ulysse57 a écrit:
EDIT : j'espère qu'on va pas se faire servir l'excuse de la Grèce et des deux jours devant la Dvina .. la aussi les legendes ont la peau dure.
Et pourtant : Front des Balkans (1941)
Hitler, désespérant de prendre le Royaume-Uni et de l'amener à faire la paix, érige une puissante chaîne de fortifications, surnommée « mur de l'Atlantique », sur les côtes de l'Atlantique et de la Manche, et décide d'attaquer l'URSS. Mais l'Italie fasciste vient elle-même d'agresser, à partir de l'Albanie, la Grèce qu'elle croyait sans défense. Or ce sont les forces grecques du dictateur nationaliste Metaxás qui sont victorieuses : après avoir contenu l'attaque des troupes de Mussolini, l'armée grecque et un corps expéditionnaire britannique, australien, néo-zélandais, indien et sud-africain les repousse et envahit à son tour l'Albanie italienne.
Articles détaillés : Guerre italo-grecque et Bataille de Grèce.
C'est alors que, pour prêter main forte aux Italiens, Hitler repousse de plusieurs semaines son opération contre l'URSS et envoie en avril 1941 ses troupes vers la Grèce, à travers la Hongrie sympathisante et après avoir envahi au passage la Yougoslavie. Les nazis battent les armées yougoslave et grecque, ce qui leur permet d'occuper tout le sud de l'Europe. Mais, du même coup, ils viennent de créer un front supplémentaire en Yougoslavie, où les résistances monarchiste de Draža Mihailović (Tchetniks) et communiste de Tito (Partisans), allaient immobiliser de 13 à 20 divisions allemandes jusqu'à la fin de la guerre. De plus, l'invasion de l'URSS est différée, du 15 mai au 22 juin. (cf : https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale#Front_des_Balkans_.281941.29 )
N'y avait-il pas là de quoi liquéfier un peu plus le transit intestinal du monsieur ?