverser.
Dans le parc Skoulptourny l’autre partie de la 84e TBr bien retranchée et camouflée, stoppe toute avance ennemie. Cela durera trois jours, seule les bombardements répétées de la Luftwaffe en viendra finalement à bout le 17.
Néanmoins, sur les autres secteurs la progression ennemie est telle, que deux panzers arrivent à 300 m du PC de Tchouikov. La compagnie de garde de l’état major prend les armes et parvient à éliminer cette grave menace.
En fin de journée, quelques détachements allemands sont parvenus quand même sur leur objectif, ils ont atteint les rives de la Volga. Mais ce succès est de courte durée, à la nuit tombée ils sont refoulés par les soviétiques qui ne lâchent pas l’affaire.
Si les allemands se sont enfoncés de deux kilomètres au prix d’importants sacrifices, le front soviétique n’a pas craqué, il est submergé mais résiste encore et toujours.

15 octobre : Renforcés par les troupes fraîches de la 305e ID, les allemands, toujours soutenus par l’artillerie et l’aviation, reprennent leur offensive sur les usines Traktorny et Barricady ainsi que sur Spartnaovka et Rynok. Les divisions d’Ermolkine (112e SD), de Joloudev (37 Gv SD) et de Gourtiev (308e SD) de nouveaux submergées, sont tronçonnées par les panzers mais continue à se battre avec énergie. La 84e TBr se bat admirablement. Le PC de Tchouïkov est encore de nouveau menacé à moins de 300m par des éléments avancés ennemis, la garde de l‘état major repousse une nouvelle fois cette menace.
En dépit de tous ses efforts, la 62e armée est finalement définitivement coupée en deux au niveau de la Mekraïa Métchetka. Les 24e, 115e et 149e SBr ainsi que des éléments de la 112e SD sous le commandement de Gorokhof, sont encerclées dans Rynok et Sparatnovka et doivent contenir une attaque en tenaille remontant au sud le long de la Volga, et au nord par Latachanka.
Dans le centre de la ville quatre panzers appuyés par une cinquantaine de pistolets-mitrailleurs entreprennent de réduire la maison Pavlov en tirant à bout portant, mais les défenseurs profitant de l’incapacité de la hausse des panzers à tirer dans les étages ou dans les sous sols, mettent hors de combat rapidement un panzer et font un carton sur les soldats. Le reste n’insistant pas plus se retire.
Dans l’après midi, les panzers encerclent l’usine Traktorny et pénétrant dans l’usine, entreprennent méthodiquement l’élimination des défenseurs par leurs tirs directs, ateliers par ateliers. Dans la nuit c’est le tour aux défenseurs de l’usine de Barrikady de se battre.
Au cours de cette seule journée, les divisons de Gorichny (95e SD) et Joloudev (37e Gv SD) ont perdu le trois quart de leur effectif. Dans la nuit, un régiment de la 138e SD de Lioudnikov qui parvient à franchir la Volga leurs est dépêchée en renfort.

16 octobre : Au cours de la nuit, la 389e ID et la 16e Pz Div renforcées pas des régiments motorisés, renouvellent leur attaque dans le but d’anéantir les unités du groupe Gorokhof retranché dans Rynok et Spartanovka.
Au matin les 305e, 100e et 94e ID et les 14e, 24e Pz Div, puissamment appuyées par l’artillerie et l’aviation, reprennent l’offensive vers le sud le long de la Volga. Affaiblies au dernier degré les divisons de Joloudev (37e Gv SD) et de Gorichny (95e SD) doivent soutenir un combat inégal. Pour leur venir en aide, toute l’artillerie soviétique ainsi que les canonnières de la Flottille de la Volga, donnent à plein. L’aviation elle même au prix de lourds sacrifices apporte sa contribution.
Puis croyant surprendre les soviétiques, Paulus, lance au même moment de nouvelles troupes sur l’usine Krasny Oktiabr. Cependant les soviétiques bien avertis par leur service de renseignement, le savaient et s’y étaient préparés. Arrivée dans le secteur Déréviansk, Minoussinsk, Tramvaïnaïa, l’offensive est enrayée par les blindés de Bielov (84e TBr) dont une partie est toujours solidement retranchés dans le parc Skoulptourny.
Le PC de Tchouïkov terriblement pris à partie par l’artillerie déplore des pertes, cinq de ses abris avec leurs hommes sont détruits par des tirs au but.
Dans la nuit deux régiments de la 138e SD de Lioudnikov traversent la Volga et le comandant du Font Eremenko vient personnellement au PC de Tchouikov pour le soutenir. Sa venue est si risquée que plusieurs fusiliers de son escorte sont blessés et même tués.

