François a écrit:SÉRIEUX
voilà un pauvre officier qui s'est pris du russe matin midi et soir pendant X temps avec comme ordre désespéré de tenir un secteur avec les moyens du bord et quand par chance il reçoit l'ordre de repli il se fait contrôler par les chiens enchaînés il recevait une prune parceque la paire de jumelle avait disparu pauvre vieux
Question que risquait L'officier ?
Question 2 les deux derniers photos s'est une sorte de bistrot ?
Ben, voui, mais la Prévôté, assurée par la gendarmerie de campagne, dans l'armée française, n'était pas beaucoup plus tendre.
Le "tarif" était variable, sanctions disciplinaires (consignes, arrêts, blâme, rétrogradation, etc.) et/ou financières (déduction de la valeur du matériel perdu sur la solde).
Bien sûr, il y avait des exceptions - exemple: un équipage de char contraint d'abandonner dans l'urgence son véhicule en feu, sans avoir le temps de remettre la main sur ses "sacs", etc. -.
De même, il ne faisait pas bon devoir retraiter isolé - sans explication sérieuse valable, c'était considéré comme un cas possible de désertion -, ni avoir égaré ses papiers d'identité.
En temps de guerre , avec des millions d'hommes mobilisés, et, à fortiori, dans des secteurs proches de la zone de combat, la règle générale est le respect strict du code de discipline militaire (quelque soit la situation!), lui-même étant fruit de décennies, voire de siècles, d'expériences. L'Article 8 de notre propre code (français) de discipline militaire (MAJ en 2005) est édifiant!
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTe ... rieLien=idSur les deux derniers clichés, il s'agit d'une cantine improvisée de campagne (pains, jaja, fringues), avec des comptoirs constitués vite fait, grâce à des empilements de caisses, et un poste d'infirmerie (non visible, sur les clichés que j'ai postés) pour les premiers soins aux blessés et les évacuations sanitaires jugées nécessaires mais, avant cette série de clichés, tout le monde - quelque soit le grade - avait été prié de montrer, au préalable, "patte blanche" aux postes de contrôle de la Feldgendarmerie.
Il ne faut pas se leurrer, le nécessaire contrôle de masses de troupes, épuisées par plusieurs jours de retraite - à pieds! -, manquant de sommeil, de bouffe, tendues comme des "strings" et probablement, contraintes de faire le coup de feu avec l'adversaire pour tenter de se sauver les fesses, mais, aussi, armées jusqu'au dents, n'est jamais un exercice facile!
Dans le même reportage, le sous-officier a ses jumelles et le servant de MG, une bande de cartouches!