Chindit a écrit:"Négationnistes" précisez, merci. J'en fais partie?
Je ne pense pas. Dans le reportage d'hier, l'on voyait un allemand qui est allé coller, en Pologne, des affiches déclarant que les crimes des polonais envers les allemands devraient bien finir par arriver devants des tribunaux. Les polonais, eux, sont conditionnés par les 50 ans dérrère le rideau de fer où on leur a seriner qu'ils avaient été des victimes et seulement des victimes de la barbarie nazie. Le tribunal, polonais, qui a jugé les colleurs d'affiches, n'a retenu que la mise en places d'affiches interdites. Il aurait pu retenir aussi la négation de crimes contre l'humanité et l'addition aurait été plus lourde. mais les juges ne savaient pas (comme la majorité des polonais) où était l'éxacte vérité et avaient peur d'être déjugés par la suite. Dans de nombreuses régions de Pologne le sujet est très sensible. Des personnes qui ont été déplacées de force lors de l'avancée de l'armée rouge et que l'on a chassé de régions qui ont été russifiées vivent dans des maisons qu'ils savent qu'elles appartenaient à des allemands. Ces gens ont peur de perdre leur maisons et leurs terres. Certains leur répètent que lors de l'entrée dans l'europe, il faudra rendre des comptes. En oppositions, naissent des mouvements nationalistes au discours parfois assez extrémistes. Les habitants de la Silésie (en Pologne) et les habitants des Sudètes en Tchéquie sont concernés par ces problèmes. Les gouvernements polonais et allemands n'ont pas très envie d'ouvrir le dossier. Mais, un mouvement populaire en faveur d'une remise à plat de cette histoire est en train de naitre en ex-RDA. La RFA a accepté le fait que des allemands avaient mal agit et à fait son auto-critique. En RDA, on a mis en avant la "résistance" du parti communiste dont quelques membres avaient réussi à se réfugier à Moscou. Ils n'ont pas fait cette auto-critique. Dans leur tête, il se voient comme les gentils allemands qui ont résisté au nazismes et dont les parents furent chassés de leurs terres ancestrales de Silésie. En fait, même l'évocation des viols gène considérablement le gouvernement allemand. Des allemands furent victimes de la barbarie soviétique, mais des allemands, des polonais, des ukrainiens, des baltes, des russes, et bien évidemment des juifs et des tsiganes furent victimes de la barbarie nazie. Il faudrait rendre hommage à toutes les victimes, mais sans que certains en profitent pour remettre en cause la paix de la région. pourtant, les tentations sont fortes, chez certains extrémistes, pour réécrire l'histoire.
On pourrait croire que les plaies sont refermées, or il apparait que 60 ans après, elles restent vives. Des extrèmistes grattent ces plaies pour faire croire que leur cause est juste. je ne pense pas que cela pourra aller jusqu'à des affrontements, mais qui aurait cru, il y a 20 ans qu'il pouvait y avoir une guerre et des massacres en ex-Yougoslavie ?