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Nouveau messagePosté: 21 Sep 2004, 11:13
de phil02
Quant à Hitler, je crois qu'à la fin il n'avait plus confiance en personne, à commencer par son ombre... bourré de cachetons comme il était, il devait passer un sale trip.


il ne faisait confiance qu'à Keitel, Goebels et Borman et le dernier officier qu'il ait apprecier était Doenitz

Nouveau messagePosté: 22 Sep 2004, 08:45
de Audie Murphy
Les loups ayant commencé à se manger entre eux, Himmler a été trahi par Bormann qui l'accusait de parlementer avec l'ennemi. Cette accusation était fondée puisque Himmler parlait d'une amnistie avec les Alliés (sans les Russes) par l'entremise de Folke Bernadotte.

Göering également avait été trahi et Hitler l'avait condamné à mort mais était revenu sur sa décision en l'honneur des services rendus à la patrie par cet as de la Première Guerre.

Bormann qui ne faisait que picoler pendant ses derniers jours dans le bunker n'avait pas la confiance d'Hitler pour gouverner le Reich et Keitel était sorti lui aussi des bonnes grâces du Führer. Il ne restait donc qu'un seul grand homme aux yeux du Führer pour prendre la relève, le grand amiral Karl Döenitz.

D'accord avec toi phil02 !

Nouveau messagePosté: 23 Sep 2004, 02:05
de phil02
Et pourtant Doenitz était un marin, mais il y a aussi le fameux Goebels! Cette homme était le dernier dévoué d' Hitler, et malgré son autorisation de partir il a decidé de resté dans le bunker et de se suicider (sa femme et ses six enfants ont aussi fait les frais de sa demence) Mais là je crois qu'on s'éloigne du thème :oops:

Re: SS français a Berlin.

Nouveau messagePosté: 23 Sep 2004, 09:52
de Laurent Pépé
Aki a écrit:Combien y’avait t-il de SS français a Berlin ?
« Jean Mabire parle de 600 hommes et Henri Fenet avance le chiffre de 250 français »
http://perso.wanadoo.fr/waffen/sturmbataillon.htm

Le Dr. Krukenberg (repris par Beevor dans « la chute de Berlin ») parle de 90 SS français.

.



Je crois même que Krukenberg parle de 50 volontaires, mais Giolitto retient le nombre de Fenet, soit 250 .

Pour ceux qui ne le savent pas encore, il n'y eut aucun ordre ou de volonté allemand, pour que la "Charlemagne" defende Berlin.
C'est uniquement son chef, Krukenberg , qui en recut l'ordre.
Il fut autorisé cependant à aller à Berlin avec une section d'escorte : il demanda des volontaires pour cet ultime combat et ce fut principalement les plus nazifiés de la division, ceux issus de la brigade Frankreich, qui accepterent.
Mais ceux-ci se consideraient-ils encore comme Francais ?

Fenet

Nouveau messagePosté: 01 Nov 2004, 16:41
de manu 25
Pour info,
Fenet est décédé l'année derniere .
A+

Nouveau messagePosté: 17 Jan 2005, 18:25
de PanzerBär
Ironie du sort, les SS français défendirent également la Belle-Alliance-Platz ainsi nommée après la bataille de Waterloo pour commémorer l'alliance contre Napoléon ! :wink:

SS Français à Berlin

Nouveau messagePosté: 06 Fév 2008, 17:54
de fanacyr
bonjour,

dans mes souvenirs de lecture Mabire/Saint Loup, il y avait 8 camions de 50 hommes qui devaient rejoindre Berlin mais 2 se sont égarés en chemin, donc 300 se battent à Berlin.

Mabire avait changé une lettre de chaque nom cité dans la première édition de son bouquin, d'où "Fernet" pour Fenet, ou "Bance" pour Cance etc...

La polémique récente sur ces combattants, on la doit à Jonathan Littel dans les bienveillantes qui dit que Berlin était défendu "par des petites frappes parisiennes", j'avais lu dans Le Point qu'un des anciens de la Charlemagne avait protesté en disant qu'ils étaient des volontaires et que des petites frappes se seraient enfuies au premier coup de feu...

Nouveau messagePosté: 21 Fév 2008, 11:21
de Daniel Laurent
Bonjour,
Le Brigadefuhrer Krukenberg est appelle a Berlin pour prendre en charge la Division Nordland, ou du moins ce qu'il en restait.

Question de ne pas voyager seul, il fait appel a des volontaires pour l'accompagner, et ce de son propre chef.

Le nombre exact de volontaires qui partent avec lui, ainsi que le nombre de ceux qui arriverent a Berlin, est toujours un peu embrouille.
Pour ce que j'en sais, dans les 300 au depart, plus ou moins 200 a l'arrivee, semble etre raisonnable. Ceux qui ne sont pas arrive ne se sont pas perdus mais leurs camions sont tombes en panne, parfois bete panne de carburant.

L'expression "petites frappes parisiennes" utilisee par Jonathan Littel est indue et demontre, s'il en etait encore besoin, qu'il n'est pas un historien.

Traitres, nazis, ex-Francais devenus allemands, fanatiques desesperes, jusqu'au-boutistes, tout ce que vous voulez, mais pas petites frappes.
Car il fallait en avoir, et des grosses, pour se porter volontaire a aller suivre Krukenberg dans la gueule de l'ours...

Fanacyr, Mabire a systematiquement utilise des pseudos dans ses livres. Il s'agissait, selon lui, d'eviter aux familles d'etre reconnues et, de par la, ostracisees. C'est d'ailleurs la l'un de rares points ou je suis tout a fait d'accord avec lui.

Nouveau messagePosté: 21 Fév 2008, 19:56
de fanacyr
Daniel Laurent a écrit:Fanacyr, Mabire a systematiquement utilise des pseudos dans ses livres. Il s'agissait, selon lui, d'eviter aux familles d'etre reconnues et, de par la, ostracisees. C'est d'ailleurs la l'un de rares points ou je suis tout a fait d'accord avec lui.


Merci de votre réponse, je sens bien que Mabire et St Loup ont tendance à enjoliver les choses; je souhaiterais un avis de comparaison entre ses éditions Fayard des années 70 et les récentes (texte et iconographie identiques ou non, etc...)

chut ! vu chez Gibert à Paris : "Siegfried et le Berrichon"...