Post Numéro: 17 de frontovik 14 26 Juin 2020, 17:18
Merci Manu de nous faire partager cette pépite. J'ai dejà donné mon avis sur E&R, officine aux relents bien nauséabonds; quand à l'auteurLaurent Guyénot, il est qualifié par "Conspiracy Watch" de complotiste, antisioniste, limite négaga...
Nulle pratique stalinienne de ma part, et être anticommuniste n'est pas un défaut, juste qu'il vaut mieux éviter de faire feu de tout bois, y compris ce qui vient des cloaques aux remugles bien putrides.
Le mec reprend la thèse de Souvorov, et y ajoute des interprétations erronées d'autres ouvrages. L'URSS s'apprétait à attaquer l'Allemagne et massait des troupes à ses frontières? Le contraire aurait constitué une colossale erreur! On imagine mal Staline faire oeuvre de Bisounours et ne pas s'inquiéter de la puissance de l'Allemagne, victorieuse depuis 1939.
Ensuite l'Europe communiste? Bof, Staline se préoccupait d'abord de la sécurité de l'URSS et voulait se constituer un bouclier, un glacis protecteur le garantissant d'une future invasion. Depuis des siècles, la menace, pour la Russie, qu'elle soit tsariste, soviétique, ou Poutinienne vient de l'Ouest. Mis à part les invasions des Tatars et des Mongols au XIIIe s. A ce que je sache, ce ne sont pas les communisses qui ont envahi et partagé la Pologne au XVIIIe s, ni d'autres communisssses qui ont réprimé les révoltes de 1830 à Varsovie. Par contre, la fin de la SEconde guerre mondiale a donné une fantastique opportunité à Staline d'étendre démesurément son glacis, géré de manière directe ou indirecte, y compris sur des territoires qui n'avaient quasiment jamais vu un Russe, communisssse ou pas. Staline n'aurais jamais imaginé étendre son influence jusqu'à l'Elbe ou la Weser...
"Je ne vous apporte pas la liberté, je l'ai trouvée ici, parmi vous". Skënderbeg.