NIALA a écrit:Les canons de 457mm la vitesse à la sortie de 780 m/sec.
Alain
Comme l'a indiqué Alain (Niala), la Vo était de 780 m/sec, en sortie de bouche.
Selon les temps de vol précisés par Yvonnick, soit 26 secondes, à la hausse de 10°, pour une portée 16 800 m, çà nous donne une vitesse "moyenne" du projectile, de 646 m/s, et 428 m/s, pour 42 000 m et 98 secondes.
A "646 m/s", un perforant conservait toute son efficacité face à un blindage, alors qu'à "428 m/s", ce n'était plus le cas - c'est la Vo d'un pélot explosif tiré par un obusier terrestre-.
Cà avait, d'ailleurs, été la raison d'être de "la course aux gros calibres navals", car le poids du projectile - et, donc, son calibre - était un avantage pour limiter sa dérive et lui conserver la plus grande vitesse possible en fin de trajectoire.
Extrait du cours d'artillerie, professé à l’École Naval, début 1914. A l'époque, le plus gros calibre en service dans la Marine Nationale était le 30 cm (305 mm)...
... et, ici, un tableau très intéressant, qui compare la "force résiduelle" à la "force vive initiale" de deux obus de 305 mm, l'un, pesant 340 kg, l'autre, 435 kg, jusqu'à 14 000 m de portée, distance résultant d'essais menés sur le pas de tir de Gâvres (à proximité de Quiberon), alors que la portée pratique usuelle maximale "au combat", elle, ne dépassait guère 10 000 m - pour mémoire, la Royal Navy ne disposera pas, avant début 1916, d'un pas d'essais et d'entrainement aux tirs de ses canonniers au-delà de 10 000 mètres! -.