MOSCA a écrit:Et votre collectif de psys, il disposait de quoi comme documents pour appuyer leur analyse en 82-85? Le patient était venu les voir? Ils avaient accès à ses archives médicales? Pitié, épargnez-nous ce genre de propagande.
Sans doute, mais pouquoi faire? Tous ces actes sont loin d'être secrêts ou inconnus.
Psy= étude rapports rapports familiaux, du comportement surtout avec les proches: les témoins rapportent moult violences conjugales et familiales. Son fils Vassili souvent frappé à coup de bottes, moult fois rerouvé sans connaissance.
Staline et ses rapports (maladifs) avec sa jeunesse:
http://www.urao.edu/stalin1.htm?#otnoshenie
Mais on sort largement du cadre du lend-lease.
MOSCA
Pour les premiers jours de Barbarossa, il vous faut les archives pour prouver que Staline n'était pas dans sa datcha à cuver sa vodka, alors que des paquets de décisions officielles prouvent son activité. Par contre pour ce qui concerne sa vie privée, vous estimez que tout est connu et relève de la connaissance générale.
Vous dites qu’il est de notoriété publique qu’il battait ses enfants. Soit et vous me sortez un long texte, dont je tire ce paragraphe:
« Второму своему сыну Василию (от Надежды Аллилуевой) генсек тоже давал своеобразное воспитание. Вася имел обыкновение отлынивать в школе, но учителя не решались ставить ему плохие отметки. Однажды генсек пришел в школу и попросил, чтобы с его сыном обращались построже. Дома он сбил мальчика с ног и пинал его сапогами. Это происходило на глазах дочери (Н.С. Хрущев). »
Je rêve, où une fois de plus il s’agit d’une assertion de Khrouchtchev ? Ce dernier est le type même du faux témoin qui se pousse du col et ment sans vergogne, dans les ouvrages académiques les citations de Khrouchtchev servent aujourd’hui de respiration comique… Je pense d’ailleurs que c’est pour cette raison que l’auteur du texte marque clairement sa source à la fin du paragraphe, même si sa critique de texte s’avère en dessous de tout. Je dois dire que, d’un point de vue historique, je ne suis pas très impressionné par la méthodologie de cet article, un peu trop teinté d’a priori psychologiques.
J’ai revu en vitesse Montefiore hier, certainement pas ma biographie préférée de Staline mais pleine de détails qu’on ne trouve pas dans des bios plus sérieuses, je n’ai rien vu là-dessus (après une recherche rapide par occurrence). Mais bon je n’espère plus vous convaincre.
L'état mental de Joseph Staline, ses névroses et ses psychoses ne m'intéressent à vrai dire que dans la mesure où leurs effets peuvent être identifiés dans son action de chef d'Etat. Et je ne vois que très peu d'intérêt à lire des choses comme: c'est parce qu'il a menacé de mort son père qui le battait (ce qu'affirme un témoin de sa prime jeunesse), qu'il a été entraîné dans le chemin criminel qui en fait etc, etc...
Vous me dites, à la suite d'un chemin tracé par le rapport Khrouchtchev que l'activité de Staline fut gravement perturbée par une dépression nerveuse au début de Barbarossa. Je vous réponds, suivant en cela plusieurs historiens sérieux ayant suivit son activité pendant cette période, qu'il s'agit d'un mythe, comme ils en existent plusieurs au sujet de Staline. Fin du HS.
Tietie007 a écrit:Un téléfilm d'HBO influencé par Volkogonov ? C'est plutôt un film sur la version de l'historien russe qui a assaisonné Staline, pas une version américaine. A l'époque, Uncle Joe avait plutôt bonne presse aux USA, il sera même désigné homme de l'année 1942 par le magazine américain Time !
Le nom de Volkogonov apparaissait au générique. C'est un téléfilm de 1992, pas 1942. voir imdb:
http://www.imdb.com/title/tt0105462/