MOSCA a écrit:alias marduk a écrit: )
Enfin il ne faut pas non plus encenser l'art opératif soviétique au delà du raisonnable : beaucoup d'offensives soviétiques échouent encore ( partiellement ou totalement ) en 1943/1944 et toutes ( ou presque ) coûtent à l'armée rouge des hémorragies inimaginables en hommes et en matériels.
Durant le second semestre 1943, si l'armée rouge est globalement victorieuse c'est au prix de pertes 4 à 5 fois supérieures à celles de l'ostheer !!!
Bonjour,
J'imagine que ces
4 à 5 sont un
quotient de division euclidienne.
Maintenant si on pouvait avoir le
dividende et le
diviseur pour voir comment parvenez vous à ce résultat, ce ne serait pas plus mal...
Par avance merci,
Cdt
Le rapport réel effectifs engagés/pertes déclarées est assez compliqué à établir, mais les chiffres annoncés par notre camarade correspondent aux statistiques les plus sérieuses. C'est le cas, en tous cas, pour les pertes respectives de blindées, en 1943 et, même, pour une bonne partie de 1944. Pour les seuls blindés, le rapport chutera, en 1945, à 1 : 1,25, en faveur de la Panzerwaffe, mais sans précision sur le rapport des forces.
Ci-après les effectifs allemands, en blindés, au 14 avril 1945 (documents officiels)...
Front Est : 1238 Panzer opérationnels, 1075, en entretien, et 266 en attente de livraison.
Front Ouest : 171 opérationnels, 235, en entretien, 212, en attente de livraison.
Italie : 224, opérationnels, 33, en entretien, 18, en attente de livraison
Le reste est anecdotique (Norvège et Heeresgruppe E)
En parallèle, les unités d'infanterie allemandes sont rincées et il n'existe plus de ressources fraiches pour les compléter.
Concernant les pertes humaines, la Heer avait interrompu son comptage pointilleux et systématique, en date du 31. 12. 1944 , avec un bilan de 3 367 000 morts et disparus. Au delà de cette date, les chiffres qu'elle avait communiqués aux Alliés, en juin 1945, pour les quatre mois et une grosse semaine de mai de 1945, étaient le résultat d'une moyenne statistique, établie à partir des pertes lourdes relevées les années précédentes - c'est précisé, noir sur blanc, sur les documents transmis aux Alliés -. En 1950, une révision de ces données se conclura par un bilan, plus ou moins définitif de +/- 4 000 000 de morts.