François Delpla a écrit:Il est très méchant mais surtout très bête de considérer une demande de preuves comme la marque d'un penchant pour une histoire "philosophique" !
En l'occurrence, la question ne porte pas sur " les rapports militaires de Fall Gelb", où s'étalent les doutes d'une partie des gradés, mais sur ceux d'entre eux qui croyaient en l'efficacité des divisions blindées et surtout sur leur chef à tous, qui seul avait la vision d'ensemble, et qui avait fait partir, quatre jours avant l'offensive, de peu résistibles propositions de paix, à valoir si et quand ses armées seraient à Calais.
Mais je ne crains pas d'être classé "bête".
Ne tournez pas, systématiquement, l'Histoire dans le seul sens de vos "centres d’intérêt" et de vos écrits.
Les divisions blindées n'étaient, au sol, que l'une des composantes de la Heer.
Vos "propositions de paix" ne sont que de l'aimable pipeau, comme il peut en exister tant, en temps de guerre. C'est un peu l'histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours! Que le gros Hermann ait, volontairement, enfumé ses interlocuteurs, à la veille du déclenchement de l'offensive, çà faisait partie du jeu. Bien naïfs, ceux qui avaient voulu y voir une "offre de paix".
Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, on arrête-là. Je ne permettrai pas de remettre en cause vos compétences d'historien, mais, tout simplement, je n'adhère pas à certaines de vos thèses. Amen.