Barbarossa suscite l'euphorie

Qu'il fut euphorique au démarrage de Barbarossa, alors que de nombreux contributeurs de ce fil montrent et démontrent l'inverse

L'avancée de l'armée allemande le 22 juin et les jours suivants était suffisamment rapide pour rassurer Hitler, si tant est qu'il a réellement été inquiet pendant les semaines qui précèdent la date fatidique.
L'angoisse de Hitler commence trois ou quatre semaines après le déclenchement des opérations. Hitler se rend compte que l'Armée rouge n'est pas aussi vulnérable qu'il le pensait initialement.

Si vous le dites

Combien de fois faudra t'il combattre les légendes urbaines sur Hitler ... pourtant pour quelqu'un qui aime à citer Kershaw, cette facette du personnage devrait vous faire tiquer, non ?

De quelle "facette" parlez-vous ?

Je veux vous faire comprendre que décrypter Hitler au premier degré est une erreur terrible à ne pas commettre.

Il joue avec son entourage ( et avec vous par la même occasion ) une multitude de jeux de rôles. Tantôt le dépressif , tantôt l'enjoué : tout cela dans un seul et unique but , faire admettre sa volonté et sa parole à son sérail.

Je trouve tout de même réducteur de continuer à penser qu'Hitler était aux anges au départ de Barbarossa , tant la porte ( même si elle est " pourrie " ) ouvre sur l'inconnu.
Mais bon si pour vous il fallait qu'Hitler , pour chauffer ses généraux à blanc , affirme que l’Allemagne allait être vite dans la m** car une guerre sur deux fronts s'ouvrait , que ses objectifs militaires et économiques n’étaient pas tenables en l’état , que le paramètre finlandais reste inconnu et surtout que le Russe possède une réelle profondeur stratégique .... alors vous avez une drôle de vision du management et surtout du management à la hitler .

EDIT : et pourtant Nicolas Bernard s'est fendu d'un post suffisamment explicite et détaillé pour comprendre que l'euphorie d'Hitler n'est qu'un masque. Masque qu'il ne pourra plus porter apres certains faits tels que la bataille de Smolensk en Juillet : Ivan a arreté de reculer pour allonger les communications teutonnes .. il se campe sur ses appuis pour encaisser le choc et défendre la route de Moscou.
De plus pour un lecteur de SGM , la conclusion de l'article sur le sujet dans le n°50 rajoute encore de l'eau au moulin de votre desillusion.

Puisque l'on s'interroge sur l'humeur de Hitler pendant les semaines qui précèdent la date fatidique, je repense à mon post du 6 sept : viewtopic.php?f=18&t=36228&start=40#p458693

Avec un peu d'imagination, on peut penser qu'un dictateur manque de sérénité. De là à dire qu'Hitler ne croyait pas l'Allemagne capable de tenir une guerre sur deux fronts...

Il n'a donc aucune raison d'être angoissé. La dysenterie évoquée par Goebbels fut probablement tardive. Le contraire serait étonnant eu égard au contexte général.

Selon moi, la crise de confiance ne commence pas avant la seconde quinzaine de juillet 1941.

Hitler manquait de sénérénité au printemps 1941 tout comme il manquait de sérénité en mars 1936 (Rhénanie). Hitler manquit de sérénité en mai 1941 tout comme Roosevelt en mai-juin 1944 (avant le D-Day).

Là je doit m'incliner devant ce post.

Prendre Puyol en référence , je n'arrive pas à trouver mieux.

Par contre il semblerait qu'au sein même de votre réponse , le trouble règne :

Il n'a donc aucune raison d'être angoissé.

Soit , mais cela rentre en conflit avec la suite :

Hitler manquait de sénérénité au printemps 1941 tout comme il manquait de sérénité en mars 1936 (Rhénanie). Hitler manquait de sérénité en mai 1941 tout comme Roosevelt en mai-juin 1944 (avant le D-Day).

Donc aucunes raisons d'être angoissé , mais toutes les raisons de ne pas être serein ...

Alors par acquis de conscience je jette un coup d'oeil sur l'antonyme de serein et je tombe sur cette page : http://www.cnrtl.fr/antonymie/s%C3%A9r%C3%A9nit%C3%A9
Je laisse chacun la lire pour en faire sa propre opinion ..

Puisque l'on s'interroge sur l'humeur de Hitler pendant les semaines qui précèdent la date fatidique, je repense à mon post du 6 sept : viewtopic.php?f=18&t=36228&start=40#p458693

Ainsi personne ne pourra me reprocher d'avoir retourné ma veste. Je reste dans la droite ligne que j'ai tracé en septembre.

Hitler manquait de sénérénité au printemps 1941 tout comme il manquait de sérénité en mars 1936 (Rhénanie). Hitler manquit de sérénité en mai 1941 tout comme Roosevelt en mai-juin 1944 (avant le D-Day).

Je ne sais pas si le D-Day est un exemple bien choisi. Peut-être que Torch est un meilleur exemple.
J'ai ouï-dire que Roosevelt était plus ou moins inquiet avant le D-Day. Je ne me souviens pas de la source.



Avec un peu d'imagination, on peut penser qu'un dictateur manque de sérénité. De là à dire qu'Hitler était angoissé....
Selon moi, la crise de confiance ne commence pas avant la seconde quinzaine de juillet 1941.

Angoisse : Inquiétude profonde entrainant un sentiment de malaise physique et psychique.

Avis aux operatuers du forum : des messages " poppent " en boucle , il n'y a que l'ordre des phrases qui changent..
a mon avis il doit y avoir un bug de script quelque part

Prendre Puyol en référence, je n'arrive pas à trouver mieux.

A cela s'ajoute une autre référence : Audie
viewtopic.php?f=18&t=36228&start=30#p458502

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour Puyol
A force de vouloir toujours avoir le dernier mot et ne rien apporter de neuf (si ce n'est que revenir avec des citations de toi même) tu deviens lassant.
Tu l'a précisé toi même, cette manie de toujours vouloir avoir le dernier mot t'avais déjà joué des tours par le passé. Cela pourrait bien encore être le cas.
Prosper