de l'impossibilité d'envahir la russie :
Facteur espace : l’énormité des distances:
Depuis Berlin jusqu’aux bases de départ de l’invasion, il y avait environ 600 km pour le GA Nord ; 500 pour le GA Centre, et 750 pour le GA Sud. mais le "cœur", le "barycentre", de l’activité industrielle allemande était vers 250 km plus à l’ouest que Berlin.
- l’exécution de la seule première phase nécessitait une avance, en combattant durement, de 650 à 800 km, à vol d’oiseau ; on serait alors à plus de 1 500 km de ce "cœur" industriel ;
- la seconde phase - exploitation/poursuite - si elle avait été pleinement réalisée, aurait conduit la Wehrmacht à s’enfoncer encore de : 800 km au nord, (région d’Arkhangelsk)
1 100 km au centre (Volga vers Kouibichev)
600 km au centre-sud (Volga de Stalingrad)
1300 km au sud (zone pétrolifère de Bakou)
- enfin, s’il avait fallu établir le "cordon sanitaire" de l’Oural (au bas du versant Est, puisque le centre de la chaîne est particulièrement riche en mines de cuivre, nickel, tungstène, etc.), il aurait fallu le créer encore 1 000 km plus à l’est.
Ce "limes" aurait donc été à plus de 3 000 km de Berlin, distance à parcourir pour apporter un carburateur, un patin de chenille ou un obus.
Facteur temps : les conditions climatiques
Pluie du début du mois de juillet.
L’automne transformant à nouveau le pays en plaine de boue, puis l’hiver, arrivent en 1941 en avance d’une quinzaine de jours au moins sur les dates habituelles.
Le facteur terrain : l’état des communications:
Les routes qui figuraient sur les cartes de l’opération Barbarossa se révélèrent dans la plupart des cas n’être que des pistes se transformant en fondrières sous l’effet de l’humidité.
En période sèche, après le passage d’un certain nombre de véhicules, de chenillés surtout, plus "agressifs", elles se transformaient aussi, mais en une couche de fine poussière pouvant atteindre plusieurs dizaines de cm d’épaisseur où les véhicules, souvent enfoncés jusqu’aux essieux.
Pendant la saison froide :
- au début et à la fin de la saison, les engins roulent dans la boue pendant la journée ; mais avec des nuits à -10, -15° au matin. Si l’ensemble des galets et chenilles n’a pu être nettoyé la veille au soir, il forme un bloc qu’il faut fissurer et dégeler, (ou attendre le réchauffement en fin de matinée).
- au cœur de l’hiver, vers -40°, si un chenillé est arrêté pour la nuit sur une surface d’où la neige a presque été balayée par le vent, au matin, l’engin est "soudé" au sol.
_ le probleme des diesels qui doivent fonctionner par -20° voir -40°
Facteur rapport de forces : les hordes rouges
A partir de 1942 des nuées d’hommes et de chars submergèrent irrésistiblement les défenses allemandes : tout simplement, il ne restait plus assez d’armes et d’hommes, pour résister aux fantastiques poussées d’une armée qui paraissait disposer de réserves humaines inépuisables, Elle pratiquera donc la technique du "rouleau compresseur", en procédant par des poussées irrésistibles sur de larges fronts ;
source : http://www.stratisc.org/_search/phpdig/ ... russie#ici
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