Finril56 a écrit:Ah pas du tout. Cette carence de la Heer est une analyse très pertinente et lourde de conséquence au contraire.
Car la Heer prône une guerre de mouvement, courte, rapide et brutale basée sur des encerclements massifs. Bref il faut aller vite, loin et fort. Cela, impossible de le faire avec de simples biffins. Pour aller vite il faut une motorisation ou, encore mieux, une mécanisation. Et là, la Heer a totalement raté son coup en étant incapable de fournir à la fois les unités combattantes et les indispensables unités de soutien.
Bonjour,
Au cours de la Campagne de Pologne et le Westfeldzug, les unités blindées et motorisées avaient "découvert" la joie des bouchons routiers, où leurs Panzerounets et leurs camions se retrouvaient coincés dans les flots de piétons et d'attelage. Lors des préparatifs de Barbarossa, les patrons des corps et divisions blindés avaient exprimé le souhait qu'il soit, désormais, établi des routes distinctes, l'une, pour la biffe et les attelages, l'autre, pour les motorisés. Résultat, en juin 1941, les ID piétonnes seront devant, les Panzerounets, derrière!
Guderian évoque cette "histoire" dans Panzer Leader...
Par ailleurs, les divisions d'infanterie n'étaient pas si démunies que çà en composantes motorisées, en 1941. Les Panzerjäger-Kompanien et la Panzerjäger-Abteilungen étaient systématiquement tractées motorisées (mot.Z), l'Aufklärungs-Abteilung, également, la Nachrichtentruppe partiellement motorisée, les Pioniere, de même, etc.
Les Heerestruppen - il y en avait un paquet - étaient, très majoritairement, motorisées. Après, il convient, aussi, de faire la distinction ; une division d'infanterie statique (Bodenstandig) ou une Küsten-Artillerie-Batterie (bodenst.) (batterie statique d'artillerie de côte) n'a pas un besoin urgent de véhicules motorisés.