Barbarossa suscite l'euphorie

Ton autosatisfaction est tout à fait enviable mais...

...tu sembles définitivement réfractaire à toute interrogation sur le degré de sincérité de l'acteur Hitler, perpétuellement en représentation.

Quant à moi, j'aimerais bien t'aider, mais il faudrait que tu finisses par répondre à ma demande d'une source précise témoignant de cette euphorie, qui pourrait permettre une investigation historique sur son degré de crédibilité, en fonction de la date, des personnes présentes, etc., etc.

il faudrait que tu finisses par répondre à ma demande d'une source précise témoignant de cette euphorie, qui pourrait permettre une investigation historique sur son degré de crédibilité, en fonction de la date, des personnes présentes, etc., etc.

En ce qui me concerne, je suis en attente d'une question posée la semaine dernière. Tu n'as pas répondu....

Si Paulus avait refusé ? Mais mon cher, renseignez vous déjà pour savoir qui a refusé... vous éviteriez de vous ridiculiser de la sorte.

Pourquoi une telle insistance sur celui qui a refusé, alors que nous discutons simplement d'un sujet plus large ?

Faut-il absolument savoir qui a refusé pour éviter de se ridiculiser sur un forum ?

EDIT : franchement prenez votre temps , renseignez vous sur Barbarossa et sa genèse idéologique dans MK et sa genèse militaire depuis la Campagne de France. Maitriser l'ensemble de ces aspects évitera de vous décrédibiliser plus que de raison.

De plus comprendre pourquoi c'est Paulus qui a monté le plan vous éclairera.

une question posée la semaine dernière. Tu n'as pas répondu....

s'il y avait un discours de Churchill en août, c'est bien celle-là ?

En ce qui me concerne, je suis en attente d'une question posée la semaine dernière. Tu n'as pas répondu....

En vérité c'était le 29 août ; ça fait plus d'une semaine.

s'il y avait un discours de Churchill en août, c'est bien celle-là ?

Non. Je vous envoie un message MP pour vous signaler la question qui est restée sans réponse.
Vous pouvez y répondre sur le présent fil. Pas nécessaire de répondre par MP.

Cordialement

Juste en passant , Von Rundstedt qui est défaitiste, excusez du peu tout de même. Dans ce cas faut il prendre en compte la majorité qui agit selon le fait du prince , la clique des lèche bottes sans glandes génitales ? Regardez un peu les qualités intrinsèques de chacuns pour forger votre jugement. Le parcours de certains de ces généraux est décrit dans les pages du fil sur le HbF ( en particulier l'opposition cavalerie - etat major - infanterie ). Mais bon si pour vous la formation de ces hommes n'est qu'un detail...
Detail certes mais qui relève une ENORME importance quand on se penche sur le cas de Paulus qui a echaffaudé Barbarossa. Au depart le gars voulait être marin , puis est devenu officier d'Etat Major avant de passer aux commandes de l'infanterie et finir dans les blindés. Cherchez l'erreur en le comparant à une personne compétente telle que Guderian, von Manstein ou von Rundstedt.

Vous avez peut-être raison sur certains points, certains détails, mais nous ne devons pas perdre de vue notre objectif principal : il s'agit de savoir quel était est l'humeur de Hitler.
Je pense que le défaitisme (ou pessimisme si l'on veut jouer sur les mots) a épargné non seulement Hitler mais aussi la majorité des généraux allemands.
J'ai indiqué sur ce fil quelles étaient les raisons qui, selon moi, ont favorisé l'optimisme. Je pense qu'il n'est pas tellement exagéré de parler d'euphorie.

Mais justement mon post rentre en resonnance avec ceux de François Delpla.

Le decor ( ou background ) de Barbarossa est noir , alarmiste non seulement au vue des objectifs mais aussi des effectifs de la Wehrmacht. Defoncer les français c'est une chose , mais partir à l'assaut des espaces russes est une autre paire de manche.

Les généraux les plus qualifiés pour le job émettent des réticences dès le départ. Reticences qui sont entendues par Hitler , et ignorées dans la foulée car elles ne vont pas dans son sens.
Du coup ce sont les laquais du Führer qui se chargent de la basse besogne.