17 octobre : A peine débarqués les fusiliers de Lioudnikov (138e SD) contre attaquent et font jonction avec les fractions isolés de Joloudev (37e Gv SD) et Gorichny (95e SD) dans le secteur du parc Skoulptourny, sécurisant ce côté-ci du front.
Au nord, le groupe de Gorokhov (115e, 124e, 149e SBr) durement étrillé, livre une lutte à mort contre l’infanterie allemande soutenue par une vingtaine de panzers qui tentent de percer à la lisière sud de la cité ouvrière de Spartanovka.
Dans le secteur de la rue Kazatchia, la 193e SD repousse panzers et infanterie.
Dans le centre, les derniers blindés de Biélov (84e TBr) combattant toujours bien terrés dans le parc de Soulptourny, sont détruits par les bombardements en piqué des Ju-87. Il leur a fallut plus d’une centaine de sorties pour en venir à bout.
Cependant, en fin de journée, les allemands percent dans le secteur du stade, tenu par la 308e division, jusqu’à la rue Sévernaïa.
Par ailleurs d’autres éléments parviennent à percer jusqu’à l’usine Barrikady, le détachement ouvrier de l’usine engage immédiatement le combat pour la défense du périmètre de l’usine appuyé par des rescapés de diverses unités.
Au soir, la division de Gorichny (95e SD) est tellement saignée à blanc à cause des semaines de combats incessants, qu’elle concentre tout ce qui lui reste en un seul régiment et se cramponne à la rue Sormovskaïa.

18 octobre : Au nord la situation du groupe de Gorokhof devient dramatique (la 115e SBr ne compte plus que 152 combattants), mais il s’arque boute en hérisson du nord de Rynok à la lisière sud et ouest de Spartanovka, en protégeant tout particulièrement son débarcadère près de l’embouchure de la Mokraïa Métchetka.
Dés midi, les unités de Smekhotvorov (193e SD) saignés à blanc sont écrasées, et laissent passer le flot de la progression allemande qui menace mainteant d’annihiler les fusiliers de Gourtiev (308e SD), toujours retranchés dans le Parc Skoulptourny. Devant cette situation, pour la première fois, la mort dans l’âme, Tchouïkov ordonne à ses troupes de se retirer.
A 15h après des attaques répétées et incessantes depuis la nuit précédentes, les allemands percent encore au sud de la rue Dérévianskaïa et débouche sur la Volga, mais une contre attaque virulente à la baïonnette du 650e SP de Lioudnikov (138e SD), reprend les rives de la Volga.
Cependant, les allemands parviennent à forcer un autre secteur du front, dans la rue Tramvaïnaïa et débouchent sur la voie ferrée, à l’ouest de Barrikady. Le détachement ouvrier qui s’y trouve engage un combat à mort dans les ateliers, quelques jours plus tard, il n’en restera que 5 survivants.
Trop menacé le PC de Tchouïkov se déplace sur les rives de la Volga, derrière le Mamaïev Kourgan, c’est-à-dire à 1 klm de l’ennemi, mais il n’y plus d’autre endroit plus sûr.

18-20 octobre : Allemands et soviétiques attaquent et contre attaquent sans arrêt de nuit comme de jours, avec pour objectif d’user l’adversaire, le saigner à blanc, mais les soviétiques le sont déjà et raclent les fonds de tiroirs, on envoie au feu tout ce qui peut porter une arme, y compris les infirmiers des postes de secours. Les blésés en état de tenir une arme, comprenant d’eux même la gravité de la situation, reprennent le combat.

