Barbarossa, doublement des divisions de panzers

... mais les divisions de panzer ont aussi un bataillon de stug et autres ce qui permet de sortir trois KG.

Achtung!

Guderian est promu General Inspekteur der Panzertruppen, le 1er mars 1943.

Alors qu’il avait été, en 1939, l’un des opposants les plus virulents à la création de la Sturmartillerie, considérant que la fabrication de canons d’assaut pénaliserait celle des Panzer, une fois investi de sa nouvelle autorité, il s’est empressé de réclamer des Sturmgeschütze, pour compléter les Panzer-Regimenter.

A sa décharge, le parc de la Sturmartillerie qui comptabilise 1200 canons d’assaut, dont plusieurs centaines de véhicules neufs, stockés en dépôt, fin avril 1943, est le seul capable de combler rapidement les pertes de Panzer IV, compenser la disparition du Pz. III et pallier aux carences de Panther, dont la production, à la même époque, est insuffisante pour satisfaire les besoins. Mais, si l’absence de tourelle fait du StuG III, un véhicule rapidement assemblé, à faible coût, et que sa fiabilité et son efficacité antichar sont, désormais, avérées, les équipages de la Panzertruppen, formés pour mettre en œuvre un char à tourelle, éprouveront des difficultés à s’adapter rapidement au service au canon sous casemate, d’autant que les méthodes de combat, qui font le succès de la Sturmartillerie, ne leur ont pas été transmises. Les premières livraisons seront effectuées à la fin du premier semestre, mais l’attribution réglementaire ne sera formalisée qu’à dater de la publication, en septembre 1943, des nouvelles tables d’organisation de la Panzer-Division & Panzer-Grenadier-Division « Type 1943 ».



Il s'agissait pas d'augmenter le parc de combat des formations blindées, mais de tenter de les compléter, le plus possible, vu que, en gros, depuis 1942, leur dotation étaient à la ramasse.
Ci-dessous, l'exemple de la 14. Panzer-Division, où, le 01.09.1943, les 2. & 4. compagnies de l'Abteilung II sont dotées de StuG. III, respectivement 19 & 20....



En parallèle, les divisions d'infanterie motorisées, qui, jusqu'à début 1943, ne comportaient aucune composante blindée, une fois converties en Panzer-Grenadier-Divisionen, vont se voir attribuer une Abteilung, généralement, équipée de StuG.
Nota : surtout on oublie la "Großdeutschland", qui, elle, est un cas très particulier.

Sinon, à dater de 1944, les Panzerjäger-Abteilungen divisionnaires, vont commencer à percevoir une compagnie de StuG III/IV, en lieu et place d'une ou deux batteries tractées de 7.5 cm Pak 40; cette formation, pompeusement désignée StuG-Abteilung, avait amené la Heeres-Sturmartillerie à redésigner, à partir de février 1944, ses propres unités de StuG. III (31 canons d'assaut), jusque là Heeres-StuG-Abteilungen, en tant que Heeres-StuG-Brigaden.

Je sais que c'est un poil le "boxon", mais, après la mise en service du Jagdpanzer 38, au second semestre 1944, il avait été prévu qu'il serait "systématiquement" attribué aux Panzerjäger-Abteilungen. En mars 1945, la dotation-type de la "Panzer-Division 45" leur attribuait 2 compagnies de 10 Jagdpanzer 38, qui remplaçaient, ainsi, deux batteries de 7.5 cm Pak 40 tractées.

A noter, également, que la "Panzer-Division 45" supprimait toute distinction entre les Panzer-Divisionen et les Panzergrenadier-Divisionen.

1-A titre d'exemple, à l'été 1944, la 3rd Armd traverse la France et la Belgique en 6 colonnes d'autant de Task Forces regroupées en 2 Combat Commands et 1 réserve divisionnaire. Chaque Task Force a une mission tactique spécifique.

Tout ça ressemble plus ou moins à autant de Kampfgruppen mais sans l'extrême souplesse tactique qui caractérise les KG allemands.

2-La conclusion qu'il faut surtout en retenir nous ramène au présent fil est que de 1939 à 1945, la manière de mener les divisions blindées au combat est en permanente évolution chez la plupart des belligérants.

1-A ton avis pourquoi cela, les allemands ont une souplesse tactique car les officiers ont appris cela dés leur classe, ensuite cela nécessite une bonne connaissance du combat inter-arme , qui est la condition sine qua none pour réaliser cette souplesse.
Ensuite ces officiers sont souvent des soldats de la grande guerre ou bien ont dans l'armée du traitée de Versailles longtemps et surtout ont suivis depuis des années et en Espagne l'évolution de l'emploi et de la doctrine des blindés en tant de paix et de guerre.
On a donc des hommes qui se connaissent depuis longtemps , pratiquent depuis des années , ont fait évoluer leur doctrine, leur entraînement et leur expérience du combat en commun .
Les américains n'ont évidement pas cela. Les seuls qui avaient cela, les soviétiques, ont tout mis à bas et piétinés , pour se retrouver avec des gamins à la tête de divisions mécanisées , sans expériences et entraînement; ils vont devoir tout réapprendre et tout refaire dans le sang et la douleur. Bien cruel destinée et coup du sort.