Tarpan a écrit:Tout ce que je peux pour l'instant dire à ce sujet va dans le sens de ce qui dit Tomcat, tous les articles que j'ai pu lire concernant le sujet m'ont convaincu que ce sujet brulant et dangereux (dangereux pour tout le monde, allemands, civils, partisans eux même, communiste ou non) est un fameux "merdier" qui regroupe un nombre impressionnant de visages, de motivations et d'horreur. Ce fourre-tout fut récupéré par le pouvoir des le lendemain de la guerre comme étant l'expression du courage indomptable du peuple russe communiste face à l'agresseur faciste nazi, la réalité est evidemment tout autre et il faudra plusieurs année aprés la guerre, au pouvoir Stalinien pour "enterrer ce dossier" souvent dans le sang. Il paraitrait que certains éléments survivants aient fait des petits et ont des ramifications encore existantes aujourd'hui !
Pagaille, anarchie, peur, non droit, insécurité et atrocité furent surtout le premier impact.
J'ai traduit le chapitre I.I.A3 de l'étude de Amstrong:
"La combinaison des objectifs soviétiques et allemands produisit une situation dans laquelle des mesures d'une cruauté presque sans pareille devinrent la norme de la guérilla et de la guerre antiguérilla.
La doctrine nazie a glorifié l'usage de la violence et a regardé avec méfiance toute personne qui manifestait des inclinations envers la miséricorde. Pour les antiguérillas allemandes, la cruauté est devenue non seulement une norme pratique, mais une règle. Tandis que certains leaders antiguérilla, en particulier parmi les corps des officiers moyens et inférieurs, essayaient d'exercer la modération, pour des raisons d'opportunisme et d'humanité, entre autres, les tendances sadiques à la brutalité et à la destructivité entraînaient des excès même au-delà .
[Sur la politique allemande, voir en particulier la discussion complète par Alexander Dallin dans la règle allemande en Russie, 1941-1945 (Londres: Macmillan, 1957, New York: St. Martin, 1957).]
En dehors des cas individuels de sadisme, l'activité partisane soviétique n'était pas guidée par le désir d'infliger des souffrances,
mais par le mépris de la souffrance, considérée comme «nécessaire» aux fins de la guerre. Fréquemment, la distinction pratique entre les deux types de motivations n'était pas très évidente, cependant."
Sale guerre ! Les uns cruels par doctrine, les autres par mépris de la souffrance - et dans les deux cas considérés comme une nécessité.
A pluches !