coyote a écrit:deux.
Alors était-ce de la pure imagerie d'Epinal ou était ce réel ? Je voulais juste montrer une certaine osmose entre navigants et rampants. Que ce ne soit pas exact à 100% d'accord mais
ne serait ce pas correct tout de même dans la majorité des cas ?
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Lorsque aujourd'hui un pilote de l'AA est interrogé il ne manque jamais d'inclure le personnel au sol. Pour moi je pense ces propos sincères de leur part. Ce serait lamentable à mes yeux que cela soit du pur cinéma.
Osmose, mon genou, chacun accomplit son boulot le mieux possible, point-barre!
Même, au sein des sous-officiers naviguants, cet esprit de "caste" existait!
Dans la très grande majorité des cas, quelque soit le contexte, à savoir temps de paix, opérations en "temps de paix" ou situations de guerre, c'est le cas de le dire, même combat, car à chacun son "job"! ... Ce n'est en rien un problème!
Personnellement, j'en parle en connaissance de cause, avec des équipages d'Atlantic de la 21F, qui partaient, depuis le terrain Nimes-Garons, survoler, à basse altitude, la frontière Tchad/Libye, en 1969/70, avec le risque "permanent' de se prendre une rafale sévère de la DCA libyenne ou les premiers missiles antiaériens, dignes de ce nom, d'origine soviétique et redoutablement efficaces - nos Atlantics ne disposant pas de contre-mesure, ni de leurres, le Pacha du bord était sensé s'en demerdaver au mieux, sachant que, très officiellement, la France n'était, alors, -bonjour les faux-culs
- en conflit avec personne!
Au final, dans le meilleur des cas, l'équipage ramenait, parfois vivants, un phacochère ou deux gazelles, pétants de santé, qui finissaient à la broche... après avoir rameuter un boucher des cuisines de la base, pour exécuter les bestioles. Comme on les parquait, parfois, dans le hangar, une dizaine de jours, les bestioles devenaient "proches", d'où la nécessité de devoir requérir le service d'un boucher, invité, d'office, pour service rendu, au "barbecue" africain!
Si on se "mélangeait", très provisoirement, à ces occasions, ce n'était que très fugace et sans suite! Il y a une discipline et un esprit de corps qui existent, sinon on oublie le reste!