Connexion  •  M’enregistrer

Une "petite" question : l'entrée en guerre de l'URSS

Après l'opération Barbarossa, les forces de l'Axe contraignent l'URSS au repli.
Après une série de succès, l'Allemagne s'enlisera progressivement puis cédera à Stalingrad et à Koursk.
MODÉRATEURS: alfa1965

Nouveau message Post Numéro: 11  Nouveau message de cerberg  Nouveau message 12 Mar 2004, 00:56

il faut dire aussi que les américain ne voulait pas commencer une autre querre avec les russe.

parce que les américain ne savais pas vraiment dans quel situation politique et militaire a cette époqueles soviet se trouver


 

Voir le Blog de cerberg : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 12  Nouveau message de webmastersignal  Nouveau message 12 Mar 2004, 11:51

gavroche.le.para a écrit:si je ne me trompe pas l'URSS était alliée avec la FRANCE et la GRANDE-BRETAGNE.

C'est faux, la france n'était pas allié avec l'URSS, un accord n'était pas possible du fait de la Pologne (une partie de celle ci étant composé d'ancien territoire de l'URSS aquis apres la 1ere guerre est revendiqué par cette dernière), un accord avait pourtant été recherché mais la Pologne refusait catégoriquement le possible passage des troupes de l'armee rouge sur son territoire. A la signature du Pacte germano soviétique tous les espoirs s'envolent, la guerre est inévitable.


 

Voir le Blog de webmastersignal : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 13  Nouveau message de gavroche  Nouveau message 12 Mar 2004, 17:45

excuse moi webmastersignal pour mon erreur
mais je n'étais pas sur.
concernant l'invasion de la finlande par la russie j'ai lu dans mon livre d'histoire ( je suis en terminale)que la france et la grande-bretagne avaient prévu d'envoyer des armes et des hommes mais que l'armistice finlandais les en a empéchés.
voilà tout ce que je sais
c'est à dire pas grand chose 8)


 

Voir le Blog de gavroche : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 14  Nouveau message de Seth Soldier  Nouveau message 12 Mar 2004, 18:19

Deux choses:
- la russie n'a pas fait la guerre à la pologne, elle a seulement occupé la partie de la pologne donné par les Allemands dans une close secrète du traité de non-Aggression.
- Il n'y a jamais eu en place de partage du monde après la guerre, il fait bien en etre conscient, ce n'est qu'une rumeur, les deux conférences ( Yalta et Potsdam de 1945 ) définissaient le satatut des pays libérés ou occupés, par exemple, les russes devait faire des élections libres mais rien ne s'est fait de façon :roll: très net ( faut pas oublier que le communisme était en vogue) mais les alliès de l'ouest on en fait autant en donnant des sommes considérable aux partis capitalistes ...
Enfin bref on ne s'est pas qui a vraiment commencer le premier ou même si ils ont commencé en même temps, mais une chose est sûres les choses se sont faite lentement ...
Cela rendait l'affrontement inévitable


 

Voir le Blog de Seth Soldier : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 15  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 25 Mar 2004, 19:11

L'URSS a utilisé le même stratagème que l'Allemagne pour l'Autriche et les Sudètes. C'est-à-dire qu'ils ont laissé croire que le gouvernement finlandais (gouvernement fantoche institué par eux-mêmes) avait sollicité leur aide pour prévenir un conflit interne. On dit aussi que le monde entier avait sympathisé avec la Finlande à ce moment, mais chacun avait ses raisons de ne pas participer ouvertement au conflit.


 

Voir le Blog de Audie Murphy : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 16  Nouveau message de Jason Mills  Nouveau message 15 Juin 2004, 23:04

Dom a écrit:Pour la Finlance, il parait (vu la résistance inatendue face à l'armée rouge) que la France voulait (l'Angleterre ?) envoyer des armes et / ou un corp expéditionaire mais la Suède aurait interdit le passage des troupes étrangères excepté Allemandes en 1941.
Pour la Pologne, je pense que les Anglais et Français pensaient que l'alliance germano-russe ne tiendrait pas longtemps, et donc il fallait mieux avoir l'URSS en allié.


C'est à peu près ça.

Il faut que je relise un peu les "chroniques de la 2nd guerre" mais j'ai lu quelque part , que les alliée étaient obligé d'envoyé leurs hommes et matos par la suède mais la suède voulait rester neutre et n'a pas accepté.


 

Voir le Blog de Jason Mills : cliquez ici


Nouveau message Post Numéro: 17  Nouveau message de Vincent  Nouveau message 16 Juin 2004, 12:34

la réponse se trouve peut être là: http://www.erudit.org/livre/carleym/200 ... _div12.htm

Citation:
Après l’annexion soviétique de la Pologne orientale, Daladier convoqua Souritz pour protester. Était-ce là une action défensive en vue de priver l’Allemagne de territoires polonais, ou bien une action entreprise de concert avec elle ? L’URSS allait-elle annexer les territoires ukrainiens et biélorusses ? Quelles étaient ses intentions ? Le gouvernement soviétique agissait-il ou non en accord avec l’Allemagne ? Daladier demanda à Souritz d’informer Moscou que la France et la Grande-Bretagne projetaient de se battre jusqu’à la fin. « Je n’ai pas l’intention de me soumettre aux admonestations de Laval, de Flandin et leurs semblables », dit-il. Mentant à Souritz, comme il l’avait fait auparavant à Jeanneney (à propos des discussions à Moscou), il ajouta, pour paraître conciliant, que son gouvernement avait forcé les Polonais à céder sur les droits de passage, mais trop tard. Quelques semaines plus tard, suite à un discours rejetant les offres de paix nazies, on l’entendit dire : « Ce n’est pas moi qui ai rédigé ce discours. Il est beaucoup trop dur. Je n’ai qu’un désir : tout arrêter. » Clemenceau disait que, à la guerre, pour commander, il fallait des « mâles » avec « des couilles »27. Daladier n’en avait pas.

