Bruno Roy-Henry a écrit:La différence, c'était les panzers et la Luftwaffe. Du moins, à ses yeux. Et Hitler n'avait aucune obligation de battre en retraite, bien au contraire. L'hiver russe a cependant paralysé lesdits panzers et permis la contre-attaque de Joukov devant Moscou.
En fait, l'hiver est plutôt un handicap pour la contre-attaque russe et les premiers froids sont bien accueillis par les Allemands qui voient enfin les routes se durcir. Le membre Mosca m'avait répondu il y a longtemps sur cette histoire d'hiver:
MOSCA a écrit:Bonsoir
Ce que vous dites est spécialement faux et tient de la pure propagande nazie; l'hiver 41 n'a jamais été spécialement précoce, ni même spécialement rigoureux:
Les athmogrammes de la région de Moscou (lat 56, long 34) donnent comme température moyenne pour 1941
-5.6°C en novembre
-13.8°C en décembre soit à peine plus froid qu'un hiver en forêt noire...avec cependant de fortes variations dont j'ai déjà parlé: le -30°C est plausible pendant un bref laps de temps.
-21,3°C en janvier, ce qui paralyse plutot l'offensive russe
Les Allemands ont mis en avant la météo pour expliquer leur échec devant Moscou, c'est faire peu de cas de la défense de Smolensk, qui ralenti l'armée allemande, ou des efforts faits par le Stavka pour rassembler des troupes pour une contre-offensive. En fait, cette contre-attaque soviétique si elle est considérée comme une réussite, s'avère plutôt un échec puisqu'elle ne finalise pas ses objectifs et peut-être que sans l'hiver elle serait parvenue à détruire le groupe d'armées centre...