21-22 octobre Les allemands piétinent, leurs divisions s’usent également, toutefois ils maintiennent la pression en tentant de grignoter du terrain en direction des usines Barrikady et Krasny Oktiabr. Ils jettent tout leur reste de poids pour déboucher sur le débarcadère qui n‘est plus qu’à 500m. La Luftwaffe obligée d’opérer sous le nez de la DCA massée sur l’autre rive, prend énormément de risque pour soutenir les troupes au sol, mais ces efforts son vain. L’enchevêtrement des lignes sciemment entretenu par les soviétiques, est tel que ces derniers ne permettent plus à l’infanterie adverse d’en exploiter les bombardements.
Les combats sont si rapprochés que les équipes de lance-flammes soviétiques opèrent retranché dans leur position.

23 octobre : Les troupes allemande reprennent l’offensive en changeant d’axe. Depuis l’usine Barrikady, les landsers de la 79e ID appuyés par les panzers progressent en direction de l’usine Krasny Oktiabr. A la fin de la journée, au prix de nouveaux sacrifices, ils franchissent la voie ferrée et le ravin Banny, en direction de l’usine à pain et des éléments s’infiltrent dans le secteur nord-ouest de l’usine Krasny Oktiabr.
A l’issue de la journée Tchouïkov, fait le constat de ses forces, les 37e Gv SD, 308e SD et 193e SD ne sont plus que des numéros regroupant quelques centaines de combattants, mais ne peut ni les relever ni les remplacer. Il leur demande de tenir encore une poignée de jours, pariant sur l’effondrement de l’adversaire, qui lui aussi s’use considérablement.

24 novembre : Les allemands cessent leurs infructueuses et coûteuses attaques de nuit et marque le pas pour souffler et reprendre haleine en vue d’une nouvelle offensive. Tchouïkov ne peut se permettre le luxe de les laisser profiter du répit. Durant la nuit, il fait donner les groupes d’assaut dans une multitude de coups de mains et d’attaques.

25/26 octobre : Les allemands reprennent une puissante offensive sur toute la largeur du front. Ils attaquent tout particulièrement au nord, sur la 149e SBr, et s’emparent du secteur des cinq ravins situés au sud de la voie ferrée Goumrak/Vladimirovka, ainsi que le centre de Spartanovka.
De son côté la 64e armée, situé au sud de la ville, tente d’alléger la pression sur les défenseurs en attaquant à Kouporosnoïé.

27 octobre : De nouveaux violents combats s’engagent pour le secteur de l’usine Barrikady. La 79e ID pulvérisent la défense des 39e Gv SD et 308e SD et franchie deux rues en direction du débarcadère qu’elle tient désormais sous son feu.
En même temps la 79e ID s’enfonce profondément dans la défense de la 39e Gv SD en direction de l’usine Krasny Oktiabr, à tel point que le PC de Gouriev est attaqué à la grenade Pour lui venir en aide, Tchouïkov y envoie la garde de son état major. Celle-ci parvient à refouler l’adversaire et à le poursuivre et dans la foulée à pénétrer en renfort dans l’usine, elle y restera.
Entre l’usine Krasny Oktiabr et Barricady, rue Machinaïa, les allemands ne sont plus qu’à 400m de la Volga et tiennent sous leur feu tous les ravins du secteur, obligeant les soviétiques à se déplacer à plat ventre sur le bord de la rive, continuellement battu par l’artillerie. Dans les ravins, les sapeurs parviennent à ériger des barricades pour sécuriser les déplacements sur leur axe.
Sur la rive est, la 45e SD est arrivé en renfort, dans la nuit deux bataillons seulement ont pu traverser. Ils seront dirigés au petit matin sur le secteur le plus menacé, entre les deux usines tenu par les fusiliers de Gouriev (39e Gv SD), avec pour ordre d’interdire à l’adversaire de déboucher sur la Volga et de parvenir au dernier débarcadère.

