Un extrait sur Manstein. Il a eu beau charger AD, il a pris part au massacre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_von_Manstein
Crimes de guerre[modifier]Après la guerre, Manstein fut accusé et jugé coupable de crimes de guerre.
Il avait participé activement en tant que commandant de la 11e Armée en Crimée aux massacres des populations locales. En novembre 1941, il avait ordonné à ses troupes de participer aux opérations d'« épuration » à Simferopol, aidant au massacre de 11 000 civils juifs[10]. Il avait ajouté aux ordres d'élimination des « indésirables » que « toutes actions devaient être menées sans arbitraire, égoïsme, sauvagerie et indiscipline, et plus généralement sans mettre en péril l'honneur du soldat ».
Pierre Montagnon, dans son livre La Grande Histoire de la Seconde Guerre mondiale[11], rappelle un ordre sans équivoque de Von Manstein, produit à Nuremberg : « Le système judéo-bolchevique doit être exterminé. Le soldat allemand qui entre en Russie doit connaître la nécessité et la valeur du sévère châtiment qui sera infligé à la juiverie… La situation alimentaire de l'Allemagne exige que les troupes soient ravitaillées sur le territoire ennemi, et qu'elles mettent à la disposition de la patrie le plus vaste stock de ravitaillement qu'elles pourront. Dans les villes ennemies, une grande partie de la population devra avoir faim. Aucun témoignage erroné d'humanité ne devra être donné aux prisonniers de guerre ni à la population, à moins qu'ils ne soient au service de l'armée allemande. »
Manstein fut l'un des derniers officiers nazis à passer en jugement, devant un tribunal militaire anglais, en 1949, cad en pleine guerre froide. Le procès eut ainsi une dimension politique: l'URSS et la Pologne demandaient l'extradiction de Manstein, tandis qu'au Royaume-Uni des personnalités aussi influentes que Winston Churchill ou Bernard Montgomery exprimèrent leur sympathie pour l'accusé, estimant que le procès relevait d'une volonté d'humiliation, d'un acharnement sur un individu ayant déjà passé des années en prison, ou qu'il s'agissait d'un geste d'appaisement envers l'URSS. La sévérité des charges retenues contre Manstein ne permettait toutefois pas de s'abstenir de le juger[12].
Manstein fut jugé coupable et condamné à 18 ans de prison. Cependant, pour des raisons médicales, il fut libéré le 6 mai 1953[13].