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Crimes de guerre Soviet.

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 04:36
de Aki
Ce récit se passe durant la déroute qui suit l’enfoncement du front par les Soviétiques pour encercler Stalingrad. La température peut descendre jusqu'à -40.

Témoignage du sous-lieutenant Mario Pedroni du Quatre-vingt-unième régiment d’infanterie, capturé avec le 11éme hôpital de campagne de la division Torino (ou il avait été admis, étant blessé) :
« 19 décembre 1942. Depuis quelques heures, la colonne de camions qui transportaient les blessés du 11éme hôpital de campagne de la division Torino essayait en vain de se frayer un passage vers l’Ouest. Des troupes blindées russes avaient déjà bloqué toutes les principales voies de communication. Le soir, la colonne s’arrêta dans un petit village, pour accorder quelque repos et soulagement aux blessés. Il ne s’était pas écoulé deux heures que des unités d’assaut russes, appuyées par des chars, firent irruption dans le village. Dans les conditions ou nous nous trouvions, il était impossible de songer à une quelconque défense, défense qui du reste eut aggravé notre situation puisque nous nous trouvions sous la protection de la Croix-Rouge et des lois internationales: mais les Russes ignoraient jusqu’à l’existence de certaines lois et conventions. Sitôt faits prisonniers, on nous fouilla pour la première fois: des vêtements tout a fait indispensables dans ce climat là nous furent enlevés. Ensuite les blessés les plus graves, cent cinquante environ, furent séparés des autres et massés contre une vieille cabane. Ils tirèrent sur eux à la mitraillette. Les chenilles des puissants chars T-34 achevèrent le méfait en broyant ces pauvres chairs. La scène fut si rapide que, de prime abord, nous demeurâmes abasourdis et presque incrédules face à tant de cruauté. Aussitôt après, un autre épisode nous fit comprendre dans quelles mains nous étions tombés. Une trentaine d’officiers et de soldats, qui n’arrivaient plus a tenir debout, et qui étaient encore abrités dans une isba, furent sauvagement massacrés et l’isba fut incendiée. Les mitraillettes russes n’avaient pas cependant pas du les tuer tous car, dés que les premières flammes se levèrent, on entendit des cris de désespoir qui se transformèrent en plainte spasmodiques de douleur quand les flammes commencèrent à mordre ces pauvres corps déjà déchiré par les blessures.
« Une fois ce massacre terminé, les russes mirent en colonne les survivants et nous commençâmes notre marche vers le camp de concentration. Nous marchâmes quatorze jours durant dans la steppe ; une seule fois, nous reçûmes un petit morceau de pain […] et il fallut huit journées de train pour arriver au lager. Pendant cette longue marche, notre escorte ne se départit jamais de sa cruauté. Des dizaines et des dizaines de prisonniers qui ne réussissaient à suivre la colonne étaient liquidés d’une rafale de mitraillette. Leur corps restaient aux bords de la piste, pour baliser cette triste marche. Le voyage en train fut tout aussi dur que la marche a pied. Entassés de façon invraisemblable dans les wagons, nous recevions comme rations une petite tranche de pain; pas d’eau, aucun secours pour les camarades qui mourraient au milieu des atroces souffrance de la gangrène. Les wagons n’étaient ouverts qu’une fois par jour, pour décharger les morts qui étaient systématiquement abandonnés au bord de la voie ferrée […]. »


Ce récit est tiré du livre d’Eugenio Corti : « La plupart ne reviendront pas. »

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 04:39
de Audie Murphy
Récit touchant et choquant. Les crimes des einsatzgruppen ont attisé la vengeance des Russes, mais de telles atrocités ne devraient jamais être commises, même en temps de guerre...

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 09:47
de Battler
Ce sont des scenes horribles mais quand on sait que 20 millions de russes sont morts à cause de la barbarie nazie, on peut comprendre que les soldats sovietiques ne faisaient pas de cadeau quand ils avaient des prisonniers.