28 octobre : Probablement au courant que les soviétiques on put faire traverser des renforts dans le secteur critique, toute la zone est copieusement bombardée avec les bombes spéciales d’une tonne, puis passent à l’attaque avec 35 panzers. La première attaque est refoulée, la seconde aussi, une troisième également sans résultat. Par contre le flanc gauche du secteur tenu par la 193e SD est enfoncé de 100m. Les débris de cette unité se retranchent à 300m de la Volga. Dans la même situation le 109e Gv SP de Joloudev se bat avec acharnement dans les rues Novosselskaïa et Mostovaïa. Les blindés dont dispose encore Biélov (84e TBr) entrent en action dans le secteur de Touvinks. En fin de journée, les allemands se sont emparés de la partie nord-ouest de l’usine Krasny Oktiabr.
Au cours de la journée, les soviétiques ont perdu la moitié de leur effectifs dans se secteur mais s’y accrochent avec d’autant plus de rage.

29 octobre : L’état de la 62e Armée est pitoyable, les unités sont exsangues, ce qui reste est harassé et fourbu. La limite de l’impossible a été franchie mais les soviétiques serrent les dents et continuent la lutte, ils n’on pas d’autre choix. Pour « épater » l’adversaire, Tchouîkov envoie à l’attaque deux T-34 et un char lance flamme qui viennent tout juste d’être réparés par les ouvriers, avec une escorte de 50 fusiliers. De même les Katiouchas sur chenillettes d’Erokhine, sont dirigés dans le secteur pour couvrir les blindées de leurs tirs puissants. Ce petit baroud d’honneur, fait grand effet sur l’adversaire qui ne s’y attend pas du tout. Cela permet aux soviétiques de grignoter impunément quelques positions.

30 octobre : Le petit revers de la veille est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, sévèrement étrillé, le moral cassé, les allemands ne repartent plus à l’attaque et se contentent de nourrir des fusillades intenses. Le pari de Tchouïkov est gagné, les allemands ont craqués avant eux, pourtant leurs buts étaient à porté de mains.
Les soviétiques mettent à profit ce répit pour ce renforcer en vue de contres attaques ordonnées par Tchouïkov. En effet, ils leurs faut absolument reprendre du terrain sous peine de se faire bouter à l’eau à la prochaine offensive.
En même temps, un effort considérable est exigé aux bateliers et marins de la Volga, il faut qu’ils fassent parvenir à tout prix un maximum de renforts, de munitions et de vivre en prévision de l’embâcle de la Volga qui bientôt empêchera toute traversée.

31 octobre/1er novembre : Les soviétiques entreprennent des attaques ciblées avec leurs groupes d’assaut et parviennent à progresser d’une certaine de mètres à certains endroits, la rue Novosselskaïa est reprise par exemple. Mais devant cette agressivité, Paulus reprend ses troupes et les relance à l’attaque.
Dernière édition par Mikoyan le 28 Avr 2006, 13:37, édité 2 fois.


 

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Re: Stalingrad, ébauche chronologique

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Mikoyan  Nouveau message 23 Avr 2006, 15:43

2 novembre : Pendant que l’artillerie et l’aviation allemande bombardent méthodiquement la ville, les allemands repassent à l’attaque sur plusieurs secteurs.
Au nord dans le secteur de Spartanovka, le groupe de Gorokhov malgré sa faiblesse repousse par cinq fois deux ID soutenues par une quarantaine de panzers et conserve ses positions.
Dans le secteur de Traktorny, la 138e SD repousse quatre attaques et maintient ses postions.
Dans le secteur du débarcadère la 193e SD repousse de violentes attaques qui avaient pour but de prendre le dernier débarcadère aux mains des soviétiques.
Par contre la 39e Gv SD continuant son offensive en direction de l’usine Krasny Oktiabr reconquière l’atelier des fours Martin, de calibrage et de triage ainsi que le dépôt des produits finis.
Le 45e SD enfin au complet, toute entière organisée en groupe d’assaut, elle attaque avec ardeur et bouscule l’ennemi et sur leurs talons améliore ses positions.

Du 3 au 10 novembre : Probablement usé, Allemands et soviétiques se bornent à se livrer de durs combats de grignotages sans emporter de décisions notoires.
De son côté Paulus, recomplète ses divisions et fait venir par avion les bataillons de pionniers de la 294e ID et de la 161e ID. Eremenko en profite également pour renforcer ses forces dans la ville mais la traversée de la Volga devient extrêmement pénible à cause de l’embâcle et dangereuse car elle est sous le feu continuel adverse qui a accès à la rive en bien des endroits. Le ravitaillement doit se faire de nuit par petits paquets sur de petits esquifs s’insinuant entre les glaces qui déjà se forment.

