Oui je suis peut-être hors sujet, je m'en excuse, étant un "bleu", je n'ai pas eu le courage de relire tous les posts...
désolé.
Pour ce qui est du débat, Lorsque les allemands cessent leur avance, c'est parce qu'ils ne reçoivent plus rien de l'arrière, la chaîne logistique est totalement rompue (et pour certains corps d'infanterie depuis plus de deux mois, certains corps passeront des mois entiers sans recevoir un seul train de ravitaillement de quoi que ce soit...).
Les forces allemandes paient le prix d'une planification de Barbarossa totalement indigne d'un état-major digne de ce nom...
Je n'ai plus les chiffres en tête ni les dates (désolé mais depuis le début je rédige de mémoire tous mes posts, mes livres étant au-dessus du garage
), mais rien ne colle si on s'en tient à l'analyse des variations du thermomètre pour expliquer les arrêts et les avances des PzGruppen... Tandis que si l'on étudie les arrivées de train d'essence et de pièce de rechange, de munitions...
à titre d'exemple (de mémoire) : le groupe d'armée Centre (2 PzGruppen) ne reçoit de septembre à décembre 41 qu'une roue de rechange par tranche de 16 véhicules (sans tenir compte des types de roues différents)... à partir de novembre, les véhicules avancent "tractés" les uns aux autres...ou sont abandonnés en arrière.
Le froid est un facteur qui a débuté avant l'arrêt des hostilités, et il n'a pas empêché les russes d'attaquer.
Le matériel allemand pour faire face à l'hiver est certes resté en Pologne, mais en 1941, il n'était de toutes les façons pas adapté aux rigueurs de l'hiver russe...
au 1er décembre, certaines unités sont à plus de 800 km de la tête de pont des chemins de fer... et les allemands n'ont pas les moyens automobiles des américains (qui connurent pourtant eux-mêmes des pbs en France en 44).
Contrairement à ce que croient les allemands (mais c'est plus valorisant), la percée sur Moscou n'a pas échoué à "un cheveux" mais a déjà miraculeusement atteint Toula et la banlieue Ouest...
Il convient de faire attention à la vision déformante que les Wargames donnent des opérations : les unités ne sont pas des simples pions que l'on peut pousser sur une carte (avec ou sans hexagones) : chaque véhicules, chaque mitrailleuse doit recevoir des cartouches, des pièces de rechange, l'huile et l'essence qui doivent parcourir des milliers de km.
Et ces facteurs sont incontournables même si ils "gâchent" beaucoup la vision du PanzerLeader, qui chemine à travers les steppes sur des milliers de km , casquette au vent, et menton viril...
Je suis désolé de contredire cette vision poétique mais j'estime que la rigueur historique vaut bien quelques sacrifices dece point de vue...
Donnerweiter ! encore trop long...
Vraiment désolé
,
Bonne soirée à tous,
CM