Des Oradour Sur Glane, il y en a eu pleins en URSS...

Re: Crimes de guerre Soviet.

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 11:45
de Laurent Pépé
Aki a écrit:Ce récit se passe durant la déroute qui suit l’enfoncement du front par les Soviétiques pour encercler Stalingrad. La température peut descendre jusqu'à -40.
morts qui étaient systématiquement abandonnés au bord de la voie ferrée […]. »[/i]

Ce récit est tiré du livre d’Eugenio Corti : « La plupart ne reviendront pas. »



Et alors Aki ?

Tu as une question ? une information pour completer ce copier/coller ?
Car il va pas etre gai ce forum si on se contente de recopier tous les massacres de tous bords lus dans nos bouquins.

Au moins, il serait interressant de joindre un commentaire personnel.

Ne penses tu pas ?
:roll: :wink:

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 13:07
de DeGaulle
Pour mémoire la barabarie nazie s'est trouvé hatisé par la propagande du reich qui décrivaient les bolchéviques commes des monstres:pas étonnant dès lors de leurs comportements en URSS.De plus une circulaire peu avant l'opération barberousse (déstiné a la population civile comme aux militaires qui se seraient rendus et aux juifs) qui visaient l'assasinat organisé des catégories de personnes précedemment citées ont hatisé le comportement violent des soldats de la whermart et pas seulement des ss.
Ce texte accepté par tous les généraux dans son ensemble scella la dépendance et la soumission de l'armée vis à vis de la politique nazie.
Pratiquement aucunes voix ne s'éleva et on peut même citer VonManstein qui bien que d'origine juive n'hésita pas a le durcir un peu plus dans son application.
Les conséquences de la barbarie des soldats soviétiques sont donc le produit des nazies et ceux-ci comméncèrent d'ailleurs à s'en rendre compte avec le rythme accrue des défaites.
Mais contribua également a cette barbarie le peu de considération du régime stalinien envers ses soldats qui n'étaient bien avant dêtre des humains des"remparts de la mère patrie" .
Cela s'excerca dans les faits avec les commisaires politiques dont l'organisme devint le SMERSH en 1943 (nkvd avant).
Le frontoviki russe totalement oute le fait d'être totalement politisé comme son homoloque nazie déversa donc toute sa haine sur n'importe quel l'allemand.La bataille de stalingrad marqua un tournant dans ce sens puisque nombre de russe promirent de rendre berlin dans le même état.

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 15:06
de Aki
Ce témoignage me semble intéressant car il concerne des Italiens. S’il est « normal » que les Russes et les Allemands dans une haine réciproque de l’autre ce massacre, je crois savoir que les Italiens n’ont pas commis de massacre « ordonné », ou « organisé » (je me trompe peut être.), donc que les Russes les haïssent aussi, me laisse perplexe.
D’ailleurs les Roumains ou les Hongrois ont-ils commis des atrocités « planifié » ?

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 15:21
de Troll5
Je ne pense pas que les soldats Russes prenaient la peine de vérifier les uniformes et les nationalités des prisonniers. Après tant d'exactions commises contre leur peuple, le fait qu'ils étaient Italiens ne comptait pas : ils étaient alliés au 3ème Reich, donc tout simplement ennemi. Ce qui n'empêche pas de souligner la barbarie de ces exécutions.

Nouveau messagePosté: 30 Juin 2004, 21:03
de Laurent Pépé
56% des prisonniers Italiens sont morts en captivité
33% pour les prisonniers Allemands

Nouveau messagePosté: 02 Juil 2004, 14:12
de Invité
on dit que les russes ont tue tellement d'Allemands qu'ils en ont fait un pont avec. C'est vrai?

Nouveau messagePosté: 02 Juil 2004, 15:32
de Seth Soldier
:) l'inverse ne serait pas étonnant, non c'est juste une expression.