L’OPÉRATION BARBAROSSA, UNE VOLONTÉ HITLÉRIENNE ??

On peut retourner le problème dans tous les sens, lorsqu'il a pris la décision d'envahir l'URSS Hitler s'est tiré une balle dans la tête. C'est là-bas qu'il est mort.

tu penses donc qu'il avait une autre solution pour se dépêtrer de Churchill ?

[Dog Red]

Rester chez soi !

Bof...
L'immobilisme est le seul luxe qu'HITLER n'a pas.

Alors ? Quand attaquer l'URSS pour gagner ?

HITLER n'en est informé que le 21 juillet alors qu'il a convoqué à Berlin les commandants des 3 armes.
Ce sont les allégations d'après-guerre d'un officier de l'OKH (Curt SIEWERT) qui donnent l'image d'un BRAUCHITSCH poussant un HITLER indécis à se lancer dans l'invasion de l'URSS.

Il faut enfin rappler que le 30 juin se tient un réunion entre Halder et Brautisch où les deux têtes pensantes de l'OKH évoquent l'abdandon probable de seelowe ( suite à défection probable de la marine ) et détaillent les différents plans possibles dont celui de frapper l'URSS en premier lieu : la conclusion à laquelle ils arrivent est que cette solution n'est pas souhaitable mais qu'il faut au contraire garder des liens amicaux avec l'URSS pour inciter celle-ci à frapper l'Empire britannique au moyen-orient (source : journal de Halder entrée du 30 juillet 1940).

Cette rencontre halder-Brautisch est référée dans le journal de halder ou dans le travail de klinck qui s'appuirrait sur des journaux de l'okh?
halder est il fiable, certains détails que j'ai lu en citation, me font penser que non.
Il faudrait voir de plus près les affirmations de ce curt siewert.

Bonjour,

La partie en gras n'est pas de moi : attention au quotes

Sinon pour répondre à votre question, la rencontre Halder-Brautisch est référencée dans le journal de Halder : ce journal est considéré comme fiable par la plupart des historiens ayant été écrit pendant les faits et non après guerre ( l'original allemand est d'ailleurs conservé à Frieburg )

C'est le livre de Halder écrit après guerre qui pose des problèmes de fiabilité

Bonne journée

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour,
Il ne faut quand même pas perdre de vue que c’est depuis les années 1920 que l'élimination définitive de la menace communiste et en corollaire l’anéantissement de l’URSS était perçue en Allemagne et étaient un des buts du programme politique nazi. Donc on en revient au ‘’livre’’ de AH, c'est-à-dire ‘’Mein kampf ‘’
Bien amicalement
Prosper

attention !
certes Hitler veut de toute éternité avaler de grands bouts d'URSS mais...

... il est jusqu'à l'arrêt devant Dunkerque un grand maître du tempo, et de la mise apparente de l'adversaire dans son tort.

Il y a fort à parier que, si Churchill n'avait pas été là où il était et s'il avait obtenu la paix générale après Sedan, il aurait joué à la paix un certain temps, tout en faisant mûrir une crise, au lieu de rassembler ses forces pour attaquer un an plus tard sur un large front.

Ensuite le plan se base sur l'espérance que l'ennemi soit mauvais et les informations du F.H.O. qui furent calamiteux. Détruire une des forces armée d'un ennemi ne suffit pas à le détruire. Surtout si il en a beaucoup d'autres.

Effectivement et en y rajoutant encore une grande dose de surestimation des moyens de la Wehrmacht, triomphatrice de la France.

Mais alors, quelle stratégie adopter à l'égard de l'URSS en 1941 ?

Au fond les allemands n'ont ils pas surtout comptés sur leur expérience et savoir faire, couplé à une inaptitude réelle et aussi exagérée de l'ennemi ?

[Dog Red]

Au fond les allemands n'ont ils pas surtout comptés sur leur expérience et savoir faire, couplé à une inaptitude réelle et aussi exagérée de l'ennemi ?

Ca ne répond pas à la question.

Rester chez soi !

Bof...
L'immobilisme est le seul luxe qu'HITLER n'a pas.

Alors ? Quand attaquer l'URSS pour gagner ?

Une fois l'économie mise sur le pied de guerre, une fois la motorisation bien plus poussée, une fois que la questions logistique est ENFIN étudié par les armées allemandes. Bref pas avant 1943-1945 au mieux. Et ensuite il aurait fallu avoir un plan moins axé sur la recherche de la victoire tactique au profit d'une progression plus futée faites par étapes avec des objectifs intermédiaires clairs pour y faire les indispensables pauses pour remettre à niveau les fers de lance.

mais cela les generaux allemands n'en étaient pas tellement capables à priori

Donc on obtient une Wehrmacht déjà vaincue avant même d'avoir tiré le premier coup de feu. C'est même un immense exploit qu'elle ait réussi à aller aussi loin qu'elle le fit (du en grande partie à la faiblesse tactique de son adversaire).

Si la faiblesse tactique de l'Armée rouge est en grande partie la raison de l'exploit de Barbarossa, quelle en est ou quelles en sont la/les autres raisons, au vu de toutes les faiblesses allemandes que vous avez listées ?

L'excellence tactique allemande en est en bonne partie la cause. Là il est indéniable que les allemands sont, en 1941, les maitres absolus dans ce domaine (surtout face à une Armée Sovietique qui manque de tout....sauf de personnels peu qualifiés)

Rester chez soi !

Bof...
L'immobilisme est le seul luxe qu'HITLER n'a pas.

Alors ? Quand attaquer l'URSS pour gagner ?

Certes. S'il reste immobile il augmente son espérance de vie mais il se retrouvera tôt ou tard face à la même coalition.

Comme l'option d'améliorer sa production industriel et sa logistique pendant deux ans mène à la même situation,
je souscrirais plutôt à l'option d'une conquête par étapes, en assurant à chaque fois des positions défensives solides - on sait à quel point l'armée rouge pouvait s'épuiser en contre-attaques sanglantes menées en dépit du bon sens - et le prolongement des voies ferrées et l'amélioration des routes. (Les nazis disposaient de suffisamment d'esclaves potentiels pour faire empierrer et entretenir de véritables routes.)

Après tout c'est aussi parce qu'il a mené jusqu'à l'absurde, en 1942, une offensive insensée (ou plutôt deux) que Hitler a vu la situation se retourner aussi vite contre lui. (Et je ne parle même pas de l'acharnement tout aussi insensé devant Moscou, qui a valu à la Wehrmacht un hiver épouvantable, faute de s'être installée à temps sur des positions défensives solides et ravitaillées.)