80° ANNIVERSAIRE - LES RAMPANTS EN CHARGE DES AVIONS

Juste avant le départ ou bien juste après l'arrivée du pilote

Cela ressemble plus à un retour à mon humble avis mais ce n'est pas certain.

Désolé de mon retard, Loïc mais... pour ces précisions bien résumées

De rien! ... Pour une fois que mes souvenirs de rampant "Pingouin" peuvent servir à kêke chose, j'en profite, lâchement, pour "occuper" l'espace.

Certains appareils, comme les C-47 et, si mes souvenirs sont encore bons, les TBM, ainsi que d'autres appareils de l'époque, pouvaient être démarrés à l'aide de cartouches de poudre, le souffle de la détonation entrainait la rotation du moteur et la magnéto faisait le reste. Il y avait, également des groupes électrogènes 24V-CC de piste, soit tractés, soit "automoteurs", la rallonge était branchée sur une prise, dissimulée par une trappe - comme le bouchon du réservoir de vos bagnoles - , qui "by-passait" la batterie de l'appareil, pour éviter de la pomper inutilement sur le parking ou lors du lancement du bourrin. Pas mal d'appareillages de navigation, comme les gyro-compas, les centrales gyroscopiques, et les horizons artificiels, exigeaient des temps de "chauffe", de l'ordre de 15-20 minutes, pour atteindre leur vitesse de fonctionnement stabilisée, avant leur emploi "opérationnel" - c'était tout aussi valable que le système soit pneumatique ou électrique -. d'où la nécessité soit de faire fonctionner le compresseur d'air, soit d'utiliser le circuit électrique, "à l'arrêt", sans devoir, pour autant, bouffer la réserve électrique des batteries.

Bonjour,
Pour l'avoir longtemps pratiqué, et encore récemment, je n'ai pas souvenir que les moteurs du DC-4/C-47 soient équipés d'un dispositif permettant le démarrage avec cartouche à poudre.
Probablement, certains modèles en étaient exceptionnellement équipés pour un usage très particulier mais il ne me semble pas, sauf erreur de ma part, que ce soit en standard. Le DC-4/C47 démarre généralement de façon autonome avec ses propres batteries de bord ou avec une groupe électrogène externe.
Petite précision concernant la tension continue délivrée par les groupes électrogènes au sol à usage aéronautique : ils délivrent du 28 Volts continu et non du 24 Volts, la différence pour le bon fonctionnement de certains équipements de bord est loin d'être négligeable. Ils sont par ailleurs généralement associés à la délivrance d'une tension alternative de 110 Volts à la fréquence de 400 Hertz.
Concernant le gyro-compas, ce dispositif n'équipe pas les aéronefs mais seulement les navires en raison de leur faible vitesse de déplacement. Il s'agit probablement du pilote automatique que tu évoques. Ceux dédiés aux aéronefs, fonctionnant sur deux ou trois axes sont effectivement pourvus de centrales à inertie équipés de système gyroscopiques.

Un peu de technique ne peut faire de mal mais nous sortons du cadre de ce fil les amis. Du 109 nous sommes passés au C 47 Restons en 1940 if you please

Le moteur est ok sir ....

....and good luck and good hunt sir

Parmi les personnels au sol sur les terrains nous avons évoqué les mécanos, les ravitailleurs carburant, les armuriers, les techniciens radio mais il ne faudrait pas oublier un job à très haut risque, je veux parler des services incendies qui allaient se poster sur le terrain en fonction des déclarations du pilote quant à ses avaries. Bien sur la ou les ambulances suivaient les pompiers. Les équipages visaient ce qui servait ou pouvait servir de piste 'en herbe' afin de minimiser le risque d'étincelles que causerait un attéro sur le ventre sur une piste en dur. C'est une évidence.

Un des matériels standard de la RAF était ce camion Crossley en 1940


Ici un équipement très spécial - Combinaison ou plutôt scaphandre en amiante




Ceci est un exercice (antérieur à 1940)


La température extrêmement élevée du carburant en feu rendait le sauvetage du pilote ou des équipages dans le cas des multimoteurs d'une énorme complexité.

Le moteur est ok sir ....

....and good luck and good hunt sir

Très belles photos de la BoB François ! Le mécanicien avait démarré le RR et l'avait fait chauffer avant que son pilote ne s'installe.

Le service incendie allant de paire avec l'ambulance, en voici une . [b]Austin K 2 de la RAF

[/b]

On remarquera la porte (idem à droite) , qui n'en est plus une, permettant aux secours de sauter à terre sans perte de temps.
Celle ci roule toujours, on l'aura compris.

Ici sa cousine germaine….. une ambulance de la Luftwaffe sur base d'un châssis d'Opel Admiral

S'est l'ordre d'installation qui est marqué sur les mitrailleuses ?

Une hyphothèse:

SO = Starboard Outside ( extérieur droite )
SI = Starboard Inside ( intérieur droite)

PO = Port outside ( extérieur gauche)
PI = Port Inside ( intérieur gauche)

W ? je sèche !

Un transport de bombe pas très catholique (novembre 1940)

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour Bernard ne serait-ce pas la lettre W pour Waist (latéral)??