Peu après l’occupation de la Pologne orientale par les Soviétiques, Souritz rapporta que le gouvernement français avait l’intention de garder une position en retrait, au risque de décourager le gouvernement polonais en exil de déclarer la guerre à l’URSS. « Des gens comme Mandel », ajouta Souritz, ont tendance à considérer l’action soviétique en Pologne comme une défense des intérêts nationaux russes, dans la lignée des actions tsaristes, et en fait comme une défaite pour Hitler. Peu impressionné par l’attitude du gouvernement français, Molotov enjoignit finalement Souritz de dire à Daladier que le « ton insultant de ses questions » concernant la Pologne n’était pas apprécié et ne méritait pas de réponse, si ce n’est celle déjà donnée à Maiski pour Halifax28.

La vision de Mandel était également partagée par certains membres du gouvernement britannique. Même si l’URSS envisageait de ne rien faire pour les « beaux yeux » de la Grande-Bretagne, ses actions en Europe de l’Est n’étaient pas totalement incompatibles avec les intérêts britanniques29. Churchill, premier lord de l’Amirauté, reconnut cette position le 1er octobre dans un discours célèbre, souvent cité. Alors, disait Churchill, que la Grande-Bretagne aurait pu espérer des circonstances différentes, ayant la Pologne et l’URSS pour alliées, les forces russes sont en Pologne pour bloquer toute progression nazie vers l’est. On comprend mal les contradictions de la politique soviétique. « La Russie est une énigme [...], avoua Churchill, mais il y a peut-être une clé. » Cette clé était la « froide politique » de « l’intérêt national russe ». « L’implantation de l’Allemagne sur les rives de la mer Noire ou la conquête des Balkans ne peuvent correspondre à l’intérêt ou à la sécurité de la Russie [...]30. » C’était la position de Maiski répétée pour l’essentiel par un ministre du Cabinet de guerre. L’ambassadeur espérait que son argument ferait son petit effet. En effet, il y eut des signes l’indiquant. Après une dispute au début de la guerre à propos du blocage britannique des livraisons de machines-outils à l’URSS, les deux gouvernements conclurent un accord de troc, début octobre : du bois soviétique contre du caoutchouc et de l’étain britanniques. Le commerce était souvent un bon moyen d’améliorer les relations politiques.

Le 6 octobre, Churchill invita Maiski à l’Amirauté pour une de ses habituelles rencontres nocturnes. Churchill reprit son argumentation sur les relations anglo-soviétiques : elles étaient tendues et dictées par des soupçons réciproques. Le gouvernement britannique soupçonnait l’URSS d’avoir conclu une alliance militaire avec l’Allemagne. Churchill n’était pas de cet avis, mais ces soupçons étaient répandus dans les cercles politiques et même au sein du gouvernement. Par ailleurs, il reconnut que l’URSS imaginait toutes sortes de machinations britanniques dans la Baltique et les Balkans, et que ces soupçons nuisaient aux relations entre les deux pays. Churchill reconnut ouvertement que les négociations pour une alliance tripartite avaient été menées de travers. « Mais ne revenons pas sur le passé », dit-il. Soyons « plus intéressés par le présent et l’avenir ». Ensuite, Churchill chanta un refrain familier, qu’on n’avait pas entendu depuis le rapprochement anglo-soviétique du milieu des années 30. Il dit que les intérêts fondamentaux des deux pays n’étaient nulle part en conflit et convergeaient rapidement. Les travaillistes « sentimentaux » et les libéraux avaient « versé des larmes » sur le protectorat soviétique des pays baltes ; lui, il préférait les voir sous contrôle soviétique qu’entre les mains des Allemands. « Staline joue le grand jeu, et il a de la chance. Il doit être content. Mais je ne vois pas pourquoi nous devrions être mécontents. » Churchill s’étendit assez longuement sur le sujet et demanda des suggestions à Maiski. Ce dernier, du moins si l’on en croit ses Mémoires, éluda la réponse et demanda à Churchill s’il parlait au nom du gouvernement. Churchill affirma que c’est ce qu’il faisait généralement.

[...]


 

Voir le Blog de Vincent : cliquez ici


Précédente

Connexion  •  M’enregistrer

Retourner vers LE FRONT DE L'EST




  • SUR LE MEME THEME DANS LE FORUM ...
    Réponses
    Vus
    Dernier message
 
  ► Les 10 Derniers Posts du jour Date Auteur
    dans:  Maquettes à l'école. D Day 80. 
Aujourd’hui, 07:59
par: Monsieur Maquette 
    dans:  Les Feux de la rampe 2.0 : Connaissons-nous bien la British Expeditionary Force (BEF) ? 
Aujourd’hui, 07:17
par: Gaston 
    dans:  Paul Nizan, un intellectuel mort au combat 
Aujourd’hui, 02:04
par: dynamo 
    dans:  Qui est Edwige Thibaut ? 
Hier, 23:17
par: alfa1965 
    dans:  Osprey annonce (encore et toujours ...) 
Hier, 22:12
par: Loïc 
    dans:  Reinhard Heydrich androgyne ? 
Hier, 21:41
par: alfa1965 
    dans:  Uniformes et équipement de l'Armée impériale japonaise 
Hier, 21:02
par: iffig 
    dans:  Quiz suite - 7 
Hier, 20:17
par: Prosper Vandenbroucke 
    dans:  évolution site ATF40 
Hier, 19:48
par: alain adam 
    dans:  Les Ombres de Katyn 
Hier, 19:03
par: Aldebert 

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 24 invités


Scroll