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Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 11:08
de Gunrry
blackdeath a écrit:Comme quoi, les accords de Munich sous prétexte de préserver une paix a lâché la bride aux deux super-puissances de l'époque, et c'est bien la lâcheté et l'aveuglement des dirigeants occidentaux de l'époque qui a, sinon créé, du moins nourri ces deux idéologies meurtières...


+1 (hélas...) :mrgreen:

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 11:13
de Gunther
Faut pas oublier que Chamberlain et Daladier ont été accueillis en héros à leur retour de Munich car la guerre n'avait pas éclaté. Pour les gens c'était la paix à n'importe quel prix.

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 11:30
de blackdeath
Gunther a écrit:Faut pas oublier que Chamberlain et Daladier ont été accueillis en héros à leur retour de Munich car la guerre n'avait pas éclaté. Pour les gens c'était la paix à n'importe quel prix.

Tu as raison,
tout le monde était persuadé que la paix était sauvée, sans se rendre compte que les démocraties venaient de se faire " rouler dans la farine ".

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 11:37
de Gunther
Mais en voyant que l'Allemagne s'intérressait de plus en plus à l'Europe de l'Est les français et les anglais n'ont pas pensé à une intervention hitlèrienne en Pologne alors que c'est l'invasion de la Pologne qui a déclenché la guerre?

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 12:36
de Audie Murphy
Chamberlain faisait trop confiance à M. Hitler. Il croyait vraiment le Führer quand celui-ci déclara que l'annexion des Sudètes était sa dernière revendication territoriale en Europe. Les populations françaises et anglaises de l'époque tenaient tellement à éviter un deuxième conflit qu'on a cru aveuglément que Chamberlain et Daladier venaient de sauvegarder cette précieuse paix.

Je crois même que l'Angleterre était prête à laisser l'Allemagne récupérer le couloir de Dantzig par la voie de négociations avec les Polonais, mais l'intervention musclée des Germains en Pologne a convaincu les Britanniques et les Français que l'Allemagne avait bluffé et qu'ils se devaient maintenant de réagir.

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 12:51
de Gunther
Staline a du se réjouir.Il aura pensé que la France et l'Angleterre aurait attaqué l'allemagne et que nazis et capitalistes se seraient détruits mutuellement laissant le champ libre à l'URSS. Mais ce ne fut pas le cas (malheureusement?).

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 13:02
de tachy
après tout la guerre n'est que la continuation de la politique mais par d'autres moyens 8)
je continue à dire 1)qu'une attaque russe etait irrealisable en 1941 vu les pertes en hommes pendant la guerre de finlande le peu de chars lourds et moyens disponibles, des doctrines d'utilisation des chars depassées(comme la france pourrait on dire)
et2) qu'acune attaque sovietique n'etait prevu avant un moment.

gunther; la pologne n'est ce pas l'europe de l'est?

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 14:23
de Gunrry
tachy a écrit:je continue à dire qu'une attaque russe etait irrealisable en 1941 vu les pertes en hommes pendant la guerre de finlande

La ressource en homme n'est pas un probleme pour un pays comme l'URSS, où le cout de la vie humaine n'a pas le meme sens que chez nous.
Dans les premiers mois de Barbarossa, la Werhmacht réalisera des encerclements de plusieurs centaines de milliers d'hommes, sans mettre à genoux l'ours soviétique...

tachy a écrit:le peu de chars lourds et moyens disponibles

Au 22 juin 1941, l'URSS possède entre 14000 et 15000 chars, dont 967 T-34 et 508 KV, soit un total de 1475 chars modernes.
A comparer aux 3500 panzers allemands, bien en peine de rivaliser avec ces deux chars...
(source: Opération Barbarossa, aux éditions Heimdal)

tachy a écrit:des doctrines d'utilisation des chars depassées

Raisonnement facile après coup...
Pour s'en rendre compte, l'armée Rouge aura du supporter le choc de Barbarossa et remercier la météo...
Pour qu'une armée soit fixée sur la pertinence de ses choix et de ses doctrines, il n'y a qu'une seule école: la guerre.

tachy a écrit:qu'acune attaque sovietique n'etait prevu avant un moment

On ne le saura peut etre jamais en effet, mais ce n'est pas gravé dans le marbre de l'Histoire.
Et la curiosité est un bien joli défaut dans cette discipline !... :wink:

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 16:52
de blackdeath
tachy a écrit:des doctrines d'utilisation des chars depassées

Gunrry a écrit:Raisonnement facile après coup...
Pour s'en rendre compte, l'armée Rouge aura du supporter le choc de Barbarossa et remercier la météo...
Pour qu'une armée soit fixée sur la pertinence de ses choix et de ses doctrines, il n'y a qu'une seule école: la guerre.

Le raisonnement que nous avons içi aujourd'hui ne peut être évidemment qu'après coup. :)
C'est pourtant ce même raisonnement que l'on voit tenir à propos de l'armée française et de sa stratégie d'utilisation des blindés en 1940.

Les soviétiques n'ont pas lieu de remercier la météo, le climat russe a toujours été ainsi, c'est plutôt une grave faute allemande de ne pas avoir su convenablement approvisionné ses troupes dans un tel pays.
Il y a un facteur au delà du chiffre du nombre de blindés qui semble ne pas être pris en compte, c'est celui de l'aviation:

L'aviation soviétique a en quelques heures perdu tout son potentiel de combat. Quand on voit l'utilisation stratégique de l'aviation allemande en coordination avec les divisions blindées, on a beau avoir les meilleurs blindés de l'époque, on subit des pertes énormes...

tachy a écrit:qu'acune attaque sovietique n'etait prevu avant un moment

Gunry a écrit:On ne le saura peut etre jamais en effet, mais ce n'est pas gravé dans le marbre de l'Histoire.
Et la curiosité est un bien joli défaut dans cette discipline !... :wink:

Ca n'est pas la curiosité qui est en cause, c'est la finalité de celle-ci.
Quand on veut refaire l'histoire, il convient d'être neutre et ne pas la " revisiter " avec une visée idéologique à des fins autres qu 'historiques.

Est-ce par hasard si les pseudos théoriciens qui " par curiosité " émettent de nouvelles thèses peuvent être retrouvés dans des organisations d'extrême droite ? ( Bacque, Irving, Souvorov, Faurisson Rassinier, Wenner .... etc )
Chercher à prouver que Staline est l'agresseur n'est pas mauvais en soi, quand on se cantonne à l'histoire, mais la plupart du temps cette recherche veut aboutir à dédouaner Hitler de cette guerre en le présentant comme le néo-croisé de l'Occident se sacrifiant pour les démocraties contre l'ogre communiste et sauvant l'Europe.... et c'est là que ces recherches sentent plus ou moins mauvais en ayant cette démarche plus politique qu'historique...

Je dis bien : dans la majorité des cas... ( et non pas dans tous. )

Nouveau messagePosté: 22 Oct 2005, 19:46
de tachy
:?
bon d'accord mais c'est improbable :lol: