Il faut se méfier dés que les récits mettent en exergue, les « commissaires politiques », chez les russes comme chez les occidentaux, ceux-ci servent souvent de boucs émissaires à un régime politique honni ou vanté, c’est selon.
Je ne sais quels sont les opinions politiques de cet auteur russe, mais je gage, qu’ils ne sont guère favorable au régime. Dans un pays ou la censure existe, un roman anodin sur la guerre peut très bien servir d’allégorie à la critique du régime via le rôle du commissaire politique du roman.
En règle générale, les commissaires politiques y compris même l’Armée Rouge, ont été instrumentalisés, soit par le régime soit par les opposants du régime. Vantés ou critiqués, ils sont l’enjeu d’autres enjeux.
Il faut donc être bien blindé contre ses propres attirances politiques, pour tenter de déminer les traquenards et d’aborder l’histoire de l’Armée rouge de manière totalement dépassionnée.