Figure symbolique de l’armée soviétique ; bourreau, héros, meneur d’hommes, tortionnaire, tout est dit à son sujet , mais qui est il, quel est son rôle . Après la révolution et lors de la création de l’armée rouge par Léon Trosky un constat, peu de révolutionnaires , peu d’hommes du peuple ou du parti ont la formation requise pour être officier, les nouveaux dirigeants se méfient des officiers venant de l’armée du Tsar . Seule solution , surveiller étroitement les officiers par des hommes ayant la confiance du parti
À chaque échelon on va retrouver des hommes nommé par le parti aux côtés des officiers commandants ( section, compagnie, bataillon, régiment, division, armée) aussi bien sur la terre comme dans les cieux ou la mer.
Garder le sens même de la révolution de 17 au sein de l’armée, instruire sur le communisme la troupe, veiller a ce qu’il n’y ai pas conspiration contre la révolution, approuver les décisions de commandement militaires, veiller au ravitaillement et besoin des troupes.
Etre l’ami des soldats, leur confident, chargé d’écrire les lettres des soldats illettrés ; veiller au moral de la troupe, faire respecter les directives du bureau du parti et de Moscou. Point de vue pratique, cette conception de double commandement pose des problèmes, les commissaires n’ayant pas toujours l’habitude du terrain et de l’art militaire, les officiers privilégiant l’aspect militaire qu’au consigne du parti. Les heurts sont assez fréquent entre les deux autorités commandant l’unité. Avec les purges de 1938 au sein des officiers de l’armée, le pouvoir des commissaires se retrouvent encore plus renforcé, sans que pour autant leurs expérience militaire le soit aussi.
Mais à partir du 22 juin 41 officiers et commissaires politiques se retrouvent face au même problème lutter pour la survie de la nation, pour leur vie. Des les premières heures du combats, les commissaires politiques montrent leur courage et entraînent avec eux les hommes à l’assaut. La propagande d’après guerre montre le commissaire politique tirant sur les hommes ne voulant pas monter à l’assaut, les mitrailleuses des hommes du NKVD derrières les soldats russes afin que ceux-ci n’aient pas la possibilités de revenir sur leurs pas.
Il est assez difficile d’avoir une vison objective, nous sommes dans un cas comme dans l’autre soit influencé par la propagande Stalinienne ou par celle anticommuniste de l’Amérique.
Certains commissaires ont pu commettre des atrocités, ont pu se conduire de manière brutale, c’est le propre de l’être humain dès qu’on lui donne le pouvoir. La plupart d’entre eux ont servi avec honneur et respect leur idéal
Fin 42 , la fonction et les insignes de commissaires politique disparaissent officiellement de l’armée rouge, Staline voulant montrer à ses alliés occidentaux que l’armée rouge n’était pas aussi politisée que cela, néanmoins les commissaires restent en place et portent les mêmes grade que dans l’armée rouge et ne porte plus de signe distinctifs ( l’étoile rouge sur l’avant bras)
Quelques commissaires politiques qui allaient faire parler d’eux après la seconde guerre mondiale
Nikita Sergueevitch Khrouchtchev
Léonid Brejnev
Alexeï Kossyguine
Nikolay Podgorny
Ces quatres là n’étaient pas de simples commissaires politique au sein de compagnies, pour mémoire Khrouchtchev fut à Stalingrad faisant fonction de commandant du front de Stalingrad
Il y eu aussi des femmes dans les rangs des commissaires politiques