Post Numéro: 72 de Loïc Charpentier 09 Déc 2021, 20:50
brehon a écrit:Loïc Charpentier a écrit: Sauf que, à l'époque, les appareils décollant sans l'aide de catapulte, çà permettait de les "larguer", grosso modo, par trois, en échelon en "V".
Tu as des sources qui parlent de ce mode de largage?
Pour moi ils étaient lancés l'un à la suite de l'autre. L'absence de la nécessité de catapulte permettant une cadence assez élevée.
Si on se penche sur les rares reportages existants, on constate ce largage en "V", même s'il existait un "léger" décalage, de quelques mètres, dans la "vague", entre les appareils à bâbord et tribord, afin de limiter l'effets des turbulences dues au premier appareil "largué". On ne pratique plus, de nos jours, ce genre de méthode, même avec deux catapultes et deux ponts dédiés, déjà, un, parce que les turbulences, générées par les réacteurs sont persistantes, deux, parce que les mesures de sécurité, elles, ont aussi très largement évoluées.
A l'époque, les appareils nippons ou américains embarqués à hélice pesaient, au plus, avec leur plein d'armement et de carburant, 4,5 tonnes, alors qu'un malheureux Aquilon, lui affichera, déjà, 7 tonnes sur la balance et un Étendard, 9 tonnes, avec des perturbations des plus conséquentes, après décollage, dû aux effets de leurs réacteurs. De fait, si on oublie l'emploi généralisée des catapultes à bord des PA, la mise en service des "lampes à souder", les appareils à réaction, avait généré de nouvelles contraintes. On retrouve, de nos jours, les mêmes problèmes, par exemple, dans la cadence d'atterrissage ou de décollage des appareils commerciaux sur nos aéroports civils.