80° ANNIVERSAIRE - LE CUIRASSE YAMATO

Bonjour et merci !

Impressionnant en effet . Fallait pas chômer ...!

C'est le temps "mécanique" lié aux dispositifs d'approvisionnement et de chargement mais en réalité la cadence de tir est bien plus faible. Avant de tirer une nouvelle salve il faut déjà avoir observé les points de chute de la précédente. Et quand on sait que la durée de vol de l'obus est de 26 s à la hausse de 10° (portée 16 800 m) et de 98 s à la hausse de 45° (portée 42 000 m)... Et il faut aussi ajouter le temps lié aux corrections.

Bonsoir,

La seule cale sèche capable d'accueillir les deux cuirassés était le bassin n° 4 de Kure où le Yamato avait été construit et qui avait été préalablement agrandi. Le Musashi avait été construit sur une cale de lancement qui ne permettait pas les mises au sec.

merci Yvonnick,
cela renforce ce que je pense de ces unités navales hors normes--------> absolument inutiles, mal étudiées et mal programmées.

J'ai fait une erreur, il existait au moins une autre cale-sèche en mesure de les recevoir: le bassin n° 6 de Yokosuka où a été construit le Shinano. Mais libérée qu'en octobre 1944.

En ce qui concerne le Musashi qui n'est pas sujet principal mais que j'ai decrit dans mon historique je me contenterai de mettre une photo historique la visite de l'Empereur Hirohito à bord à l'occasion des obsèques de l'amiral Yamamoto le 23 mai 1943.

Dans le livre que je possède cette photo est datée du 24 juin 1943, après les obsèques de l'amiral Yamamoto qui se sont déroulées le 5 juin.

Et un petit clin d'œil au 3ém de la série terminé comme porte avions ce sera facile il n'existe qu'une seule photo vu qu'il a coulé avant meme sa mise en service 'voir texte).

Il existe deux autres photos du Shinano prises lors de vols de reconnaissance à haute altitude sur la région de Tokyo. Sur l'une d'elles il est au bassin et sur l'autre (prise le 1er novembre 1944), au mouillage. Ces vols de reconnaissance motiveront la décision de le transférer à Kure et son départ de Yokosuka le 28 novembre pour son voyage fatal.

[NIALA]

Je connais l'une des deux photos en question du Shinano, mais elle est tellement mauvaise qu'elle n'est pas à mon sens présentable, je parle de photos ou le navire est reconnaissable.

Alain

Les canons de 457mm la vitesse à la sortie de 780 m/sec.

Alain

Comme l'a indiqué Alain (Niala), la Vo était de 780 m/sec, en sortie de bouche.
Selon les temps de vol précisés par Yvonnick, soit 26 secondes, à la hausse de 10°, pour une portée 16 800 m, çà nous donne une vitesse "moyenne" du projectile, de 646 m/s, et 428 m/s, pour 42 000 m et 98 secondes.

A "646 m/s", un perforant conservait toute son efficacité face à un blindage, alors qu'à "428 m/s", ce n'était plus le cas - c'est la Vo d'un pélot explosif tiré par un obusier terrestre-.

Cà avait, d'ailleurs, été la raison d'être de "la course aux gros calibres navals", car le poids du projectile - et, donc, son calibre - était un avantage pour limiter sa dérive et lui conserver la plus grande vitesse possible en fin de trajectoire.

Extrait du cours d'artillerie, professé à l’École Naval, début 1914. A l'époque, le plus gros calibre en service dans la Marine Nationale était le 30 cm (305 mm)...



... et, ici, un tableau très intéressant, qui compare la "force résiduelle" à la "force vive initiale" de deux obus de 305 mm, l'un, pesant 340 kg, l'autre, 435 kg, jusqu'à 14 000 m de portée, distance résultant d'essais menés sur le pas de tir de Gâvres (à proximité de Quiberon), alors que la portée pratique usuelle maximale "au combat", elle, ne dépassait guère 10 000 m - pour mémoire, la Royal Navy ne disposera pas, avant début 1916, d'un pas d'essais et d'entrainement aux tirs de ses canonniers au-delà de 10 000 mètres! -.

Bonjour,

Capacités de perforation de l'obus 91 AP :
pour un blindage vertical, 566 mm à 20 km et 167 mm à 30 km.
pour un blindage horizontal, 416 mm à 20 km et 230 mm à 30 km.

En plus de l'obus 91 AP (Armor Piercing) les Yamato disposaient du HE (High Explosive) et du San Shiki anti-aérien.

san shiki-1.jpg (200.4 Kio) Vu 491 fois

Cette description provient d'un ouvrage de la fin des années 60.
Dans une documentation plus récente il est précisé que l'obus était rempli de 900 tubes incendiaires de 90 mm de long et 25 mm de diamètre et 600 bandes métalliques.

Juste pour avoir une petite idée des "proportions", l'obus de rupture, type 91, de 46 cm pesait 1460 kg; par comparaison un obus de 406 affichait un peu plus de 1000 kg, un obus de 38 cm, +/- 850 kg, et un pélot de 15 cm, 55 kilos!