Staline préparait-il l'invasion de l'Allemagne en 1941 ?

Je veux vous dire une chose en ce qui concerne la SGm. Se mettre du côté de Staline contre Hitler relève se mettre du coté d'une perversité absolue contre une autre.

Mais c'est très exactement la position de Churchill, que vous vantez par ailleurs !
Et elle n'est pas conjoncturelle : dès 1930 il se montre prêt à mettre la pédale plus douce sur son antisoviétisme sans faille, au cas où l'Allemagne redeviendrait menaçante, sans même parler du nazisme qu'à l'époque il connaît mal. En 1932, le connaissant déjà mieux, il dit espérer que l'antisémitisme n'est qu'un argument électoral, ce qui veut dire qu'il n'en est pas sûr, et là, il touche au coeur du sujet.

En traitant de staliniens ceux qui ne partagent pas votre point de vue, vous vous situez peut-être subjectivement à mi-chemin de deux maux, mais en fait vous êtes applaudi par Hitler.

Se mettre du côté de Staline....ce n'est bien entendu pas de vous qu'il s'agit, bien évidemment..mais des Français et Britanniques..
Alors oui l'écrasement indispensable du nazisme est passé par l'aide à Staline, pas seulement des Anglos américains, aussi des services de renseignements, suisses compris avec le réseau soviétique en Suisse comprenant plusieurs agents suisses.

Je serais d'ailleurs intéressé d'en savoir plus sur cette demande de Staline, avant guerre, d'un accord avec Français et Britanniques contre Hitler et plus particulièrement de la position des Polonais. Vous avez un livre là-dessus ?

Il existe un classique (relativement récent = d'après guerre froide) de Michaël Carley, Canadien anglophone, dont j'avais obtenu qu'il résumât la quintessence pour Histoire(s) de la dernière guerre https://www.academia.edu/9609126/_1933- ... EdqehVHpDA .

Contrairement à ce que vous indiquez, Staline ne s'est pas réjoui de la débâcle française. Cette affirmation, à ma connaissance, repose exclusivement sur un télégramme de félicitations adressé à Hitler le 18 juin 1940, message diplomatique par excellence. A l'inverse, divers indices attestent en effet qu'à la mi-juin 1940, alors que Paris tombe aux mains des Allemands, il a plutôt ressenti une forme de panique

Je débarque dans cette discussion sans avoir trop lu
C'est évident
Staline attendait de la France une guerre suffisamment longue contre l'Allemagne, (plusieurs années comme en 14) ne serait-ce que pour lui laisser du temps pour se préparer à la guerre future qu'il pressentait

Le Temps : voilà une notion cruciale dans l'histoire !

Il est évident qu'en félicitant Hitler pour la prise de Paris, Staline fait bonne mine à mauvais jeu.

Quant à ceux qui aujourd'hui lui en font grief sur un ton indigné, on se demande ce qui les anime : n'auraient-ils rien de plus grave à lui reprocher ?

Je reprends ici le post de François Delpla, no 261
L'une des tâches quotidiennes de Hitler était de noyer son agressivité spécifique dans des ensembles plus vastes. Entendre dire qu'il était aussi ridicule ou dangereux que Mussolini, aussi criminel que Staline, aussi soucieux de cerner la France par une reconstitution de l'empire de Charles-Quint que Franco et Mussolini, etc., cela lui allait très bien, et c'est en se voilant la face devant ces réalités qu'on a mis Churchill au gouvernail trop tard pour la France, et que les Christian27 de l'époque sont allés droit dans le mur.

ça veut dire quoi ceci ? que les Christian27 de l'époque sont allés droit dans le mur.

rien c'est d'une nullité totale et absolue. Dommage .

Pour te tromper, te neutraliser et finalement t'enrôler,

Hitler n'a nul besoin que tu l'aimes.

Il lui suffit que tu détestes quelqu'un d'autre davantage

ou même, tout autant.

Pendant que tu hésites comme l'âne de Buridan,

IL FONCE.

Je signale un article de Jean Lopez qui encadre cette période
https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/la ... t-20200508

[Dog Red]

Bel exercice de clarté toute lopezienne (oui je suis fan !).

La candeur des questions du journaliste prête parfois à sourrir...