11 novembre : A 6h.30 après une préparation d’artillerie et d’aviation intense, les 79e, 100e, 295e, 305e et 389e ID appuyées par les 14e et 24e PzD, passent à l’offensive principalement entre l’usine Barikady et le ravin Banny. Durand toute la journée une lutte à outrance se livre pour chaque mètre de terrain, chaque ruine, chaque rue. Particulièrement visée, l’usine Barrikady est transformée en champ de ruine sous les coups des bombardements.
Les soviétiques réagissent en contre attaquant à leur tour au nord, depuis le pont de chemin de fer à l’embouchure de la Métchetka vers l’usine Traktorny, mais sans aucun succès.
Sur le Mamaïev Kourgan les fusiliers de Batiouk (284e SD) engagent de furieux corps à corps et tiennent bon.
En début d’après midi, dans le secteur de Barricady, le 241e SP de Gorichny (95e SD) succombe tout entier dans la lutte. Les allemands s’engouffrent dans la brèche et d’un bond de 400m débouche sur la Volga sur un front de 600m. La 62e armée est tronçonnée maintenant en trois partie, isolant les fusiliers de Lioudnikov (138e SD) acculés dos à la Volga derrière la voie ferrée, dans un tout petit îlot de 500m de long.
Désormais, ce nouveau débouché sur la Volga joint à l’embâcle s’empirant, limite dramatiquement tout ravitaillement. La 62e armée se trouve coupée et doit entamer ses réserves pauvrement accumulées. 12 tonnes de chocolat sont gardés en réserve pour des temps encore plus durs qui s’annoncent.

12/13 novembre : Les allemands jettent à présent tout leur poids sur l’usine Krasny Oktiabr afin de déboucher dans son secteur sur la Volga. De furieux combats s’engagent pour longtemps dans et autour de l’usine.
Dans le même temps Tchouïkov regroupe les débris dispersé de la 193e SD de Smékhtvorov, la division a tellement fondue que l’on peut reformer un seul régiment mais on lui affecte les fusiliers marins de 92e MPBr qui a été elle même recomplétée avec des marins venus d’extrême orient.
Les fusiliers de Gorichny (95e SD) soutenu par 250 fusiliers de Smékhtvorov (193e SD) tentent de percer en direction de l’îlot Lioudnikov. Si leurs courageux efforts ne permettent pas d’atteindre leur objectif, ils contribuent à soulager la pression sur les assiégés.

14/15 novembre : À leur tour, les 95e, 193e SD et 92e MPBr tentent de rétablir le contact avec l’îlot Lioudnikov, en attaquant depuis les réservoirs de pétroles, mais en vain. Lioudnikov annonce à la radio qu’il a un besoin urgent de munitions, de vivres et de médicaments.
L’embâcle bloque totalement le passage « 62 ».

16 novembre : L’ilot Lioudnikov est ravitaillée par des parachutages de nuit effectués par les pilotes de petits biplans Po-2.

17/18 novembre : Les combats se poursuivent sur tous les secteurs du front. Le groupe de Gorokhov attaque en direction de l’usine Traktorny et repousse des attaques de blindés à la lisière nord ouest de Rynok. Les divisions de Sokolov (45e SD) et de Gouriev (39e Gv SD) combattent pour l’usine Krasny Oktiabr. La division de Batiouk (138e SD) dispute le sommet du Mamaïev Kourgan à l’ennemi. Quant à la division de Rodimtsev (13e Gv SD), elle reprend d’assaut des bâtiments dans le centre.
Enfin, tandis que la 95e SD repousse des attaques ennemies sur Benzobaki, la 90e SD s’y fortifie jusqu’au ravin de Mézenskaïa.

19 novembre : Au petit matin les défenseurs entendent un grondement sourd de bombardement d’artillerie et apprennent avec une joie intense qu’il s’agit de l’aile nord de la grande contre offensive visant à encercler les allemands à Kalatch.
Pour tenter de dégager l’îlot Lioudnikov, les meilleurs artilleurs organisent un tir de barrage très précis sur les postions allemandes, pour permettre aux groupes d’assaut de Grorichny et de Lioudnikov de parvenir à portée de grenade des réduits défensifs ennemis et de procéder à leur réduction. Quelques blocs de maisons sont repris.