Donc d'un coté nous avons Hitler qui va tenter par tout les moyens de neutraliser la menace à l'Ouest ( HbF ,armistice avec la France , Hess ) car il sait que son Reich ne peut supporter ni une guerre sur deux fronts , ni une guerre d'attrition. Et d'un autre coté les hommes les plus compétents en matière de blitzkrieg se révolter à l'idée d'aller en Russie en 1941.

Le démarrage de Barbarossa se passe comme à la parade. Hitler en joue pour demontrer aux reticents qu'il est l'Elu et qu'en tant que tel rien ne lui resistera. Mais comme un joueur de poker il surjoue pour masquer l'angoisse qui l'etreint... car les conseils défavorables sont tout de même de grande qualité.

Audie nous a donné les references d'un Hitler euphorique , exultant .. rapporté par Hadler. Mais quel degré d'objectivité peut on accorder à Hadler lorsqu'il parle d'Hitler ? sachant que ce dernier est tout de même un sacré mange boule.

Dans un post précédent j'ai clairement écrit : il ne faut prendre Hitler pour un décérébré ... la remarque n’était là en remplissage.


EDIT : il ne FAUT SURTOUT PAS regarder large ! au contraire il faut s'attacher aux details , car ce sont bels et bien eux qui trahissent la véritable nature des protagonistes.

EDIT II : j'aime bien les " je pense " et les " selon moi " . Maintenant les sources sont définies.

Le démarrage de Barbarossa se passe comme à la parade. Hitler en joue pour demontrer aux reticents qu'il est l'Elu et qu'en tant que tel rien ne lui resistera. Mais comme un joueur de poker il surjoue pour masquer l'angoisse qui l'etreint...

Ce n'est qu'une hypothèse. Nous n'avons aucune indication au sujet d'une "angoisse qui l'etreint" pendant le printemps 1941.

Je me souviens avoir murmuré tantôt :

Hitler prend par sa guerre sur deux fronts un risque majeur. Il le sait.

Non, il ne le sait pas. La campagne à l'Est sera une campagne facile. C'est du moins ce qu'il croit. Il n'est pas le seul.
Les experts militaires du monde entier annonçaient une défaite inévitable de l'Armée rouge.

(...) les conseils défavorables sont tout de même de grande qualité.

C'est à Hitler d'en juger. C'est lui le chef suprême. C'est un dictateur. Il écoute quand il veut et qui il veut. Il est capable d'ignorer.

Defoncer les français c'est une chose , mais partir à l'assaut des espaces russes est une autre paire de manche.

Sauf que l'armée française en 39 est encore considérée comme une des meilleures du monde, sinon la meilleure. Personne n'aurait imaginé qu'elle puisse être battue en 6 semaines, et même les Allemands ont été surpris par la rapidité et l'ampleur de leur succès.

Quand on a torché l'armée française en 6 semaines, on peut se bercer d'illusions face à l'union Soviétique, dont l'armée a une faible réputation depuis ses échecs en Finlande et la purge massive de ses officiers.

De plus les renseignements allemands sous-estiment le nombre de divisions soviétiques, qu'ils évaluent à 200 alors qu'il y en a plus de 300. Enfin ils sous-estiment la discipline du peuple russe, et pensent possible un effondrement du communisme. (pour cela il faudrait éviter de traiter les Russes comme des chiens et faire bon accueil au nationalisme ukrainien, mais c'est une autre histoire)

Enfin la Blitzkrieg peut permettre d'espérer mettre la main sur une partie de l'industrie de guerre. (Personne n'imagine les Russes capables d'un déménagement industriel de l'ampleur réalisée.)

Je suis donc un peu surpris par l'indication de réticences nombreuses parmi les généraux allemands. Il est vrai que ces gens du métier de la guerre sont plus compétents que leur Führer, malgré tout il me semble que les généraux peuvent estimer que le coup est jouable. La France en 6 semaines ? L'Union Soviétique en 6 mois !

Il peut y avoir un écart en Hitler et ses généraux parce que ceux-ci n'ont jamais accès à la totalité des informations. En particulier il peut leur manquer les chiffres de la production d'armements, dont on peut se demander si elle est suffisante pour une Blitzkrieg de 6 mois, compte tenu du taux d'usure des chars constaté pendant la bataille de France.