Ben non aucun objectif fixé au début de Barbarossa n’a été atteint. Si l’armée allemande a infligée des coups terribles à l’Armée Rouge dans des opérations tactiques, qui auraient mis à genoux n’importe quelle armée du monde, elle a été cependant mise en échec devant les objectifs stratégiques capitaux : Leningrad, Moscou et les puits de pétrole de Grosny ne seront jamais prit.
C’est curieux que l’on évoque peu la bataille de Moscou, car elle a été énorme et surtout une bataille d’une grande intensité tactique. La tactique de la stavka a été sur ce coup-là à la hauteur de l’enjeu. La stavka savait parfaitement qu’elle ne pouvait se contenter d’arrêter les allemands devant Moscou comme à Leningrad, il fallait les en chasser au plus loin et c’est ce qu’elle fit.
La plupart des divisions soviétiques qui défendirent Moscou, étaient celles qui étaient au combat depuis le début, elles étaient usées et sévèrement étrillées. Elles n’étaient plus que l’ombre d’elles-mêmes, elles étaient au trois quart en effectif et en armement, mais elles vont faire merveille dans les retranchements de Moscou. Et pendant que ces unités usaient les troupes allemandes dans des actions défensives, de replies et de retours offensifs incessants. On massait dans le plus grand secret les troupes fraîches parfaitement équipées de Sibérie ou d’Asie. De son côté l’armée allemande jetait dans la bataille tout son poids, ses meilleures et puissantes unités, Gudérian en tête, sans considération des pertes. Il faillait absolument qu’elle débouche sur Moscou avant le dur hiver. Mais l’offensive allemande va s’effondrer à 23 klm seulement de la capitale. La contre offensive soviétique va les rejeter en seul bond, de 300 klm. L’armée allemande a été sévèrement étrillée pendant la bataille de Moscou, ça été même une sévère crise pou le haut commandement allemand.
Il est clair pour ma part, que la bataille de Moscou (sans oublier non plus la reprise de Rostov sur le Don) était le symbole même de la faillite du projet nazi de mettre à genoux l’Urss.
D’ailleurs, pour l’anecdote l’ambassade Vichyste à Moscou, désespérant de pouvoir y accueillir l’armée allemande, a pliée bagage.