20 novembre : C’est le tour à l’aile sud, depuis les lacs Sarpa, Tsatsa, Barmantask de se diriger vers Kalatch.
Quatre vedettes blindées au prix de grands risques parviennent à accoster sur les rives de l’îlot Lioudnikov. Apportant vivre et munitions et rapatriant 150 blessés.

21/22 novembre : Les fusiliers de Gorichny et de Lioudnikov continue leur grignotage résolu pour faire jonction. Plus d’une centaine de mètres sont gagnées de part et d’autres, tout en essuyant des retours offensifs des allemands qui n’entendent pas les laisser faire.

23 novembre : Les ailes de la contre offensive font leur jonction à Kalatch. Tout le groupe d’armée B est encerclé. Les défenseurs de Stalingrad font tout leur possible pour détourner l’attention de Paulus de la contre offensive et de fixer ses unités afin qu’elles ne se dégagent pas du noeud coulant qui s’est refermé sur eux. Mais les allemands ne semblant pas prendre la mesure des événements, continuent comme si de rien n’était.
Même si le combat continu à faire rage, une frêle liaison est rétablie avec l’îlot Lioudnikov.

24 novembre :
Les 112e, 193e SD et 37e Gv SD, ainsi que deux brigades totalement épuisées et saignées à blanc par les combats incessants, sont relevées et transférées au repos de l’autre côté de la Volga.
Les armées de l’autre côté de Stalingrad, commencent la réduction de la poche en attaquant en direction de la ville.

27 novembre : le chenal de la Volga à l’est des îles Golodny et Sapinski est obstrué par des glaces épaisses. Pour compenser on met en place le ravitaillement par parachutage aérien avec des Po-2.

16 décembre : Au grand bonheur des services d’intendance, un cube de glace colossal se coince en travers de la Volga. Enorme soulagement la situation devenait vraiment critique.

17 décembre : Au petit matin deux chemins de planches relient enfin les deux rives, le ravitaillement reprend.

24/25 décembre : Les groupes d’assaut de Gouriev (39e Gv SD) parvenu dans le périmètre de l’usine Krasny Oktiabr, commencent leurs assauts dans les ateliers avec force grenadage. Les allemands opposent une résistance opiniâtre car ils ne veulent pas se replier en plein froid dans les ruines à ciel ouvert des habitations d’alentour. Mais le premier jour ils ne peuvent empêcher la prise des ateliers de calibrage, de triage et de fabrication mécanique. Le lendemain toute l’usine est libérée, cependant les allemands se sont fortement retranchés dans le bâtiment administratif.

23/25 janvier : la 45e SD encercle le bâtiments administratifs de l’usine Krasny Oktiabr organisé en puissant point d’appui, et demande aux assiégés de se rendre, ceux-ci leur demande tout d’abord du pain, on leur en donne quelques miches. Mais après s’être restaurés les allemands reprennent la fusillade, mécontents les soviétiques font venir un obusier de 122 mm en pièce détachés qui remonté, élimine consciencieusement l’ennemi par ses tirs directs.

26 janvier : A 9h.20 exactement, avec les larmes aux joues les fusiliers des armées de Batov et de Tchistiakov font jonction dans le secteur de Krasny Oktiabr avec ceux de Batiouk, de Gouriev et de Rodimtsev. Ils échangent émus un drapeau rouge commémoratif.

31 janvier : Paulus et son état major se font capturer par une patrouille de fusiliers de la 64e armée en maraude. Tout le groupe sud capitule aussitôt.

2 février : A midi, les troupes de Gorichny, Sokolov, Lioudnikov, Gouriev, Rodimtsev et Chtrigol donnent l’assaut au denier carré de résistance allemand retranché dans le secteur des usines Barikady et Traktorny. Pulvérisés par les tirs en direct de l’artillerie et écrasés par les blindés, les allemands se rendent. Fin de la Bataille de Stalingrad.
Dernière édition par Mikoyan le 28 Avr 2006, 13:21, édité 1 fois.


 

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