tachy a écrit:des doctrines d'utilisation des chars depassées
Gunrry a écrit:Raisonnement facile après coup...
Pour s'en rendre compte, l'armée Rouge aura du supporter le choc de Barbarossa et remercier la météo...
Pour qu'une armée soit fixée sur la pertinence de ses choix et de ses doctrines, il n'y a qu'une seule école: la guerre.
Le raisonnement que nous avons
içi aujourd'hui ne peut être évidemment qu'après coup.
C'est pourtant ce même raisonnement que l'on voit tenir à propos de l'armée française et de sa stratégie d'utilisation des blindés en 1940.
Les soviétiques n'ont pas lieu de remercier la météo, le climat russe a toujours été ainsi, c'est plutôt une grave faute allemande de ne pas avoir su convenablement approvisionné ses troupes dans un tel pays.
Il y a un facteur au delà du chiffre du nombre de blindés qui semble ne pas être pris en compte, c'est celui de l'aviation:
L'aviation soviétique a en quelques heures perdu tout son potentiel de combat. Quand on voit l'utilisation stratégique de l'aviation allemande en coordination avec les divisions blindées, on a beau avoir les meilleurs blindés de l'époque, on subit des pertes énormes...
tachy a écrit:qu'acune attaque sovietique n'etait prevu avant un moment
Gunry a écrit:On ne le saura peut etre jamais en effet, mais ce n'est pas gravé dans le marbre de l'Histoire.
Et la curiosité est un bien joli défaut dans cette discipline !... :wink:
Ca n'est pas la curiosité qui est en cause, c'est la finalité de celle-ci.
Quand on veut refaire l'histoire, il convient d'être neutre et ne pas la " revisiter " avec une visée idéologique à des fins autres qu 'historiques.
Est-ce par hasard si les pseudos théoriciens qui "
par curiosité " émettent de nouvelles thèses peuvent être retrouvés dans des organisations d'extrême droite ? ( Bacque, Irving, Souvorov, Faurisson Rassinier, Wenner .... etc )
Chercher à prouver que Staline est l'agresseur n'est pas mauvais en soi, quand on se cantonne à l'histoire, mais la plupart du temps cette recherche
veut aboutir à dédouaner Hitler de cette guerre en le présentant comme le néo-croisé de l'Occident se sacrifiant pour les démocraties contre l'ogre communiste et sauvant l'Europe.... et c'est là que ces recherches sentent plus ou moins mauvais en ayant cette démarche plus politique qu'historique...
Je dis bien : dans la majorité des cas... ( et non pas dans tous. )